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> Louis Boutard
Ecrit le: Dimanche 07 Novembre 2010 à 15h34 Posted since your last visit
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En parlant d'abraxas, je pense que Gegyx fait référence à ces informations, qu'il a trouvées et m'avait envoyé en lien:
http://www.megaupload.com/?d=IC0OA2J3

Ces données proviennent, selon la source qui nous en a informé, du livre:
« Le trésor des templiers et son royal secret l’Aether » de Jean-Luc Chaumeil.
On peut le voir ici par exemple:
http://www.amazon.fr/tr%C3%A9sor-Templiers...t/dp/2857076479

On y apprends de nouvelles choses sur Louis Boutard et ses techniques; après avoir appris des choses sur son tempérament pas dès plus plaisant vis à vis de ceux qui l'ont aidé.

Pour reprendre une analyse que j'avais partagé avec lui à ce sujet: on a une explication complémentaire sur ce que Boutard pense être la constitution de l'éther (dont on ne peut être sûr, ni lui, vu que c'est un concept de pensée); mais surtout des actions physiques des métaux sur l'éther.

Concepts sur l'éther:
On y apprend que (forme de serpent ou pas) on peut décomposer l'éther en 4 entités corpusculaires distinctes (ses atomes qu'il nomme par leur couleur: blanc, rouge, bleu-noir, jaune) et 4 flux distincts (ses courants), chaque flux étant associé à un des corpuscules.

Il y a attraction entre un atome et son électricité.
Les atomes se déplacent beaucoup plus lentement que le fluide électrique qui lui correspond (vitesse de la lumière pour l'électricité).

A l'état libre, ces atomes s'associent entre eux pour constituer une entité liée par des phénomènes d'attraction ou d'affinité.
Ces entités assemblées peuvent se fractionner sous diverses actions (comme une rotation rapide précise l'auteur), car elles ne sont pas fortement liées.

Le passage du courant électrique provoque un afflux d'éther et le décompose en ses éléments.

Liens avec les métaux:
Les métaux attirent l'éther, surtout le fer et encore plus si il est bien poli et brillant.
Le fer est donc une sorte d'accumulateur accentué pour particules d'éther assemblées par les 4 atomes, un réservoir. Mais tous les métaux sont de même de tels accumulateurs, le fer l'étant plus que les autres.

Affinité spécifique métaux-sous-corpuscule d'éther:
Le plomb collecte l'atome bleu-noir.
Le cuivre collecte l'atome rouge.
Le laiton collecte l'atome jaune.
Cette collecte se fait si les éléments de l'éther ont été désassemblés au préalable.

Le mercure favorise la désintégration de l'assemblage des atomes et collecte l'atome bleu-noir.

L'argent, par contre, est indiqué comme bon conducteur des électricités (du fluide accompagnant les atomes).
Ici ce n'est pas dit, mais on fait le lien avec ce que disait Boutard dans ses brevets: il disait qu'or et argent conduisent les fux magnétiques, mais l'argent préférentiellement plus l'un et l'or préférentiellement plus l'autre entre celui ascendant et celui descendant. On est dans la cohérence.


Principe de travail sur l'éther:
En faisant passer un courant électrique à proximité d'une masse de fer, on va provoque le désassemblage des particules d'éther stockées dans le fer en leurs 4 atomes de base, ainsi que les 4 électricités.

Des morceaux de métaux ayant affinité avec les différents types d'atomes permettent ensuite de canaliser ces atomes séparément afin d'empêcher la recombinaison qui a lieu à l'état naturel, et créer des collectes séparées.

La peau d'agneau mégie ou encore le coton servent de barrière filtrante qui ralentit le passage des atomes à travers (sur un chemin de circulation atomes+courants après désassemblage des particules d'éther): ce sont donc des résistances pour le mouvement des atomes d'éther; mais laissent passer les électricités.

Voilà pourquoi il utilise le cuir, laine etc pour isoler ses montages: cela crée résistance pour les atomes et permet le fractionnement atome/électricité.

Travail avec les formes:
Boutard a des concepts sur la disposition des alignements des particules d'éther (qui ont une forme de serpent selon lui, chapelet des 4 atomes); dépendant de la forme géométrique du métal qui les contient.

Par exemple, avec une forme d'épingle camion (sphère avec cône accolé dessus), les serpents ont leur tête côté sphère et queue côté pointe (il doit y en avoir des milliards alignés dans ce sens là... même si l'auteur dit que la tête est SUR la sphère et la queue SUR la pointe, c'est mal dit...).


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Ecrit le: Dimanche 07 Novembre 2010 à 17h39 Posted since your last visit
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Il y a beaucoup de similitude entre Bernard de Montfaucon et Louis Boutard

Bernard de Montfaucon
En sachant que Boutard à longtemps étudié les écrits de Bernard de Montfaucon, comme lui érudit et maîtrisant les langues essentielles pour leur recherches.
Une expo au Louvre en ce moment : LE LOUVRE

Ce n'est pas improbable qu’à travers ces lectures il ait eu un éclair de compréhension.


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Ecrit le: Lundi 08 Novembre 2010 à 12h59 Posted since your last visit
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A la lecture du fait que Boutard avait dit que les épingles camion pour sa génératrice qui avaient été façonnées par son ami sans suivre les indications de Boutard étaient inutilisables, je comprends pourquoi (et ils se sont brouillés à cause de cela).

Il travaille avec des phénomènes de tension dans les flux magnétiques. Il indique que l'épingle camion doit avoir une proportion particulière: une sphère avec un cône emboîté.

Extrait de Marc Aumisier:
Citation (Marc AUMISIER)
La pièce essentielle de cet appareil est une sorte de courte et grosse épingle en bronze doré. La tête est constituée par une petit sphère avec laquelle fait corps un cône d'un centimètre de hauteur environ. Le poids de la sphère est égal à celui du cône; et le centre de gravité de l'ensemble se confond avec le centre du cercle d'intersection de la sphère et du cône. Cette épingle, fabriquée au tour de précision, avec beaucoup de soin, avait reçu des Anciens le nom de "camion" que portent aujourd'hui les gros véhicules, sans doute parce que, dans l'antiquité, ces véhicules étaient actionnés par des appareils à camions.
[...]
Leur ensemble constitue la masse métallique porteuse des "éléments de l'aether" qu'il s'agit de dissocier en leurs parties consécutives, "atomes et électricités". Chaque camion porte en effet un petit serpent enroulé dont la tête repose sur la sphère et la queue sur la pointe du cône


Donc, on peut comprendre (Aumisier n'était pas du tout technicien ou scientifique, et les "serpents" sont les assemblages d'éther à 4 atomes qui ont une forme géométrique linéaire enroulable) que les particules d'éther linéaires s'enroulent le long de l'épingle camion, à la queue leu-leu parce que la forme a des proportions telles que les tensions des flux magnétiques des ondes de forme de cette forme là provoque cette disposition des particules d'éther.

Boutard indiquait dans son brevet :
Citation (Boutard)
Avec un enroulement sur un autre rhombe de bois à deux cônes inégaux : le grand ayant une hauteur égale au triple du rayon du grand cercle des bases ; le petit, une hauteur égale à ce grand rayon, dont le sommet forme donc un angle de 90°, ou inférieure à ce
grand rayon, l’angle de sommet ayant au-delà de 90°, la ligne séparatrice entre pôles boréal et austral est toujours au grand cercle des bases, mais l’intensité magnétique de R/2 sur ce petit cône ou pyramide gyrante est le double de celle à R/2 sur la grande pyramide ou grand cône. Il y a donc rupture de l’équilibre entre les variations d’intensité de l’un à l’autre pôle. Il n’y a plus équipollence.

Il en est de même, si le petit cône est arrondi en dôme, coupole, ogive ; avec un rhombe de bois ayant par conséquent la forme d’une toupie. La rupture d’équilibre s’accentue plus encore.

Si le rhombe de bois est réduit à un cône, comme un sabot-à-fouet, jouet des enfants, et que l’enroulement se poursuive sur le plan de la base même, formant spirale comme sur un disque, la bipolarisation australe et boréale est toujours régulière, avec sa ligne séparatrice au grand cercle de la base, et le maximum d’intensité à R/2 de la spirale de cette base.


Donc la forme sphérique ou conique produit une canalisation des fluides magnétiques avec une mise sous tension de ces fluides (qui sont donc des électricités comme il les appelle aussi). La taille relative du cône et de la sphère crée une tension calculée entre les deux dans ce flux, qui réalise la disposition des particules d'éther que Boutard souhaite avoir.

Voilà pourquoi on ne choisit pas n'importe quelle proportion. Ces proportions sont donc importantes à connaître dans ses expériences pour réussir l'expérience.


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Ecrit le: Dimanche 14 Novembre 2010 à 12h48 Posted since your last visit
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Le montage de l'expérience n°1 est terminé. Les expériences dessus sont en cours. Quand il y aura des résultats définitifs à donner, ils le seront.

Voilà à quoi ressemble le dispositif pour le moment:
user posted image


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Ecrit le: Mardi 16 Novembre 2010 à 18h31 Posted since your last visit
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Voici un lien donnant accès vers les anciens numéros de la revue Arkalogie reprenant des revues d'Ark'all (dirigées par Jacques Ravatin) -> revues téléchargeables au format PDF:
http://a-de.net/public/ark//index.php?rub=revues

On y trouve dans la revue n°1 un article de J. Ravatin sur Louis Boutard avec des photos de bonne qualité sur certaines installations du laboratoire Hatinguais/Boutard.
Revue n°1 (mai 1986) à charger ici:
http://a-de.net/public/ark//revues/livre_01.pdf

Ce message a été modifié par Chercheur le Mardi 16 Novembre 2010 à 21h17


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Ecrit le: Mercredi 17 Novembre 2010 à 21h41 Posted since your last visit
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J'ai travaillé toute la journée sur les tailles des épingles camions.
Si on considère ce que dit le texte de AUMISIER:
Le camion est constitué d'une demi-sphère accolée à un cône avec les caractéristiques suivantes:

masse de la demi-sphère = masse du cône
centre de gravité de l'ensemble = centre O du cercle d'intersection (donc de la demi-sphère)

user posted image

Si la tête en demi-sphère et le corps en cône sont faits dans le même métal (ce qui est à priori ce qui est indiqué puisque le contraire n'est pas dit; on parle d'épingle en bronze) on a:

\rho = masse volumique du métal

Masse demi-sphère:
Ms=\rho.\frac{(\frac{4}3).\pi.R^3}2=\rho.(\frac{2}3).\pi.R^3

Masse cône:
Mc=\rho.\frac{1}3\pi.R^2.H
H désignera la hauteur du cône tout du long de ce texte.

Ms=Mc donne avec l'élimination de \rho :

(\frac{2}3).\pi.R^3=\frac{1}3\pi.R^2.H

puis:

h=2.R (Résultat 1)

Maintenant si on impose l'autre condition, à savoir que le centre de gravité est au centre de l'intersection, donc sur le centre o de la demi-sphère, et en écrivant que le centre de gravité total est le milieu des centres de gravité de la demi-sphère et du cône (propriété des barycentres partiels et car les deux objets ont la même masse) on a:

distance du centre de gravité S de la demi-sphère à O:
OS=\frac{3}8.R
distance du centre de gravité C du cône à O:
OC=\frac{H}4

Qui sont des résultats bien connus provenant du calcul intégral et qu'on peut trouver en cherchant dans des ouvrages de référence ou trouver ici aussi:
http://convergence.chez-alice.fr/phys/sup/meca/rappels.htm

On écrit donc l'égalité de ces deux distances (car O est au milieu de [SC]):
\frac{3}8.R=\frac{H}4

soit:

H=\frac{3}2.R (Résultat 2)

On voit qu'il est donc impossible d'avoir simultanément les mêmes masses et le centre de gravité au niveau du centre du cercle d'intersection car les Résultats 1 et 2 sont en contradiction.

Donc cet énoncé est faux.

J'ai donc extrait la seule vue photographique prise lors d'un passage à la BnF d'un membre des forums qui montre une épingle. Ce sont des épingles qui sont recourbées, pour une autre expérience. Ces épingles sont-elles des épingles camions? Dans son brevet Louis Boutard parle de la réalisation d'une pile éternelle avec du zinc et des épingles recourbées soudées dessus, c'est l'expérience n°2 que je vais faire justement. Il dit que ces épingles sont des camions, donc je ne peux que supposer que ces épingles sur le document photographique sont des camions.

user posted image

On voit dans ce cas, qu'on a non pas une demi-sphère et un cône mais une calotte sphérique et un cône. Donc on peut supposer que la dénomination demi-sphère était incorrecte et approximative. Pas de souci, je prends ça en compte et je reprends les calculs:
user posted image


Masse calotte-sphérique:
Ms=\rho.VolumeCalotte=\rho.\frac{\pi}3.h'^2.(3.R-h')
où h'=2.R-h
et h'=hauteur de la calotte constituant la partie restante de la sphère (>demi-sphère)
et h=hauteur de la calotte sectionnée pour poser le cône
Masse cône:
Mc=\rho.VolumeCone=\rho.\frac{1}3\pi.R^2.H

Ms=Mc donne avec l'élimination de \rho et quelques calculs:

H=h'.\frac{3.R-h'}{2.R-h'}

H=\frac{(R+h).(2.R-h)}h (Résultat 3)

On a donc exprimé la hauteur H que doit avoir le cône lorsqu'on connaît le rayon R de la sphère choisie et la hauteur h de la calotte sectionnée.

On écrit maintenant encore que le centre de gravité du tout est le milieu des centres de gravité de la calotte sphérique et du cône. On veut que ce centre de gravité soit placé en I qui sera le centre du cercle d'intersection du cône et de la calotte, c'est à dire le centre du cercle de la calotte sectionnée.

user posted image

distance du centre de gravité S de la calotte-sphérique à I : IS
J'ai calculé ceci en utilisant une formule que j'ai trouvé qui donne le centre de gravité d'un calotte sphérique plus petite qu'un demi-sphère: la calotte sectionnée et en disant que le centre de gravité de la sphère qui est son centre est donc le barycentre de la calotte sectionnée pondérée par son volume et de la calotte conservée pondérée par sa masse.
En disposant de la formule pour le centre de gravité de la calotte sectionnée on peut alors conclure après plusieurs calculs (toujours grâce aux barycentres partiels).

D'après: http://math.univ-lille1.fr/~flaminio/m203/.../int_mult_2.pdf à la page 6 on trouve le calcul de la position du centre de gravité de la calotte sphérique qui sert ci-après.

Le centre de gravité S de la calotte sectionnée est à la distance de O:

OS=\frac{3.(R+d)^2}{4.(d+2.R)} avec d=IO=R-h

Donc, avec Ms=masse de la calotte restante et Msc=masse de la calotte sectionnée:
Mc.OC=Mcs.OI

D'où en divisant par les masses volumiques on a pondération par les volumes seulement:

\frac{\pi}3.h'^2.(3.R-h').OS=\frac{\pi}3.h^2.(3.R-h).OI

Ce qui aboutit à:

OS=\frac{3}4.\frac{h^2^}{R+h}

On peut vérifier la cohérence de ce résultat en faisant h=R qui correspond à une calotte restante qui est la demi-sphère et on retrouve bien le résultat:

OS=\frac{3}8.R

On a donc:

IS=IO+OS=R-h+\frac{3}4.\frac{h^2^}{R+h}=\frac{4.R^2-h^2}{4.(R+h)}

distance du centre de gravité C du cône à I:

IC=\frac{H}4

On écrit que I est le milieu de [SC] avec:

IS=IC

\frac{4.R^2-h^2}{4.(R+h)}=\frac{H}4

H=\frac{4.R^2-h^2}{R+h} (Résultat 4)

On va écrire maintenant qu'on souhaite avoir les deux conditions simultanément: Résultat 3 et résultat 4 et voir si c'est possible:

H=\frac{(R+h).(2.R-h)}h=\frac{4.R^2-h^2}{R+h}
Il faut effectuer les calculs pour arriver à la conclusion:
h=2.R

Donc ce n'est possible que si la calotte restante est vide! En clair ce n'est à nouveau pas possible. Donc même dans ce cas, où on autorise toute variation possible de la position d'accrochage du cône avec la sphère, il est IMPOSSIBLE de satisfaire simultanément les deux conditions.

Restent donc seulement 2 options:
1) Soit la partie sphérique et la partie conique sont faites dans des métaux différents (et il faut que cela permette de satisfaire les deux conditions, pas n'importe quels métaux); mais ce n'est pas indiqué du tout.
2) Soit l'une des deux conditions ou les deux ne sont pas ce que Aumisier avait dit.


Il est donc impossible de réaliser des épingles camions avec ces données. On ne peut pas savoir au final si on doit prendre une hémi-sphère (comme le dit le texte) ou une calotte sphérique (comme on le voit sur la photo du diagramme de Hatinguais) et même dans ce cas, on ne sait pas quelles sont les véritables conditions à imposer.


Ce message a été modifié par Chercheur le Mercredi 17 Novembre 2010 à 22h05


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Ecrit le: Mercredi 17 Novembre 2010 à 21h56 Posted since your last visit
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Si j'utilise les mesures que je crois voir sur la photographie (difficile de tout lire, les traits sont assez effacés sur ce cliché...):

R=0,7
h=0,7-0,6=0,1
h'=0,7+0,6=1,3
H=5,5+4=9,5

Vcalotte sphérique=V_s=\frac{\pi}3.h'^2.(3.R-h')=1,4158
Vcône=V_c=\frac{1}3\pi.R^2.H=4,8747

Donc on voit que les deux volumes et par conséquent les deux masses ne sont pas du tout les mêmes!

Le rapport entre les deux est de 3,44

La position du centre de gravité de l'ensemble est placé à l'abscisse vers la droite par rapport à I:
abscisse=V_c.\frac{H}4-V_s.\frac{4.R^2-h^2}{4.(R+h)}=0,392

Donc là aussi on voit que le centre de gravité n'est pas du tout situé en I, intersection du cône et de la calotte sphérique restante.

Mais bon ces épingles ne sont pas forcément des camions... il faut voir le contexte de la photographie de la BnF.

Ce message a été modifié par Chercheur le Mercredi 17 Novembre 2010 à 22h00


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Ecrit le: Mercredi 17 Novembre 2010 à 22h58 Posted since your last visit
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Dans le texte d'Aumisier.

Cette épingle, fabriquée au tour de précision, avec beaucoup de soin, avait reçu des Anciens le nom de « camion » que portent aujourd’hui les gros véhicules, sans doute parce que, dans l’antiquité, ces véhicules étaient actionnés par des appareils camions.
Que penser de cette hypothèse, autant expéditive qu’hasardeuse ?… icon_rolleyes.gif
--
Cette description des « camions » correspond aux pièces de la Génératrice automatique:
Une sorte de grosse et courte épingle en bronze doré.
La tête est une petite sphère accolée à un cône d’un cm de hauteur.
Poids sphère = poids cône.
Le centre de gravité de l’ensemble se confond avec le centre du cercle d’intersection de la sphère et du cône.
--
Mais il définit cet objet comme une « épingle »… donc le cône, amha, devrait être plus effilé, sinon ce serait un clou, une poinçon, non ?

Je crois que quand il parle de « centre de gravité », il veut dire que si un axe horizontal perpendiculaire au plan axial, passait par I, ce serait équilibré, tout simplement (comme sur une balance).
Donc je verrais cela plutôt comme sur la photo, tout en sachant que le cône fait un cm seulement…
---
Ce genre de « camion » en bronze, en petite dimension, je le verrais plutôt moulé à chaud avec un bronze liquide, ou extrudé, plutôt que passé sur un tour de précision pour 10000 exemplaires…
Le prototype pour faire les moules a sûrement été fignolé au tour, et tout le reste de la production, extrudé dans de nombreux moules.
---
Il doit rester de ces camions dans les appareils de L. Boutard.
***
Le camion, par exemple, est une épingle utilisée par la modiste pour travailler des tissus fragiles comme le velours ou la soie.

Épingle camion : petite épingle fine utilisée pour bloquer le début des pièces de ruban d'une longueur d'environ 7 mm, elle sert aussi à fixer les étiquettes sur le fond des cartons à insectes.

Notez le "7mm"...

Maintenant dans l’antiquité, on suppose que l’aiguille devait être plus large à la base que près de la pointe (question de solidité, si pas en acier).
Si c’était fait manuellement ce devait plus ressembler au clou pour ferrer les chevaux (amincissement progressif mais aplati sur 4 cotés).
Mais comme la pyramide, en rotation, est assimilé à un cône...
icon_razz.gif
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Ecrit le: Jeudi 18 Novembre 2010 à 08h14 Posted since your last visit
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bonjour à tous,

C'est vrai que la photo n'est pas terrible, par contre je ne sais pas si cela peut t'aider, en haut de la photo, il à tracé des traits verticaux, qui pour moi representent une mise à l'échelle de 10/1. Ce qui vaudrait dire que l'auteur c'est appliqué à une certaine réalité.

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Ecrit le: Jeudi 18 Novembre 2010 à 08h17 Posted since your last visit
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Je vais être plus précis sur mes citations:

Texte provenant de Marc AUMISIER (extrait à but d'illustration):
user posted image

Texte provenant de Jacques RAVATIN (extrait à but d'illustration):
user posted image

On sait que ce dernier a eu accès à bien plus d'informations que Aumisier, provenant des écrits de A. Hatinguais lui-même; donc plus de précision. C'est là que le dessin est clairement indiqué d'une demi-sphère et dans le texte aussi; je ne l'ai pas inventé. C'est de là que sont partis mes raisonnements.

En effet si épingle camion peut désigner une épingle de 7mm de long avec une pointe plus effilée que la tête, je rappelle que Boutard a dit que les camions réalisés pour lui sans l'avoir consulté; a dit qu'elles étaient totalement inutilisables car pas sur les bonnes proportions: Boutard veut des camions qui ont une description PRECISE et pas n'importe laquelle du commerce.

Du coup le descriptif donné dans mes citations précédentes ne peuvent être les bonnes... il faut plus de source documentaire.


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Ecrit le: Jeudi 18 Novembre 2010 à 08h19 Posted since your last visit
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Citation (thx4 @ Jeudi 18 Novembre 2010 à 08h14)
bonjour à tous,

C'est vrai que la photo n'est pas terrible, par contre je ne sais pas si cela peut t'aider, en haut de la photo, il à tracé des traits verticaux, qui pour moi représentent une mise à l'échelle de 10/1. Ce qui vaudrait dire que l'auteur c'est appliqué à une certaine réalité.

A++

Oui, j'ai vu que c'était indiqué l'échelle, j'ai mesuré sur l'écran de l'ordi avec une règle mais évidemment vu que la photo est inclinée... impossible de retrouver les mesures; mais en gros ça semble correspondre aux valeurs indiquées sur le schéma (il n'y a pas de raison qu'elles soient fausses).

Mais ces épingles ne sont pas forcément les CAMIONS de son auto-générateur... car là elles sont recourbées (ce qui n'est pas le cas dans l'auto-générateur, l'usage était donc pour un autre montage....).


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Chercheur,

Supposition technique, Je suis celui qui monte les camions sur le cuir, dans la version bnf, pas de problème le cuir ou le caoutchouc est arrêté par la sphère

Dans la version croquis + explication de Ravatin, les choses se compliquent, les camions ne peuvent être tenus convenablement.

Je ne te parle pas de la version caoutchouc.... qui devait obligatoirement ressembler à celle de Aumissier,

Je pense qu'effectivement, en l'absence de LB et ont du faire la version Aumissier, plus logique dans le montage, mais à l'ouest de ce que voulait Boutard.
Par contre, pour la fixation avec la version (Ravatin LB), du cuir est indispensable un matériau semi-rigide, avec des trous plus petits que la circonférence de la sphère.
C’est très probable et bonjour le montage……..

Colombo icon_biggrin.gif

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Citation (thx4 @ Jeudi 18 Novembre 2010 à 09h05)
Dans la version croquis + explication de Ravatin, les choses se compliquent, les camions ne peuvent être tenus convenablement.

C'est en effet plus difficile; mais pas impossible, qui sait?


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Pas impossible, et probablement la bonne !

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Je lisais les revues IDATHEM plus en profondeur (je n'avais extrait que les éléments sur Boutard jusque là, n'ayant pas eu le temps de l'investir plus dans la lecture des autres articles). Les tests de Ravatin sur les ondes de forme l'amènent à conclure que certaines forment permettent de réaliser une dynamique qui pompe l'éther environnant. C'est alors pourquoi on peut mesurer (avec des appareils de radionique) l'émission de ces formes.

Pour le cône, il semble bien que certains angles au sommet permettent l'effet de pompe et d'autres pas. Donc notre rhombe, constitué de deux cônes accolés, c'est la même chose. Sachant que la forme était importante, j'ai bien respecté les proportions indiquées dans le brevet par Boutard:

cône du haut: hauteur = rayon de la base. Cela donne un angle calculé de 90° au sommet

cône du bas: hauteur= 3 x rayon de la base. cela donne un angle calculé de 36,87° au sommet

Les mesures réalisées jusque là sur l'expérience semblent montrer que rien ne se passe. C'est comme si la forme existante ne pompait pas l'éther. Du coup le fil inducteur parcouru par un courant, c'est pour mettre en mouvement ce flux densifié d'éther... qui ne doit pas être densifié car la forme ne correspond pas.

On m'a suggéré à plusieurs reprises que les dimensions indiquées pour le rhombe dans le brevet de Boutard pouvaient être VOLONTAIREMENT fausses afin de préserver un secret de fabrication. Sinon le brevet (qui avait été déposé à la demande de la société halpha qui voulait avoir un retour financier) pourrait être exploité par n'importe qui pouvant le lire à l'époque. Donc il est bien possible que ces proportions indiquées soient fausses, afin que l'angle ne donne jamais un appareil émissif et donc fonctionnel.

Je lis dans un IDATHEM:
Citation (IDATHEM n°1 @ janv-fév 2005 page 49)
Un cône d'angle au sommet 16° émet de l'avaecum et est une pompe à AE. Il en est de même pour un cône plein d'angle au sommet 74°

Ils ont mené des expériences et avec du matériel de mesure de l'émissivité radionique... ce que nous n'avons pas.

Si j'avais un tel matériel, je pourrais vérifier si la forme du rhombe réalisé émet ou pas. Et dans le cas contraire, on peut refaire un rhombe avec des cônes d'angle au sommet correspondant à des valeurs connues pour l'émissivité; en tenant compte qu'il faut un plus grand angle en haut que en bas pour avoir une tension magnétique (au sens de Boutard, différence de potentiel des flux d'éther ascendant et descendant). Il serait bien que j'arrive à récupérer une table des angles au sommet qui "émettent" pour les cônes, provenant des expériences du groupe Ark'all afin de pouvoir vraiment avancer plus et un schéma de construction d'un appareil de radionique pour mesurer l'émissivité!


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Ecrit le: Jeudi 18 Novembre 2010 à 13h27 Posted since your last visit
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La source Idathem n’en dit pas plus que la description d’Aumisier. Je dirais même qu‘elle interprète un peu, avec sa version H=2R…
Sinon cette forme rappelle le rhombe qui peut être un cône ou arrondi comme un toupie sabot, mais le rhombe est H=3R.
Attendons la doc BNF, il doit bien y avoir d’autres précisions.
Surtout qu’il y a une autre sorte de capteur (croissant), avec 2 cônes métalliques reliés par la base, puis recourbés à la main, pour la génératrice amplificatrice.
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Ecrit le: Jeudi 18 Novembre 2010 à 14h16 Posted since your last visit
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Citation (Gegyx @ Jeudi 18 Novembre 2010 à 13h27)
La source Idathem n’en dit pas plus que la description d’Aumisier. Je dirais même qu‘elle interprète un peu, avec sa version H=2R…
Sinon cette forme rappelle le rhombe qui peut être un cône ou arrondi comme un toupie sabot, mais le rhombe est H=3R.

Je ne comprends pas vraiment ce que tu dis là...

Idathem donnait une information dans un article sur les ondes de forme liées à certaines formes et sur la forme du cône il y avait cet aparté qu'avec 16° et 74° (complément à 90°) cela agit comme pompe à aether. Rien à voir avec les travaux de Boutard, ce sont les travaux du groupe Ark'all provenant de leurs propres expériences.

De quelle interprétation parles-tu avec H=2R?
Tu parles de quoi avec le rhombe H=3R?

Le rhombe du brevet de Boutard comme je l'ai rappelé (celui sur lesquel j'expérimente et réalisé par cisco) est constitué d'un cône H=R et d'un cône H=3R. Rien à voir avec Idathem. Donc je me demandais dans quelle mesure ces dimensions correspondent à un angle au sommet qui ne permet pas l'effet pompe à aether... Il faudrait avoir une table d'essais de cônes avec tous les angles possibles par pas et voir si nos cônes sont dans la table de ceux qui font pompe à aether...

Bref je n'ai pas suivi ton propos.


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Ecrit le: Jeudi 18 Novembre 2010 à 14h29 Posted since your last visit
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Pourtant je ne répète que ce que tu as déjà dit auparavant. icon_biggrin.gif

Je parlais des mesures du cône d’en bas.
H=2R correspond à la forme du camion sur le texte provenant de Jacques Ravatin.
Et du premier calcul que tu as effectué hier et pour une forme qui vient en premier à l’esprit.

Suite au brevet, on a vu qu’une virgule manquante, pouvait être primordiale dans la compréhension.
Là, Ravatin répète en partie strictement les termes de ce que rapporte Aumisier (Bizarre icon_rolleyes.gif ).
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Ecrit le: Jeudi 18 Novembre 2010 à 17h54 Posted since your last visit
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Non, pas bizarre; il utilise les documents de Hatinguais et de Aumisier (qu'il cite dans le début du document) pour source. Le fait qu'il soit plus précis tend à montrer qu'il a ajouté des informations provenant de Hatinguais à celles d'Aumisier.


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Ecrit le: Jeudi 18 Novembre 2010 à 23h07 Posted since your last visit
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Dans ce cône qui provient des documents de Hatinguais:
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J'ai mesuré l'angle au sommet avec le rapporteur qui est d'environ 37° et lorsque je mesure le rayon de la base et la hauteur à la règle j'obtiens le rapport Hauteur=3xrayon base à 0,1 près d'erreur de mesure, ce qui donne par calcul un angle au sommet de 36,87° en effet comme déjà fait pour le rhombe expérimenté.

Or ce schéma est indiqué par A. Hatinguais comme étant à l'échelle.
Cela signifie donc que le cône du bas du brevet de Boutard pour le rhombe est un cône émissif, qu'il n'y a pas d'erreur volontaire sur celui-ci. L'erreur pourrait donc être sur celui du haut (angle au sommet de 90°) concernant le rhombe!


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Ecrit le: Vendredi 19 Novembre 2010 à 00h02 Posted since your last visit
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Pour les mesures réelles, il me semble, après différentes lectures et rapport concordant, lire :

Hauteur : 339 mm

Base : 22? mm, mais 2/3 * 339 = 226 mm


Faut abattre un arbre... user posted image
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Ecrit le: Samedi 20 Novembre 2010 à 08h20 Posted since your last visit
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J'ai étudié très attentivement le document en question et lu d'autres choses dans d'autres documents de la BnF et il en ressort que:

1) Les dimensions déjà sont bien celles que tu indiques 339mm/226mm et le rapport est donc EXACTEMENT de 3 pour 1 entre hauteur et rayon
2) Les épingles camion sont bien recourbées pour l'expérience de la génératrice. Ce sont donc bien les bonnes épingles; et de plus leurs dimensions sont redonnées dans le document (pas très lisible mais on voit que ce sont les mêmes).

Donc en effet les camions ne sont pas des demi-sphères pais des sphères quasi entières, et elles sont recourbées; pas droites. Bon, ceci montre donc bien que les données de Aumisier ne sont pas correctes et qu'il faut se fier très peu à ce qu'il a écrit. Voilà déjà réglé cette question de savoir si les sources sont utilisables complètement.

Par contre Aumisier est le seul à dire que les camions sont en bronze, alors que Boutard dit dans son brevet qu'elles sont en laiton étamé seulement. En fait le document indique qu'elles sont en bronze phosphoreux étamées. Donc Aumisier était le plus proche de la vérité. Il n'y a donc pas que des choses à rejeter dans ce que dit Aumisier. Il faut en prendre et en laisser. Reste donc à faire le tri...

Bon ces histoires d'épingles camions étaient à but illustratif car l'expérience à laquelle elles servent n'est pas celle que j'ai engagé; le but était bien de comprendre la validité des sources. Pour le moment je suis concentré sur les proportions de la forme correcte du rhombe pour qu'il montre une activité avec l'éther. Les documents montrent bien que le rapport 3 pour 1 entre hauteur et rayon fonctionne. De plus dans d'autres documents des rhombes miniatures sont représentés en indiquant que la partie supérieure peut être une demi sphère ou un cône de même hauteur... cela fait donc bien le rapport 1 pour 1.

Donc ce que dit Boutard dans son brevet est LA MEME CHOSE que ce que rapportent ces documents de la BnF. Du coup cela signifie que le brevet ne serait pas FAUX sur ces données. Ce n'est pas là qu'il y a eu volontairement quelque chose d'erroné pour empêcher la reproduction. Le rhombe réalisé pour les tests respecte ces dimensions. En fait pas tout à fait...suite à une petite erreur de tournage le rapport hauteur sur rayon fait 1,16 sur la partie haute au lieu de 1 et fait 3,2 sur la partie base au lieu de 3. Est-ce que l'erreur vient de cette imprécision?


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Ecrit le: Samedi 20 Novembre 2010 à 15h23 Posted since your last visit
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Citation (Chercheur @ Samedi 20 Novembre 2010 à 08h20)
Donc en effet les camions ne sont pas des demi-sphères pais des sphères quasi entières, et elles sont recourbées; pas droites. Bon, ceci montre donc bien que les données de Aumisier ne sont pas correctes et qu'il faut se fier très peu à ce qu'il a écrit. Voilà déjà réglé cette question de savoir si les sources sont utilisables complètement.

Par contre Aumisier est le seul à dire que les camions sont en bronze, alors que Boutard dit dans son brevet qu'elles sont en laiton étamé seulement. En fait le document indique qu'elles sont en bronze phosphoreux étamées. Donc Aumisier était le plus proche de la vérité. Il n'y a donc pas que des choses à rejeter dans ce que dit Aumisier. Il faut en prendre et en laisser. Reste donc à faire le tri...

Page 300 d’Aumisier, le témoignage, à propos de la « génératrice automatique » est correct :
"une sorte de courte et grosse épingle en bronze doré. La tête est constituée par une petite sphère avec laquelle fait corps un cône d’un centimètre de hauteur environ. Le poids de la sphère est égal à celui du cône ; et le centre de gravité de l’ensemble se confond avec le centre du cercle d’intersection de la sphère et du cône. "

Bronze doré : donc pas, ou pas encore étamé.
Dans cette page, il n’est pas précisé que ces épingles soient courbées (ou droites).
N’oublions pas qu’Aumisier doit savoir comment devait être faites les épingles qu’il a fait livrer puisque ce fut l’objet de leur brouille, ensuite.
Alors, si les épingles furent courbées manuellement , puis étamées par la suite…

Pour le rhombe en bois :
Si le petit cône du haut est légèrement plus grand que prévu, rien n’empêche de l’arrondir en enlevant 3 à 4mm, car le haut de ce rhombe peut être de la forme toupie-sabot, préférentielle au cône. 45° était l'angle maxi pour le petit cône du haut.

Sur le grand cône la hauteur serait 5mm de plus que prévue ?
Donc l’angle d'usinage pour faire le cône était inférieur aux 18°43.
Personnellement, je te dirais que sur les graduations rouillées à 1° de mon tour, j’y suis allé au pif.
Maintenant est-ce que cela annule irrémédiablement les résultats ?
Tu sais les enroulements ne vont pas jusqu’à la pointe, avec le rembourrage, ils sont irréguliers en épaisseur…

Pour le métal des "camions":
Bronze classique : cuivre + 3 à 20% d’étain
+ éventuellement d’autres métaux.
Phosphoreux : avec une trace de phosphore
Etamé : on rajoute une couche d’étain.
Laiton étamé : cuivre + zinc à 40%, avec une couche d’étain en surface.
Il semble que l’intérêt de la matière soit surtout "cuivre+étain".
(L'ajout de phosphore permettant l'usinage au tour ?)

Et puis avec sa philologie, l’usage ancien était au bronze (airain), avec sûrement des impuretés non négligeables.

La fonte d'une cloche se fait à partir d'un moule dans lequel on versera un alliage appelé airain (78 % de cuivre et 22 % d'étain)
C’est peut-être ce bronze qui fait les bonnes résonances pour capter l’Ether ?
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Ecrit le: Jeudi 02 Décembre 2010 à 19h25 Posted since your last visit
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bonjour,

Votre travail sur louis boutard est remarquable mais incomplet quant à l'esprit .Et je sais ce dont je parle puisque j'ai travaillé sur le sujet pendant dix ans,notamment en publiant :la plus grande découverte de tous les temps de Maris et non pas d'Aumisier qui est un pseudo....

Je me suis interessé à l'histoire,aux brevets et aux successeurs (lire le trésor des templiers,la table d'Isis et le Temps et les O.V.NI où j'ai publié un brevet de louis Boutard déposé à L'I.P.I)

J'ai rencontré Madame Hatinguais ,fille vivant à Tours et j'ai pu obtenir les oeuvres complètes des notes mais après la mort de Monsieur hatinguais père,un institut Boutard a poursuivi l'oeuvre et les choses ont commençé à se gâter....

Parmi les savants Guy Thieux,jacques ravatin,dupré,kabire fidaali et bien d'autres se sont disputés,la famille c'est à dire la soeur de jacqueline hatinguais a gardé un troisième tome chez elle comme l'affirmait Ravatin;guy Thieux a remonté un appareil :un delta générateur qui marchait trés faiblement,Kabire fidali,avait à Clichy des épinglettes téta,duprré a gardé sous le boisseau des pages entières de montfaucon,annotées par Boutard,Madame dumont a confié à Ravatin un certain nombre de lettres qui ont été publiées mais l'enjeu était trop grand et les hommes sont les hommes...

Vous avez remarqué que les brevets étaient différents par rapport à la réalité:Armand hatinguais,grâce aux brouillons de Boutard les a rédigés,mais le consensus scientifique ne tolérait pas le jargon de Boutard et armand hatinguais a du s'exécuter.....

D'autre part ,une société alfa avait été fondé et les actionnaires réclamaient du concret,boutard était un chercheur et retardait les applications de sa théorie d'où un certain nombre de lettres incendiaires et un grand désordre pour les chercheurs à venir....

Enfin,l'institut Boutard a sombré,les chercheurs se sont séparés,Ravatin,Guy Thieux etc....

Outre la rapacité des hommes quelqu'ils soient,une lettre significative de Boutard donne pleinement la valeur de sa théorie;celui-ci écrivit à Armand Hatinguais,à la suite de la grande expérience pour le féliciter d'avoir recréer :la vie mais il l'avertit qu'il serait impensable qu'il se serve de ses découvertes pour en faire des applications locomobiles....Les expériences de Boutard ne sont pas reproductibles....Elles font partie des Mystères anciens et adaptées aux temps modernes,elles ne peuvent servir à rien sur le plan de la rentabilité....

Pour vous donner une image,Louis jobard,directeur de l'académie royale de Belgique,écrivait à son confrére victor Meunier,au siècle dernier:Je tiens une découverte qui m'effraie:il existe deux électricités,l'une est aveugle,elle est régie par les métaux et les acides,l'autre est intelligente..."
Boutard a découvert la seconde et SEUL,lui,pouvait travailler avec elle...

Bien à vous
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Ecrit le: Jeudi 02 Décembre 2010 à 20h04 Posted since your last visit
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C'est très intéressant d'être en communication avec quelqu'un qui comme vous a travaillé de près avec ces personnages et écrit des ouvrages.

Beaucoup des choses que vous dites et des noms que vous évoquez ne me sont pas inconnues pour avoir pu échanger avec certains des protagonistes cités.

La rentabilité n'est pas l'idée directrice de ce travail; mais par contre pourquoi dites-vous que seul Boutard pouvait faire fonctionner ses machines? Elles fonctionnaient seules, une fois correctement réglées, non?

Guy Thieux à qui j'ai parlé ne m'a jamais dit avoir reproduit l'auto générateur. Il m'a dit bien des choses mais pas ça. Je vais le recontacter, voir ce qu'il en dit. Kabire Fidali, c'est un nom que j'ai entendu deux fois; mais jamais je n'ai pu contacter cette personne, vous savez comment le joindre?

PS: Guy Thieux m'avait en effet dit que Aumisier était un pseudo pour Marise.

Etes-vous sûr qu'un auto générateur ait été reproduit? A priori jusque là c'est resté en attente de réalisation. Si toutefois c'était le cas, cela signifie bien que les machines de Boutard marchent sans Boutard. L'auto générateur fonctionne faiblement d'après Boutard, donc cela serait normal. Il faut ensuite amplifier son courant avec des amplificateurs, le montage à croissants, etc.

Que savez-vous des réalisations concrètes apportées?

Les épinglettes theta en effet j'ai pu finir par en voir (les camions) et les documents Hatinguais en donnent les dimensions précises; donc ce point est réglé. Mais cela ne signifie pas que je puisse m'en servir (je n'en ai pas en nombre à disposition). Il reste ces soucis de production, trouver une entreprise qui sache faire ça.

En fait il y a bien plus d'information sur tout ceci dans la partie privée des forums où ceux intéressés par le sujet se sont manifestés.

Pour revenir à ces travaux, vous avez été partie prenante de l'institut Boutard vous aussi?

Merci de votre passage ici; on essaie de poursuivre le mouvement de re découverte.


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Ecrit le: Lundi 13 Décembre 2010 à 17h27 Posted since your last visit
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A la façon Louis Boutard,
présentation du rhombe percé, avec une sculpture bois du Sénégal.


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Ecrit le: Vendredi 24 Décembre 2010 à 15h18 Posted since your last visit
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Pour faire réponse au message de taillefer qui a publié Marc Aumisier dans un de ses ouvrages et qui dit:
Citation (taillefer)
D'autre part ,une société alfa avait été fondé et les actionnaires réclamaient du concret,boutard était un chercheur et retardait les applications de sa théorie d'où un certain nombre de lettres incendiaires et un grand désordre pour les chercheurs à venir....

J'ai fait la compilation de lecture des lettres de Mme Dumont échangées avec Louis Boutard (ils étaient amis d'enfance et la famille Dumont a pourvu à la subsistance des Boutard, Louis et ses soeurs pendant des dizaines d'années) sont disponibles sous la forme d'une compilation des lettres effectuée par Mme Dumont même, et donnée à Jacques Ravatin. ceci a été publié dans le livre de Ravatin "L'émergence de l'Enel ou l'immergence des repères - La théorie des champs de cohérence - Les formes" avec le pseudonyme de Vladimir Rosgnilk, dans le tome 4. L'ensemble de la compilation dans le tome 4 est constituée de 250 pages au format A4 dactylographiées, et je mets ici une synthèse et des extraits choisis montrant à quel point les accusation de Marc Aumisier (pseudonyme de Maurice Maris) sont totalement injustifiées.

On voit les intérêts en jeu qui n'ont été que des bâtons dans les roues pour Boutard au contraire de l'aide que Marc Aumisier dit avoir déployée... on voit que contrairement à ce que dit Aumisier, Boutard a eu une santé précaire qui ne lui a pas permis de travailler; ni les moyens de le faire; et que la guerre a détruit beaucoup de choses; arrêtant aussi définitivement la recherche expérimentale de Boutard qui a dû laisser Hatinguais tout refaire seul. Bref voici une deuxième version des faits. L. Boutard écrivait des courriers plusieurs fois par semaine à la famille Dumont et on a un suivi pas à pas de sa vie. Ils se sont vus plusieurs fois aussi physiquement, bravant les pénuries d'essence, la guerre ou autre pour se revoir dès que possible. L'amitié très forte qui les lie fait d'eux des confidents intimes de L. Boutard; ce qui nous permet d'en apprendre beaucoup sur sa vie.

Les pages citées en référence sont les pages du tome 4 précédemment cité.


Maris et Boutard se connaissent:
p1123
Citation (Mme Dumont)

Malgré sa discrétion, Louis Boutard était très connu à Alger - son compatriote Maris, intéressé par ses travaux, venait le voir très souvent, étant au Gouvernement générale de l'Algérie, ministère du commerce et de l'industrie. Maris connaissait beaucoup de monde et voulait toujours présenter le savant à ses amis. Louis Boutard refusait la plupart des invitations mondaines - très "à cheval" sur les convenances, il était parfois obligé d'accepter certaines invitations pour ne pas désobliger les gens mais il ne s'y amusait guère. Son temps était trop précieux.

A côté de cela, il était d'un abord facile quand il se promenait pour se détendre. Homme d'une grande politesse, d'une honnêteté rigide, il était toujours prêt à rendre service. Il accueillait chez lui, à sa table, tous les jeunes gens de son village qui étaient appelés en Algérie, pour leur service militaire et qui se trouvaient bien désemparés là-bas


Maris créé la société Alpha et recrute les sociétaires - fausse sécurité pour Boutard:
p1127 à 1130
Citation (Mme Dumont)

Plusieurs amis de L.B., dont Maris qui suivait de très près les expériences, voyant le parti que l'on pouvait tirer de cette découverte, conseillèrent au savant de constituer une Société - on exploiterait l'halfa pour permettre à L. Boutard de se consacrer à ses travaux et on lui faisait miroiter qu'il n'aurait plus à se soucier de son pain quotidien ni de celui de ses soeurs. Maris se chargeait de trouver des membres pour la société en France, il ne manquait jamais de venir voir sa cousine, Emilie, devenue Mme Vigeaut, qui tenait un gran magasin de nouveautés à Connerré (Sarthe).  Elle était veuve, avec deux filles, son mari ayant été tué à la guerre, en 1918, au moment de l'armistice. La fille de monsieur Maris, Janine, chantait très bien; elle avait cultivé sa voix et même, à l'Opéra d'Alger, elle avait remplacé au pied-levé une cantatrice empêchée par un accident. La famille Maris était donc à Connerré chez leur cousine et ce soir-là, ayant invité quelques amis, Janine Maris se faisait entendre dans son répertoire. Tout à coup, on sonne à la porte. C'est monsieur Potier, un charcutier ou plutôt un industriel en rillettes de Connerré qui vient demander à Mme Vigeaut: "Quelle est la personne qui a une si belle voix?" Il l'a entendue en passant dans la rue et il est conquis. On el fait entrer et on passe la soirée ensemble. C'est ainsi que Maris fit, en 1931, la connaissance de Potier qui jouera un si triste rôle dans la société "Alpha".

En 1932, monsieur Potier amène lui-même, dans une luxueuse voiture, les Boutard à Poncé. IL sait tout sur le savant, Maris lui a tout expliqué. Maris a certainement, au début de leur amitié, été un ami sincère et admiratif de Louis Boutard et il a cherché à l'aider. Mais il était impatient de faire connaître les découvertes de son ami, pensant peut-être qu'un peu de gloire rejaillirait sur lui. Cette impatience s'est développée au cours des années, ce qui explique sans doute les actions lâches de la fin de sa vie: divulguer, en dehors du Savant, les découvertes dont il avait été témoin. Quant à Potier, l'homme d'affaires, je pense qu'il n'a jamais été désintéressé comme il le faisait croire au début (il allumait sa cigarette avec un billet de cent francs pour montrer qu'il ne tenait pas à l'argent, sous les yeux ébahis et réprobatifs des Boutard) mais qu'il attendait son heure pour transformer les découvertes en affaire fructueuse.

A Poncé, le châtelain, le Docteur Latron, connaissait de nom Louis Boutard. En effet, son fils avait fait son service militaire en Algérie, où d'ailleurs il rencontra sa femme. Comme tous les jeunes de Poncé, dans ce cas, il avait été reçu à la table des Boutard. Louis Boutard, pendant son séjour à POncé, alla donc avec mon père faire une visite au Docteur Latron. Ce dernier, apprenant qu'une société se montait pour permettre la poursuite des travaux, demanda à en faire partie. C'est ainsi qu'il se fit admettre dans la société "Alpha", société qui se constituait par actions et qui, en fait, sera constituée l'année suivante: Juin-Septembre 1933.

Mais en décembre 1933, Louis Boutard tombe gravement malade de l'ulcère du duodénum qu'il traîne depuis son enfance. Lui-même raconte : "Après une journée exténuante d'étamage à l'amalgame (traitement et procédé par moi découverts) sur des milliers de petites pièces d'acier d'une forme particulière, usinées aussi de mes propres mains, je suis, en pleine nuit, à toute extrémité. Le supplice du sifflement des oreilles se déclenche brusquement et depuis, nuit et jour, sans répit d'une seconde, je perçois ce crucifiant sifflement du torrent circulatoire de mon sang."

Comme je l'ai dit, c'est un grand malade qui revint au pays natal pendant le mois d'août de cette année 1934. En avril 1935, très malade encore (on ne croyait pas qu'il puisse supporter la traversée), il est transporté d'Alger à Cannes où Potier l'attire dans un véritable guet-apens, lui promettant monts et merveilles. Le 5 août 1935, n'ayant plus que quelques heures  vivre, dit-il dans sa lettre du 27 Avril 1946, il est opéré in extremis par le Maître Jouffray, gastro-entéronomie. Il échappe à la congestion et à la péritonite. Jusqu'en juin 1936, ne pouvant s'alimenter, il reste entre la vie et la mort. Par faiblesse les muscles des entrailles gastriques, au niveau des sutures (une énorme longitudinale et sept transversales) cèdent et l'estomac sort, tirant sur la suture d'anastomose gastéro-intestinale. Deuxième opération en juin 1936: l'estomac est remis en place, les muscles sont reséqués et recroisés.

Dès Septembre, avec un souffle de vie, il reprend le travail de construction d'appareils expérimentaux à la villa "Monterey", où Potier loge les Boutard depuis leur arrivée à Cannes. Mais la société Alpha, constituée "pour permettre à monsieur Louis Boutard de poursuivre et achever en toute quiétude ses études philologiques et ravaux expérimentaux", ne le paie plus en 1935 et 1936 parce que, deux fois opéré, il ne peut plus travailler.

Fin janvier 1937, Mr. Potier, dont les "affaires" vont mal ("ce n'est plus le million de bénéfices nets annuels, dont il se vantait, en me disant que sa générosité d'amitié à mon égard, et purement bénévole, était exactement pour lui de la valeur d'une "feuille de papier à cigarette" (sic)" (citation LB)), le met à la porte de Monterey ainsi que ses soeurs, parce qu'il refuse de se faire soigner par une guérisseuse.

[...]

Fin février 1937, L. Boutard vient habiter la villa "Madelon" grâce à l'amitié d'un gestionnaire de villas - cette fois il exige que jouent les statuts de la société A. Il est payé 3500F par mois, tous frais restant à sa charge: loyer, assurances, conservation du matériel-laboratoire, impôts; il lui reste 1500F par mois pour vivre à trois personnes.

En 1937 et 1938, il travaille dans toute la mesure du possible, mettant au point d'importants appareils expérimentaux, toujours construits de ses mains, malgré la lutte de chicanes perfides engagée par Potier. Deux années consumées en interminables avocasseries et écrivailles pour répondre aux  imbéciles et déloyales manoeuvres et conclusions d'un "juriste" en droit nègre qui soutient en charabia qu'il ne doit pas être payé du tout. Eeche complet. Potier démissionne et essaye d'atteindre L. Boutard autrement.


Boutard vit le début de la guerre - lui et Maris se fâchent:
p1132
Citation (Mme Dumont)

J'ai laissé les Boutard à la villa "Madelon", Parc Alexandre III, mais en août 1939, la guerre éclate. A la débâcle de juin 1940, Cannes est immédiatement bombardé par avions italiens, notamment autour de la villa "Madelon". Tout est descendu, entassé dans les caves. Impossible de se livrer à un travail d'étude et d'expériences. La famine sévit, horrible. Il faut cultiver soi-même pour se nourrir. Il n'est plus payé du tout. Dès octobre 1939, le versement à l'appel régulier de la deuxième annuité obligatoire, décrété àç l'unanimité chez Maître Copper-Royer, est refusé par les "honorables" sociétaires, sauf par monsieur Hatinguais qui verse ponctuellement sa quote-part et par monsieur Corgier, souscripteur de 15 actions exactement libérées, modeste mais noble contre-maître tonnelier, médaille militaire et chevalier de la Légion d'honneur sur les champs de bataille de 1914-18, parti simple soldat, revenu officier avec cinq citations dont deux à l'Ordre de la Nation, maître-ouvrier et collaborateur manuel gratuit pour moi, dont jai refusé la cotisation empressée.

Pour réduire les frais de loyer, d'impôts, etc, je trouve, grâce au dévouement d'un ami, monsieur Louis Cros, le gardiennage d'une villa ancienne, les "Tenuis", 21 avenue de Lérins, en plein cap de la "Croisette", première et dangereuse zône de guerre - au milieu des alertes incessantes, diurnes et nocturnes, et attaques par avions depuis l'occupation italienne à laquelle succède l'allemande.

Ils vivent en sous-sl. Prévoyant le pire, il démembre et désappièce ses appareils d'expérience, et détruit les notes afférents.

En octobre 1941, Louis Boutard se fâche avec monsieur Maris (président girouette de la Société Alpha, comme il le nomme). Maris a quitté l'Algérie et est venu habiter Cannes pour être plus près du savant. Il le harcèle pour lui faire publier ses découvertes. Il affirme que le nouvau mode de paiement de Louis Boutard décrété chez Me. Copper-Royer n'est pas obligatoire, mais bénévole, ce qui est faux. Il publie lui-même un livre sur les travaux de Louis Boutard, sans l'autorisation du savant, il lui fait dire, dans cet ouvrage, des choses qu'il n'a jamais dites. C'est un tissu d'erreurs et de mensonges. L. Boutard est à bout de patience. Il lui intente un procès devant la juridiction de Grasse, qu'il gagnera quelques années plus tard.


Boutard ne tournait pas les pièces en bois lui-même:
p1136
Citation (Mme Dumont)

le 1er avril 1943, il nous écrit qu'il s'occupe depuis quelques temps à tout faire agir pour faire revenir de déportation et rendre à son atelier le tourneur sur bois qui travaillait pour lui, dans les modelages nécessaires pour ses appareils, un Grec, père de famille, de trois fillettes françaises, artisan hors ligne, le seul tourneur de tout l'arrondissement de Grasse.


Boutard ne peut plus accéder à son matériel qu'il a dû mettre dans la cave depuis 1940:
p1138
Citation (Louis @ Boutard)

Ce même mois: octobre 1943: "Je ne suis plus occupé qu'à trouver un abri, position de replis, car on s'attend d'un moment à l'autre, à recevoir l'ordre d'évacuer qui a déjà été donné par tout ce qui est la bordure de mer de la Croisette, et pour la pointe de celle-ci, en face des îles de Lérins, dont le monastère évacué a changé "d'occupants": canons d'Eglise ont fait place aux canons allemands. Grâce à un ami, au dévouement absolu, peut-être trouverons-nous vers le Cannet, tout proche, le refuge provisoire d'où l'on pourrait revenir voir ce qu'il advient de tout le matériel, mon seul trésor: livres d'études rares, notes manuscrites, appareils expérimentaux irremplaçables.


Boutard continue à monter ce qu'il peut, même si il ne peut accéder au reste de son matériel, en prévision future:
p1143
Citation (Louis @ Boutard)

A l'embouchûre du Var, par la lourde faute des lourds militaires "occupants" l'explosion provoquée d'une bombe d'avion non éclatée, a fait sauter tout le dépôt de munitions sous les gradins de l'Hippodrome de Nice, que le bombardement aérien n'avait pas réussi à atteindre. Malgré cela, je me suis remis stoïquement à isoler à la main 100 mètres de fil de cuivre nu (vieille épargne de cuivre, trésor de fournitures) avec une guipe de vieux fil de coton de ce même vieux trésor; autrement dit: à reprendre les travaux d'appareillage.


Boutard souffre de divers maux qui lui pourrissent la vie et continu ses recherches malgré tout avec courage:
p1160,1161,1162
Citation (Louis @ Boutard)

malgré le supplice incessant des sifflements d'oreilles par la "névrite" dont je suis affligé, je résiste encore, comme seul peut résister un "intellectuel" a décelé maintes fois le Docteur Stehelin -interne de Paris- alors qu'un manuel, un musculaire n'aurait pas résisté et ne serait pas debout comme moi, quand même.


Boutard retrouve ce qui reste de ses appareils après que les allemands aient évacué:
Citation (Louis @ Boutard, 8 septembre 1944)

Dès le 8 septembre, j'ai fait l'impossible pour aller aux "Tenuis" au milieu de la Croisette, dont le cap "inexpugnable" fortifié (voir la muraille de l'Océan) de la "forteresse Europe" a terriblement été atteint par les bombes, les obus de tous calibres et l'explosion des mines enterrées en largeur sur les deux rivages. Plusieurs villas sont rasées ou décapitées.

[...]

Sur le fouillis des débris amoncelés de mes fournitures et accessoires de laboratoire, si soigneusement, minutieusement classés, emboîtés et rangé dans une pièce claire du sous-sol, un immense très beau drapeau français d'étamine pour pavoisement, avec sa dresse marine, a été descendu des combles, lacéré et jeté! C'est la signature "Boche"!

[...]

Appareils, livres d'étude, notes manuscrites ont été fouillées et farfouillées, mais non emportés ni détruits par la soldatesque des batteries en déroute, du 17 au 22 août, à la "Matacelle" démantelée, léchée par l'incendie, soldatesque en quête seulement d'aliments et de vêtements, qui nous ont été tous pris, y compris une tri-loupe, compagne de toute ma vie, en mes exploitations.


Maris a perpétré des illégalités les unes après les autres et Boutard en est victime:

p1163 et 1165
Citation (Louis Boutard @ lettre du 27 août 1946 à la famille Dumont)
Durant ce temps, de fin octobre 1942 au 12 août 1945, à Alger, où il a fui "pour manger" et "assurer le fonctionnement légal de la société A" (a écrit Maris) après avoir obtenu du Gouvernement l'autorisation de s'y rendre en se prévalant du titre comique de "Président directeur général" de cette société, qu'il qualifie lui-même en cette occasion de "Société de recherches scientifiques" pour obtenir cette autorisation, le Sieur Maris n'a plus qu'un seul souci: faire annuler la délibération de 10 octobre 1938 qui l'oblige à verser sa quote-part. Alors qu'aucune communication n'est plus possible, depuis le 3 Novembre 1942, entre la France et l'Algérie, il imagine la convocation à ALger de "Conseils d'administrations" et "d'Assemblées générales" fictifs, qui n'ont jamais été tenus qu'en son imagination frauduleuse, sans que les deux administrateurs autres que lui, MM. Hatinguais et L. Boutard, puissent être avertis, non plus que la majorité des "sociétaires" résidant en France, me remplace sans autre forme de procès  comme administrateur par un nommé Paul Beau, neveu par sa femme de feu le "belge" Deléphine (Jeanne Maris avait épousé un belge) souscripteur de 5 actions non libérées, auquel il cède par vente fictive le nombre d'actions requis par la Loi pour être administrateur; annule de son "propre" chef la délibération du 10 oct 1938; et, le 20 mai 1945, après la reprise des relations franco-algériennes, appelle illégalement le 4ème quart, menaçant les retardataires (notamment ceux du 3ème quart: Prouts et Latron) dans le but:

1°) de se rembourser lui-même (comme il l'indique exprèssement dans un décompte cynique du 25 février 1943) du seul versement qu'il ait été contraint d'effectuer par ses acolytes;
2°) de payer les impôts trimestriels très élevés d'enregistrement;
3°) éventuellement d'engager une action judiciaire à mon encontre!!!.

Ce 4ème quart n'a jamais été versé, par personne. Le 1er quart a servi à payer l'acte et les impôts de constitution de la Société: plus de 40.000F!

La majeure partie des deux autres quarts est partie en impôts de plus en plus lourds, paperasseries imprimées incessantes de mise des statuts en harmonie avec les décrets-lois, consultes payantes d'avocats, litiges et arbitrages (15.000F) entre Maris et ses trois anciens comparses, "amis" amenés par lui, etc.

Enfin, satisfait de lui-même, l'"honorable" Maurice Maris publie à ALger en 1944, sous le faux nom anagramme de Marc Aumisier, un ouvrage broché où il divulgue l'existence et la nature de mes travaux volontairement tenus secrets, condition de non publicité qui est la condition première exigée par la loi pour l'obtention d'un "brevet" - qu'il m'est dès lors interdit de prendre - lui qui me sommait d'avoir à prendre "brevet" pour des travaux en cours inachevés!!!

Sans aucun traitement depuis 1940 de la part d'une société quelconque, la malhonnête Société fantôme "alpha" ayant cessé d'exister, c'est dans trois pièces de ce refuge gratuit tant bien que mal restauré que nous vivons, mes soeurs et moi, dans la misère qui depuis six ans sévit en cette région stérile, du reste de nos maigres économies, dérisoires dans le coût éfrené, sans limites, de l'abominable vie actuelle de "libert" grâce aux subsides charitables de quelques Vrais Amis - aussi nobles que généreux ceux-là - dont Monsieur l'Ingénieur Hatinguais qui, en outre, a fait pour moi gratis des centaines de mille francs de difficiles travaux techniques, et Monsieur et Madame Dumont, auxquels nous devons d'être encore de ce triste monde. (de 74kg j'avais été réduit au squelette de 45kg).

La déchéance et la dissolution de la Société A sont acquises:
1) parce qu'elle est illégale et nulle du fait que 200 actions ont été attribuées au sieur Maris sans aucun apport de sa part;
2) parce que les sociétaires ont rompu le contrat social en ne teat par leurs engagements;
3) en raison des illégalités sur illégalités perpétrées par Maris à Alger durant la guerre;
4) parce que les impôts trimestriels d'abonnement à l'enregistrement ne sont plus payés.

Tous les magistrats, juristes (dont Copper-Royer) et hommes de loi qui me connaissent et savent ce que fut cette société négative, m'ont dit que j'étais d'une scrupuleuse droiture et déclaré ma position inattaquable. Un dossier bien plus volumineux, aux faits complets bien plus énormes encore a té éconstitué, dont un haut magistrat a eu connaissance, pour être remis ès mains de la Justice.



On apprend ensuite que L. Boutard n'a jamais pu déballer ses appareils qui sont restés dans des sous-sols, et ont aussi été en partie abîmés par des rats. C'est A. Hatinguais qui a emporté en voiture et en plusieurs fois les machines vers Sèvres et qui s'est attelé à leur restauration pas à pas durant les années restantes. L Boutard n'a plus jamais revu ses machines montées. A. Hatinguais remettait tout en état et façonnait lui-même des nouvelles pièces. Il faisait cela à ses heures, alternant les voyages entre Cannes pour voir Boutard et chez lui.

Boutard, qui n'a plus de moyen de subsistance survit durant toutes ces années jusqu'à sa mort en 1958; grâce aux colis alimentaires que la famille Dumont envoie chaque semaine et même plus parfois, sans jamais s'arrêter, pendant donc 20 ans. L. Boutard n'a que des aides maigres des services publics et il est affligé de problèmes de santé si fréquents qu'il passe près de la mort plusieurs dizaines de fois. La sécurité sociale n'existe pas et ce sont la famille Dumont et A. Hatinguais qui l'aident financièrement. Vivant dans la misère, sans moyen de subsistance, souffrant à la fois d'un oeil aveugle et d'une perte quasi totale de la vision de l'oeil restant, ne pouvant manger; souffrant de névrite qui le fait vivre dans un bruit incessant qu'il entend dans sa tête (problèmes de circulation). De plus, renversé par une motocyclette il a de nouveaux problèmes de santé graves et ne cessera d'être opéré et de souffrir toute sa vie. (gangrène de la main, et autres soucis graves en plus du reste des problèmes intestinaux, etc). L. Boutard ne peut plus jamais mettre la main sur ses expériences. Il n'a pas les moyens de s'acheter du pain.... alors du matériel de montage! A. Hatinguais est le seul à faire cela chez lui.

Pendant ce temps, pendant des années, Boutard fait ce qu'il peut avec les livres qui lui restent (beaucoup ont dû être brulés car complètement pourris dans le sous sol ou l'eau et les rats avaient fait leur oeuvre). Il écrit les "prolégomènes" sous la forme de centaines de pages et illustrées par plus de 17000 photos que Hatinguais a fait reproduire pour lui.

Boutard n'a de cesse de vouloir terminer cette oeuvre et que Hatinguais finisse de remonter les machines avant sa mort, Boutard lui prodiguant tous les conseils (mais Boutard est à cannes et Hatinguais à Sèvres). Boutard est stressé à l'idée de mourir avant d'avoir pu tout transmettre à Hatinguais et il voit que ce dernier, bien que travaillant d'arrache-pied, ne le fait que dans ses temps de loisir. Boutard voit bien que ceci ne permet pas au projet d'avancer assez vite.
Il indique plusieurs fois que haintiguais ne se rend pas compte qu'il vieillit et que les années passent et que si tout n'est pas en état avant la mort de Boutard alors cela sera de nouveau perdu à jamais.

Boutard inquiet encore une fois pour la vitesse d'avancée des travaux de Hatinguais:
p1339,1340
Citation (Mme Dumont)
Citation (Louis Boutard)
Je vous griffonne ces lignes informes à tâtons, car depuis fin Octobre je suis aveugle, sans avoir pu lire moi-même vos deux chères lettres. La visite de monsieur Hatinguais, fin Octobre, tout en me rendant heureux m'a malheureusement tué, par l'effort que j'ai fait dépassant mes forces, pour en finir avec sa torpeur qu'il fallait secouer une fois pour toutes".

Il avait l'impression que Mr. Hatinguais ne se rendait pas compte du "Trésor qu'il mettait entre ses mains" et que son disciple n'avançait pas le travail comme il aurait pu le faire - il ne manquait ni d'enthousiasme, ni de compréhension mais il semblait ne pas voir qu e le temps lui était compté et que bientôt le Maître ne serait plus là pour le diriger.


Boutard dit qu'il faut une vie pour mener à bien les travaux expérimentaux et une autre pour les recherches linguistiques qui sont afférentes et qu'il ne peut mener les deux. Donc il mène la recherche avec les livres qu'il avait déjà et Hatinguais mène les expériences. Il a aussi dit qu'ensuite il faudrait une vie pour en faire la publicité, faire connaître la doctrine au public, aux scientifiques, convaincre, faire des démonstrations, etc. Il se sentait dépassé par l'ampleur de la tâche et aurait souhaité être épaulé. Lui aurait fait ce que lui seul pouvait faire: les recherches philologiques pour redécouvrir, et d'autres le reste.

Les Dumont sont invités par Hatinguais à voir l'auto générateur enfin remonté et fonctionnel chez Hatinguais; ainsi que la production de la "manne" (molécules organiques produites par les courants magnétiques dans l'eau). Donc Hatinguais a du succès dans le travail de restauration, mais tout ne sera pas remonté, loin de là, à la mort de Boutard. La preuve que les appareils de Boutard fonctionnent bien de manière objective et pas par la magie de Boutard qui était loin de là et n'y touchait pas: Hatinguais a travaillé seul dessus durant des années.

Hatinguais avait fait les plans et schémas des appareils, qu'il avait envoyé à Boutard pour que ce dernier rédige les prolégomènes, travail qu'il a mené pendant plus de 15 ans avant de mourir. Il disait qu'il lui fallait plusieurs jours de recherche pour écrire une ligne et il avait écrit des centaines de page.

Pour ce qui est de la divulgation de ses connaissances:
Citation (Mme Dumont)
N'oublions pas que notre savant ne voulait divulguer que la Doctrine complète et non la faire connaître par lambeaux. C'est ce que Maris n'a jamais compris: il voulait, au contraire, publier ce qu'il avait glané au cours de ses années d'intimité avec Louis Boutard, pour le rendre célèbre et lui-même, du même coup.


En effet des lettres de Boutard indiquent bien que si il gardait secrètes les connaissances, ce n'était pas pour en priver l'humanité mais parce qu'il voulait donner un travail accompli, achevé; lorsqu'il serait fini. C'est pourquoi il travaillait pendant des années à ses prolégomènes, afin que l'humanité hérite de ces connaissances; qu'elles ne soient pas perdues.

Sur son lit de mort, il a demandé à Hatinguais de finir cette oeuvre de divulgation; Boutard voulait que l'humanité profite de son travail. Il disait bien que lui seul était à même de mener ce travail de RECHERCHE qui permettait de redécouvrir tout ceci, mais n'a jamais dit que personne d'autre ne pourrait UTILISER le résultat de ses recherches. Au contraire, il a dit qu'il faudrait plus de 50 ans avant que ses découvertes ne puissent permettre à ré-ouverture de ces connaissances qu'il avait découvertes et soient appliquées. Cela nous mène à environ 2010 et après... on y est non?
Il a aussi ajouté qu'il faudrait plusieurs siècles avant que toute cette connaissance n'ait été pleinement rendue à la civilisation qui l'utiliserait comme avant à l'époque Dorienne. On est donc au début de la ré découverte (de ce qu'il avait déjà fait).

p1343,1346,1349
Citation (Mme Dumont)

Louis Boutard laissait à son disciple A. Hatinguais une quantité inestimable de documents, le fruit de toute une vie de recherches à un plus haut niveau. Conscient de la valeur de cet héritage, A. Hatinguais se mit au travail. Le 6 août 1959, il écrivit à mon mari:

Citation (Armand Hatinguais)

"... Quelque peu dérangé par les congés, par toutes mes obligations familiales et professionnelles, je continue de mon mieux à mettre au point l'exécution du plan du très gros travail (de "bénédictin") destiné à la présentation éventuelle et à la poursuite de l'Oeuvre de notre grand Ami disparu, livrée hélas! non progressivement, mais en bloc, sans qu'il n'en ait jamais rien voulu publier. J ene vous cache pas que c'est très difficile: tout est à reprendre, à corriger, à analyser puis regrouper en synthèse, et enfin à résumer. C'est, en effet, beaucoup trop important pour être assimilable par quiconque, en première lecture. J'ai donc été amené à envisager (comme tous les Centres de l'Antiquité Sacrée) une initiation à plusieurs degrés, en plusieurs phases de temps et à entreprendre en premier lieu, un exposé aussi succint que possible, mais donnant une idée générale de l'ensemble, avec des extraits, des pointes poussées en profondeur, pour témoigner de l'érudition du Maître, sans toutefois en accabler le lecteur; il faut éviter que celui-ci soit amené à conclure inévitablement qu'il n'est pas compétent et ne peut s'intéresser à une question aussi vaste et aussi bouleversante.

Il est évident que ce sera très difficile, personne n'étant compétent pour juger d'un travail génial, de 60 ans, personne ne pouvant l'être ni le devenir sans prendre le temps nécessaire, comme moi-même, durant 35 années consacrées presque exclusivement à y penser, à croire, à douter, à rectifier, à noter, classifier, expérimenter, etc... En deuxième lieu, si quelque éditeur ou personnalité intéressée peut m'y aider, je pourrais préparer une édition de l'ensemble des travaux philologiques, paléographiques et épigraphiques les Prolégomènes); en 3ème lieu, je l'attaquerais à la mise au point et publication de la doctrine scientifique, et enfin, 4è, pourraient être entreprises les applications expérimentales avec le concours de savants ou chercheurs de toutes disciplines. Tels sont mes projets, au retour d'un bref congé, passé à réfléchir en paix."


[...]

Louis Boutard s'éteignit donc à l'hôpital de Cannes à l'âge de 78 ans et monsieur Hatinguais, son disciple et héritier ramena à Sèvres la précieuse bibliothèque et l'énorme documentation du Savant. Les appareils étaient chez lui depuis une dizaine d'années et fonctionnaient. Au cours de nos visites, monsieur Hatinguais nous avait fait plusieurs expériences.

Après bien des hésitations, le fidèle disciple déposé à la Bibliothèque Nationale un premier Tome qui donnait une vue d'ensemble de l'Oeuvre: "Avec Louis Boutard, retour aux sources méconnues". Quelques années plus tard, il fit un second tome et il voulait en préparer un troisième quand la mort le surprit à l'âge de 88 ans.


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Citation (taillefer @ Jeudi 02 Décembre 2010 à 19h25)
guy Thieux a remonté un appareil :un delta générateur qui marchait trés faiblement

Je l'ai contacté et il m'a dit qu'il n'a fait qu'être les mains de A. Hatinguais dans sa vieillesse, à faire l'assemblage des pièces que A. Hatinguais ne pouvait plus monter car trop âgé. Ce dernier avait en effet, suite à diverses raisons, démonté les engins qui étaient à remonter.

Le matériel en question était donc celui de A. Hatinguais et est resté sien. G. Thieux n'a donc pas de matériel dupliqué à sa disposition comme aurait pu le faire croire votre phrase; il a donné un coup de main (un gros vu qu'il a fait le travail, mais encore une fois sous supervision de Hatinguais, lui servant seulement de manoeuvre).

Citation (taillefer)
Boutard a découvert la seconde et SEUL,lui,pouvait travailler avec elle...

G. Thieux m'a confirmé lui aussi, comme l'ont fait déjà la famille Dumont qui a été en contact avec Boutard tout le long de sa vie et sont allés chez Hatinguais lorsqu'il habitait Sèvres, que l'autogénérateur Delta fonctionnait. Il produisait les effets annoncés, et Boutard n'était pas là, Boutard habitant Cannes pour ces premiers témoignages des Dumont; de plus le remontage a eu lieu 20 ans après la mort de Boutard; il n'était donc pas là non plus pour le deuxième témoignage de G. Thieux.

Preuve que cela peut très bien marcher SANS que Boutard soit là. Ce que Boutard disait (on le voit dans le courrier de Mme Dumont) c'est que lui seul pouvait RETROUVER ces informations à partir de la lecture de la glose antique Grecque... mais une fois retrouvées et explicités, ces informations peuvent être utilisées par TOUS. Il n'avait pas encore fini de TOUT retrouver, donc ce qui manque restera en effet manquant; mais ce qui a déjà été fait peut être refait sans lui.


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Voici un petit compte rendu (comme promis quand certains résultats seraient définitifs) reprenant certains de mes messages de la zone de travail privée sur les expériences Louis Boutard (l'essentiel de tout ce qui se fait à ce sujet est en partie privée):


Expérience n°1; première version:

Citation (Chercheur @ jeudi 11 Novembre 2010)
Voilà, donc j'ai pu faire plusieurs expériences pour commencer.
Toutes ont un résultat négatif pour le moment.

D'abord j'avais calfeutré les fils dans du fourrage de laine uniquement pour les circuits axial (blanc) et périphérique (rouge); le neutre ayant été laissé à nu.
J'ai branché le + en bas et le - en haut sur mon générateur de labo.

J'ai branché à travers une résistance de 12ohms et 10Watts avec 10V aux bornes.
Le courant qui circulait était de 0,8A. La résistance du fil de cuivre strié est de l'ordre de 0,3 ohms d'après quelques mesures.

J'ai disposé les deux sorties axiales dans le même récipient rempli de sable et fils recouvert par le sable, le tout dans de l'eau du robinet.
Idem pour les deux fils périphériques et les deux fils du neutre: trois bocaux. J'ai fait tourner le tout plusieurs durées: 15min; 36min et 56min, à chaque fois dans le noir.
Les thermomètres qui indiquaient chacun une température identique hors de l'eau, indiquaient une température différente dans l'eau:
thermo du blanc: 21°C / thermo du rouge: 22°C / thermo du noir: 20°C

mais ceci avait lieu que je branche ou pas le courant du générateur.
Pour moi ce n'est pas caractéristique... l'eau coulé pouvant avoir une température différente au robinet à 1°C près.

Donc c'est l'évolution de la température qui m'a intéressé, et là aucune évolution après les durées de fonctionnement.
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Comme ça n'a rien donné en courant continu, j'ai mis de l'alternatif avec mon générateur de laboratoire qui délivre une tension de 16V pic (tension qui s'écroule bien sûr selon la résistance de charge...). Comme on peut s'y attendre, à basse fréquence, la tension aux bornes effective (que j'ai affichée à l'oscilloscope) s'écroule car l'impédance du bobinage est petite.

J'ai cherché la fréquence de résonance du bobinage (accord entre le bobinage du cuivre strié et les capas parasites) et j'ai obtenu une tension maximale aux bornes du montage effective de 46V pic (alors que je mets 16V pic). Soue cette condition j'ai laissé tourner 39 min dans le noir; mais rien. Là je n'avais pas mis le neutre ni le périphérique (rouge), mais l'axial (blanc) avec une fil séparée dans chaque bocal sable+eau:
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Ensuite j'ai dissout du bicarbonate de sodium dans mes récipients d'eau afin de les rendre bons conducteurs électriques (selon les spécifs de Boutard). J'ai aussi recouvert de laine les fils du neutre (noir).
Enfin, comme la tension de 10V aux bornes de l'ensemble est inutile car 10V sur 12 ohms + 0,3ohms ça donne en fait seulement 0,3/(12+0,3)=0,024V aux bornes du fil de cuivre strié; j'ai enlevé ma résistance en série et directement appliqué le générateur sur le fil de cuivre. J'ai mis le maximum de tension que je puisse mettre sans que ça s'écroule (car le courant monte vite et mon générateur est limité en courant).

J'ai fait tourner avec 0,6V et 2,7A directement sur le fil strié. Chaque sortie de fil dans la laine plongeait directement dans un verre séparé d'eau avec bicarbonate. J'ai mis un thermomètre dans un verre contenant le fil de sortie haut de chaque circuit (rouge/noir/blanc). Durée de fonctionnement: 1h10min (dans len oir)

Résultat: aucune évolution de température.
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J'ai refait tourner avec 0,7V et 2,76A durant 20min puis avec le géné HF sous 300kHz (tension de pic=5,8V aux bornes du fil strié) pendant 6h cette nuit. Les blanc et rouges ont perdu 1°C (la nuit ça se refroidit la pièce...) mais le noir lui n'a rien perdu. Pas significatif mais bon peut être...

J'ai refait tourner à basse fréquence, 5kHz durant 2h07. Le blanc est resté identique et le rouge a perdu 0,5°C, le noir aussi perdu 0,5°C. très peu significatif (ma lecture est précise à 0,5°C près...)

J'ai enfin inversé la polarité et remis sur le géné continu, + en haut au lieu de en bas.
0,7V et 2,58A
Pendant 58min (toujours dans le noir) et là la ture est restée identique au départ. mais j'observe plien de petits bulles de gaz dans les bocaux du neutre, des bulles (mais moins) dans celui du blanc et quasiment aucune dans celui du rouge.

Les bulles d'air proviennent probablement du sable et la quantité du fait que j'ai bien ou pas bien remué le sable dans l'eau... toutefois il y a une différence qui semble concomittante avec le type de circuit.. à voir

Encore plein de choses à faire, il faut que je teste avec le rhombe suspendu, acr tout ce sur quoi il repose peut changer complètement l'onde de forme de la partie inférieure...

Sinon j'ai utilisé une boussole et je confirme ce qui dit Boutard: le champ magnétique est plus fort sur le petit cône en haut que sur le grand du bas et le maximum est obtenu vers la mi hauteur, avec annulation au cercle médian; ça c'est vrai.

Et puis il y aura aussi les expériences avec induction sur un secondaire de cuivre à bobiner autour. Donc encore plein de choses à tester. Mais rien de miraculeux pour le début...


Citation (Chercheur @ jeudi 11 Novembre)
J'ai refait un montage, en utilisant vos conseils précédents. Mais le résultat reste pour le moment négatif.
J'ai utilisé un récipient à oeufs en plastique (il y a justement 6 compartiments).

J'ai pris de l'eau du robinet dans un récipient plastique, j'y ai ajouté du bicarbonate de soude en bonne quantité (plus que l'eau ne peut en dissoudre). Quand le trop plein de bicarbonate est tombé au fond, j'ai récupéré à la cuillère à soupe l'eau avec le bicarbonate dissout sur le haut et mis dans un autre récipient en verre.

Là j'y ai ajouté une quantité de sable qui avait été lavé.
Le tout a été ensuite remué et laissé à température quelques temps.

Donc le mélange sable+eau est homogène, le tout à la même température.
Ensuite j'ai utilisé une cuillère mesure pour oligosol et j'ai pris du sable dans le fond du récipient, et de l'eau surnageant. J'ai pris exactement 1 cuillère mesure rase de sable et 3 cuillères mesure rases d'eau; dans chaque compartiment.

Ainsi tout est identique, en terme de quantité et de température. J'ai replié les extrêmités des fils argent/or qui dépassent de la laine pour en faire une boulette, pour qu'il ne dépasse presque rien de la laine et j'ai disposé ce fil dans le sable, sous quelques gravillons de sable.

Il n'y avait qu'un seul fil qui était en extension et dont je n'ai pu ajuster la longueur pour que le fil ne soit à nu qu'au contact du sable: un rouge (périphérique); pour les autres, la sortie de la laine est en contact avec le sable, donc le fil n'est jamais à nu nulle part.

J'ai sectionné le bas de mes thermomètres pour faire plonger le réservoir seul dans 3 compartiments: un de l'axial (blanc) un du périphérique (rouge) et un du neutre (noir). J'ai disposé le tout sous des cartons pour éviter la perte de chaleur et les courants d'air.

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J'ai branché le géné continu sur 0,7V et 2,85A avec le + en bas du rhombe. J'ai laissé tourner 1h (bien sûr dans le noir total, je couvre à chaque fois l'affichage lumineux du générateur pour ne pas laisser de lumière perturber l'expérience)

Résultats:

H signifie fil de la prise Haute et B fil de la prise Basse

H blanc (thermo 2): 22°C avant --> 21,5°C après
B rouge (thermo 1): 21,5°C avant --> 21,5°C après
B noir (thermo 3): 22°C avant --> 20,5°C après

J'ai ensuite, en fin de travail, mis les thermomètres dans les 3 autres compartiments et j'ai au bout de 5min:
B blanc (thermo 2): 21,5°C
H rouge (thermo 1): 21,5°C
H noir (thermo 3): 20,5°C
Donc absolument aucun différence entre les compartiments identiques, sur le même thermomètre.

J'ai ensuite échangé les thermomètres et attendu 5min
H blanc (thermo 3): 20,5°C
B rouge (thermo 2): 22°C
B noir (thermo 1): 21°C

Donc rien de significatif encore. Le thermomètre qui accusait 20,5°C indique de même ailleurs... il est seulement calibré différemment des autres.
Aucun refroidissement flagrant en vue dans l'axial comme ça devrait être le cas en tous cas.


Citation (Chercheur @ lundi 15 Novembre 2010)
Donc hier j'ai collé de la ficelle juste sur la pointe du rhombe, avec de la colle cyanoacrylate. Pas eu besoin de percer, ça tient bien.

J'ai des poutres au-dessus du bureau, j'ai planté un clou dedans, et suspendu le rhombe par le clou avec la ficelle.

J'ai refait le même montage, et les résultats restent toujours négatifs pour la température:
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1ère expérience: durée 45min dans le noir (1)=B blanc / (2)=B noir (3)=B rouge
+ en bas du rhombe sur le fil de cuivre strié
U=0,6V et I=2,83A

ture de début:
(1); (2) et (3)=23°C

ture de fin:
(1)=22,5°C ; (2)=22,5°C et (3)=22°C
Donc aucune changement significatif nulle part.

2ème expérience: Avec deux résistances de 10ohms/10W chacune histoire de pouvoir mettre plus de tension (mais la tension effective sur le fil du rhombe est plus petite... au cas où la tension globale dans le circuit jouerait...)
U=15V et I=0,75A

ture de début:
(1)=22,5°C ; (2)=23°C et (3)=22°C

ture de fin:
(1)=22,5°C ; (2)=22,5°C et (3)=22°C
Absolument identique.

Donc la suspension du rhombe n'a rien changé au non fonctionnement. Je vais commencer à être à court. Je peux essayer de changer d'endroit mais ça va vraiment être difficile de le faire... question alim de labo à transporter, endroit où suspendre, etc.

Je vais donc passer aux expériences avec le bobinage d'un secondaire autour. Mais je ne me fais pas d'illusion: la production d'électricité dans le secondaire doit se faire par les flux magnétiques; si je n'en ai pas.... c'est là le souci.
Je vais essayer quand même, et ensuite je pourrai essayer de voir si je peux modifier la prise des influx axiaux et périphériques, c'est à dire revenir au fil sur le rhombe en coupant plus haut et plus bas pour le cas où je ne serai pas bien dans les bonnes zones (la prise du haut en axial était limite, j'ai dû la caler avec de la laine, mais ça se décolle tout le temps.. .peut être... mais bon...)


Citation (Chercheur @ mercredi 24 Novembre 2010)
J'ai bobiné rapidement un induit secondaire pour tester si il existe des effets comme indiqués d'induit continus, sachant pertinemment que cela n'a aucune chance d'arriver puisque les flux magnétiques ne sont pas captés au vu des expériences thermiques.

Et bien il ne se passe en effet rien. Mon bobinage est vraiment moche, mais ce qui compte est qu'il capte de l'induction...

Je l'ai alimenté avec le générateur de fonction et débité la sortie secondaire sur une résistance de 10 ohms. J'ai cherché à obtenir la puissance de sortie maximale. J'arrive à avoir pour f=39,6Mhz la puissance de sortie maximale de 0,3Watts en puissance active.

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Sachant que mon générateur délivre à ce moment là une puissance que je ne peux mesurer facilement mais il est positionné sur le maximum de débit autorisé et il peut sortir 0,5W au moins. Donc rien à signaler côté énergie récupérée en alternatif. J'ai balayé les fréquences et essayé les fréquences de résonance en tension de l'entrée ou de la sortie; mais rien de mieux (avec l'oscillo).

Sinon l'expérience basique qui consiste à alimenter en continu donne un secondaire avec une tension nulle: aucun induit. C'est ce à quoi on peut s'attendre normalement avec un phénomène classique; preuve qu'ici les flux magnétiques d'éther ne sont pas mis en mouvement.
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DIENGARD m'a dit, lors de notre entrevue, que les colles utilisées dans le double face pourraient éventuellement bloquer le passage des électres, sachant que Boutard bloquait les électres avec certaines essences ou résine. Donc comme tout le cuir est enduit de double face tout le long... ça peut tout bloquer. Pour le cuir aussi, il m'a fait la remarque que mon cuir était encollé sur un feutre, donc traces de colle, et de plus le cuir que j'ai est du retraité teinté, là aussi on ne sait pas ce que font les pigments...

Boutard utilisait du cuir pur brut, ou de la peau de baudruche (paroi d'intestin d'animaux) et rien dans ses montages n'était collé: toute la fixation était faite par couture avec des fils de coton fin qui sont neutres vis à vis des passages des flux magnétiques.

Donc au vu de mon absence de résultat et du fait que le rhombe a l'air d'être bien taillé en proportion (peut être pas en dimension absolue, ça ça reste à voir....) il y a en effet l'hypothèse de ces scotchs et éventuellement de la qualité du cuir à remettre en cause.

Cela veut dire RECOMMENCER en entier le montage, reprendre une bande de cuir et mettre le fil d'argent dessus, et là bien plus embêtant, le maintenir avec du fil de coton en couture tout autour... super plus long encore... et si j'utilise le cuir que j'ai déjà ça peut tout faire capoter. Donc il vaudrait mieux revoir ce matériau là avant une réalisation nouvelle de cette expérience.


Conclusions: aucun résultat pour cette première version

Expérience n°1; deuxième version:

Citation (Chercheur @ dimanche 9 janvier 2011)
Et voilà, c'est reparti pour refaire le montage!!
J'ai tressé en tresse de 3 fils lâches (comme indiqué en variante dans le brevet de Boutard pour l'inducteur) les 3 fils de cuivres striés que cisco m'avait strié (ça avait cassé, donc il y avait des chutes). Donc son travail sera utilisé jusqu'au bout!

Voilà ce que j'obtiens:
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Ce qu'il y a, c'est que je suis un peu court en longueur totale, car l'un des 3 fils était bien plus court (cassé lors des tests de cisco). Si je manque vraiment de longueur je ferai un raccomodage en prenant un morceau des autres (raccommodage en tressage tortillon hélice, sans soudure)

Pour le fil argent/or je vais faire des zig-zags plutôt qu'une tresse, pour être vraiment oblique aux fils inducteurs (avoir un bon angle)

Je vais utiliser du coton pour faire séparateur entre cuivre et fils d'argent/or car ici il n'y a pas de fonction de filtration des atomes à priori, les atomes partant avec leurs électres. J'ai du coton en gros carrés plats pour nettoyer les fesses de bébé; à défaut d'avoir une bande; je ferai de la couture au fil de couture coton (il va y en avoir un sacré stock); sauf si je trouve une bande de coton quelque part....


Dans mon montage, je ne vais aussi récupérer que le flux axial (qui doit dégager du froid) donc cela va simplifier mon montage: un seule circuit de sortie; donc j'essaierai d'économiser mon fil inducteur en tresse de cuivre en enroulant très large sur la zone extérieure qui ne me sera pas utile et en enroulant serré seulement sur les zones axiales du rhombe. Je vais utiliser le rhombe de Gegyx.

Je vous tiens au courant.


Citation (Chercheur @ dimanche 9 janvier 2011)
Merci thx4!

Voilà la suite:

Enroulement de la tresse de cuivre sur le rhombe. Très difficile à faire tenir, la tresse de cuivre veut se dérouler et ne reste pas collée au rhombe, tout s'en va. Donc j'ai fait tout tenir avec du fil de couture (bleu marine) en faisant un saucissonnage:

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Confection de l'outil pour faire les zig-zags: des clous plantés sur une planche (en fait les épingles identiques à celles que je réservais au montage n°2):
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cet outil est exactement le même genre que celui que je propose pour faire les filets rets d'argent et de cuivre pour les montages Boutard; mais ici réduit à deux rangées au lieu de trois, car je ne cherche pas à faire de maille.

Puis la confection des zig-zags qui a commencé:
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En effet il doit me rester dans les 8 mètres de fil argent/or sur la deuxième pelote de fil que j'avais commandée pour le montage. Je fais des zig-zags de la largeur de la tresse sur le rhombe: 5mm.


Citation (Chercheur @ mercredi 9 février 2011)
C'est reparti sur les rhombes!!

J'ai dû défaire l'enroulement précédemment réalisé sur le rhombe car il était enroulé dextrorse à partir du petit cône avec le grand cône pointe en bas, mais d'après ce qu'on lit dans le volume 1; c'est dans l'autre sens qu'il faut faire ça: petit cône pointe en bas et le grand pointe en haut.

Donc j'ai défait, ré-enroulé, cassé des fils, rapiécé, mis du coton aux zones de contact entre les spires. Difficile, les spires sont trop grosses et peu flexibles; par rapport à la taille du rhombe. Il y a vraiment très peu de tours de spires sur la partie axiale, que je vais tester. On verra.

J'ai disposé ensuite du coton sur toute la surface (carrés de coton hydrophile pour changer les fesses de bébés): un carré ouvert en deux a suffi. Toute est attaché par enroulement de plusieurs tours de fils de coton dans divers sens: le cuivre inducteur et le coton. J'ai repéré les trous de passage dans la galerie.

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Puis j'ai poursuivi un peu la réalisation du zig-zag en or (j'en ai fait 20cm; presque tout ce qu'il me faut pour la partie axiale...):
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J'ai donc opté pour le coton en isolant plutôt que mon cuir avec des colorants synthétiques qui risquent de changer le fonctionnement.

Je poursuivrai le travail demain.

Je précise que la petite taille du rhombe est vraiment un souci pour avoir des spires d'enroulement sur la zone axiale. Il est vraiment trop petit; avoir 2 ou 3 tours sur le long côté et maximum 2 tours (voir 1 et demi) sur le petit ce n'est pas vraiment ce que j'appelle un enroulement.

Cela pose des problèmes de réalisation, mais risque aussi de produire des problèmes sérieux sur les effets si jamais on peut en avoir vraiment avec le montage.

Imaginez faire un électro-aimant pour soulever une lourde barre de fer avec une bobine à 2 tours de spire. Si ça ne marche pas, faut-il conclure que la théorie sur l'électro magnétisme est fausse car rien ne se produit...?


Citation (Chercheur @ jeudi 10 février 2011)
J'ai pu mettre le fil argent/or en zig-zag appliqué sur la partie axiale du grand cône (c'est à dire en zone N).

J'ai fait passer le fil dans la galerie et coupé au jugé pour qu'il en reste suffisamment de l'autre côté afin de pouvoir continuer le zig-zag. Avec du fil de coton j'ai pu attacher, après m'être servi de scotch pour maintenir tout ça provisoirement pour commencer.

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Là on voit la sortie du fil vers la galerie (j'ai camouflé l'entrée par du coton)
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Suite: enroulement réalisé sur l'autre partie, basse:

ici on voit la sortie de galerie (masquée par un coton ensuite):
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Et là la fin de l'enroulement au bout:
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Il me restera demain à envelopper tout le fil argent/or dans de la laine naturelle à fourrer (il m'en reste plein).

Par contre il faudra que je trouve un moyen d'accrocher le rhombe par un fil en suspension (ça risque d'être un peu galère) par le grand cône.

En effet Gegyx a fait un très beau point d'attache; mais il est à l'extrémité du petit cône; vu qu'auparavant je faisais l'expérience dans l'autre sens...

J'ai pensé à l'attacher par le fil de cuivre rigide, ça peut tenir mais pas en équilibre: ça sera penché; ce qui n'est pas bon.

Tout ça sera pour demain soir, là j'arrête pour ce soir.


Citation (Chercheur @ samedi 14 février 2011)
Voici le calefeutrage des parties fil argent/or réalisé à la laine:
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Vous noterez que je n'ai fait ici qu'un seul circuit, le circuit axial; je n'ai pas monté le circuit périphérique dont les effets ne m'intéressent pas (je cherche à mesurer le froid!!)

Puis calefeutrage des fils de sortie avec attaches au fil de couture toujours:
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Puis j'ai pu attacher une ficelle sur la partie longue du cône pour le suspendre au plafond et placer le tout dans un bocal en verre rempli d'eau de sable bien lavé et d'eau de source de montagne (sable lavé à l'eau de source aussi); cela évite les substances chimiques variées qu'on trouve dans l'eau du robinet:
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Je précise que j'ai mesuré avec le multimètre si il y avait contact entre les sorties des fils argent/or; de même pour le fil de cuivre; mais aussi vérifié qu'il n'y avait pas de contact entre le circuit cuivre et le circuit argent/or; car j'avais des petits soucis d'isolation aux pointes.

J'ai bien fait: il y avait un faux contact entre le circuit argent/or et le cuivre du côté de la grande pointe. J'ai essayé d'éliminer ce faux contact en défaisant la laine; mais ça a été impossible: il faudrait couper des fils, arracher des choses. En traffiquant un peu le tout avec les mains j'ai pu faire glisser les fils dans une position où il n'y a plus contact. Cela n'est pas hautement satisfaisant; j'ai trouvé une position où il n'y a pas contact; mais avec un grand mouvement cela peut se reproduire. Là je laisse les thermomètres reposer (j'en ai mis deux à des endroits différents du bocal de verre) et après expérience je vérifierai que le faux contact n'est pas revenu.

Compte-rendu des expériences; pour ne pas ménager de suspense supplémentaire:
Aucun résultat noté sur aucune expérience.

PS: pour répondre aux inquiétudes légitimes de thx4: j'ai voulu essayer avec un bocal en verre d'abord et c'est le plus petit que j'avais; mais ensuite je suis repassé au coquetier à oeuf en plastique de très petite taille.

Toutes expériences réalisées dans le noir à chaque fois.

EXPERIENCE 1:

grand cône vers le haut
bocal d'eau verre grand volume; rempli d'eau avec sable au fond, filons recouverts
tension + sur l'entrée du grand cône

vérification de faux contact au début: OK
début: U=0,5V; I=2,81A; T=21°C / 21°C
durée: 12 min
fin: U=0,5V; I=2,90A; T=21°C / 21°C
vérification de faux contact à la fin: OK

observations: aucun changement de température. Aucun changement de l'aspect de l'eau. Aucun changement de l'état de surface des filons d'argent/or.

EXPERIENCE 2:

grand cône vers le haut
bocal d'eau verre grand volume; rempli d'eau avec sable au fond, filons recouverts
tension + sur l'entrée du grand cône

vérification de faux contact au début: OK
début: U=0,5V; I=3A; T=21°C / 21°C
durée: 30 min
fin: U=0,5V; I=3,08A; T=21°C / 21°C
vérification de faux contact à la fin: court-circuit argent/or avec cuivre -> réparé

observations: aucun changement de température. Aucun changement de l'aspect de l'eau. Aucun changement de l'état de surface des filons d'argent/or.

EXPERIENCE 3:

grand cône vers le haut
bocal d'eau verre grand volume; eau surnageante vidée; sable mouillé empli d'eau dedans, filons recouverts
tension + sur l'entrée du grand cône

vérification de faux contact au début: OK
début: U=0,6V; I=2,95A; T=21°C
durée: 42 min
fin: U=0,5V; I=3,08A; T=21°C
vérification de faux contact à la fin: OK

observations: aucun changement de température. Aucun changement de l'aspect de l'eau. Aucun changement de l'état de surface des filons d'argent/or.

EXPERIENCE 4:

grand cône vers le haut
petit bocal en plastique; rempli d'eau avec sable au fond, filons recouverts
tension + sur l'entrée du grand cône

vérification de faux contact au début: OK
début: U=0,5V; I=3,01A; T=20°C
durée: 38 min
fin: U=0,6V; I=3A; T=20°C
vérification de faux contact à la fin: OK

observations: aucun changement de température. Aucun changement de l'aspect de l'eau. Aucun changement de l'état de surface des filons d'argent/or.

EXPERIENCE 5:

grand cône vers le haut
petit bocal en plastique; rempli d'eau avec sable au fond, filons recouverts
tension + sur l'entrée du petit cône

vérification de faux contact au début: OK
début: U=0,5V; I=2,98A; T=20°C
durée: 50 min
fin: U=0,5V; I=2,84A; T=20°C
vérification de faux contact à la fin: OK

observations: aucun changement de température. Aucun changement de l'aspect de l'eau. Aucun changement de l'état de surface des filons d'argent/or.

EXPERIENCE 6:

petit cône vers le haut
petit bocal en plastique; rempli d'eau avec sable au fond, filons recouverts
tension + sur l'entrée du grand cône

vérification de faux contact au début: OK
début: U=0,5V; I=2,91A; T=20°C
durée: 31 min
fin: U=0,5V; I=2,98A; T=20°C
vérification de faux contact à la fin: OK

observations: aucun changement de température. Aucun changement de l'aspect de l'eau. Aucun changement de l'état de surface des filons d'argent/or.

EXPERIENCE 7:

petit cône vers le haut
petit bocal en plastique; rempli d'eau avec sable au fond, filons recouverts
tension + sur l'entrée du petit cône

vérification de faux contact au début: OK
début: U=0,5V; I=2,94A; T=20°C
durée: 42 min
fin: U=0,5V; I=2,94A; T=20°C
vérification de faux contact à la fin: OK

observations: aucun changement de température. Aucun changement de l'aspect de l'eau. Aucun changement de l'état de surface des filons d'argent/or.

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BILAN:

Rien de mesurable. Toutes les positions possibles ont été essayées:
grand cône en haut avec + en haut et + en bas et petit cône en haut avec + en haut et + en bas.
Le tout avec bobinage dextre sur le grand cône. Il resterait à débobiner le tout et refaire avec du senestre sur le grand cône, c'est à dire dextre sur petit cône: ça c'est ce que j'avais fait auparavant; avec le cuir; mais le montage était différent.

Soit il ne se passe rien (coton isolant: est-ce bon?); fil argent/or en parallèle du fil inducteur cuivre et non entouré autour en hélice de l'inducteur cuivre: est-ce ça qu'il faut faire? Soit ce qui se passe n'est pas mesurable: cônes de trop petite taille: pas assez de tours de spires?

Voilà l'expérience avec le grand cône vers le haut et le petit bocal plastique (coquetier à oeuf):
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Celle avec le petit cône vers le haut (inversion):
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PS: de par la limitation de mon alimentation qui ne peut délivrer plus de 3A; je n'ai pas pu avoir mieux que 0,5V à 0,6V de tension sur l'inducteur primaire. Le document du brevet indique une tension de 2V à appliquer.

Pour appliquer 2V il faudrait selon mes calculs pouvoir délivrer 12A.
Pour faire ces tests, une alim montant à 20A serait donc utile.

En effet dans la limitation des résultats en terme de puissance, on a la taille du rhombe (=des cônes) mais aussi de l'alim en second lieu.
Cela ajouté aux incertitudes précédemment énoncées: enrouler le fil argent/or en spirale autour du cuivre comme je l'avais fait dans la première version de l'expérience ou faire comme ici du parallèle (qui est plus dans le ton des expériences Boutard qu'on lit dans le volume 2 partout) et l'isolant coton que j'ai pris alors que le cuire est indiqué (mais je n'ai pas de cuire naturel et je risque de faire tout capoter à cause de ça...).

Je peux essayer de ré-enrouler avec le cuir...


Citation (Chercheur @ dimanche 13 février 2011)
Après étude des sens d'neroulement dextre et senestre et le lien avec l'alimentation; j'en suis bien parvenu à la conlusion qu'il fallait enrouler l'inducteur cuivre en dextre sur le grand cône et mettre l'alimentation positive de ce côté là.
Mais par contre; le fonctionnement semble préconisé par le brevet et les études du volume 2 concernant les rhombes gyrant avec le petit cône vers le haut.

j'ai donc refait ça: petit cône vers le haut. Puisque les effets de refroidissement de l'eau sont imperceptibles; je me suis dit que si je manque de puissance, il faut carrément diminuer les proportions d'eau de façon drastiques. Comme l'expérience des brevets propose aussi la version à faire perler du goutte à goutte sur le cohéreur recouvrant les filons, j'ai essayé d'adapter ce type de disposition. Donc j'ai pris du sable humide; mais pas imbibé et très peu de sable, recouvert les filons et fait tourner le montage. je suis allé faire deux interruptions pour faire perler à la main 2 gouttes d'eau à chaque fois, sur le petit tas de sable disposé entre les filons des deux circuits. En tout 1h d'expérience.

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Et bien à l'issue de cette expérience, il m'a semblé que les filons provenant du grand cône étaient plus sombre; à un endroit assez nettement foncé et à d'autres endroits un peu plus sombre. Ceux du côté de petit cône par contre rien d'exceptionnel.

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Alors j'ai pris le microscope de poche.

J'ai pris des photos, ce n'est pas terrible; à l'oeil on voit mieux le contraste, surtout que je peux incliner le microscope de poche et faire bouger la lame de filtrage de lumière pour bien voir; mais en effet il y a de nombreuses zones piquées de points noirs; comme un dépôt noirâtre sur le fil. Cela par sections plus que d'autres. En comparaison avec un morceau de fil d'or tout neuf c'est très parlant, encore plus à l'oeil nu qu'à la photo.

Les zones légèrement noircies:
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En comparaison avec du fil neuf, dans le rouleau:
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Alors je dois dire que certaines zones sont piquées de points noirs assez légèrement et ce ne sont que les zones fortement noircies que j'ai pu voir à l'oeil nu. A l'oeil nu, les zones légèrement noircies donnent un aspect légèrement cuivré plutôt que doré; et en fait cela fait depuis hier que j'avais remarqué que c"était légèrement cuivré; mais ceci ne m'avait pas interpellé car je pensais que c'étaita la couleur normale du fil... mais non en fait en y regardant de plus près.

Donc il est possible; sans certitude aucune, que les effets cumulatifs d'hier aient pu déposer une légère couche noire sur le fil sans que je l'ai aperçu. En tous cas; avant l'expérience de tout à l'heure, il n'y avait pas de zone visiblement sombre à l'oeil nu; et là oui. Donc il y aurait pu avoir un effet. Très faible, mais présent.

Normalement le texte du brevet prévoit une irisation allant jusqu'au noir sur le brillant du métal.

Citation (Boutard)
À l’autre extrémité de ce conducteur, plongeant en éprouvette d’eau pure, et sans qu’il y ait « circuit » ni « fermeture » quelconques, ces atomes lourds arrivent lentement par bonds, formant une grappe de bulles (oxygène et hydrogène de l’analyse de l’eau) sur le métal précieux, sur lequel le carbone de l’oxyde et du gaz carbonique est réduit, irisant jusqu’au noir le brillant du métal


Donc j'ai peut être eu cet effet. Mais je n'ai pas de froid. Il se peut que le refroidissement soit si léger que la chaleur ambiante réchauffe instantanément les quelques grains de matière refroidis. Il faudrait donc trouver un moyen d'accroitre très sensiblement la production magnétique pour observer des effets certains et indiscutables. Pour cela il faudrait un plus gros rhombe, plein de tours de spires et faire cracher les ampères; et ne pas hésiter à attendre des heures au total. Trouver un moyen de bricoler un goutte à goutte aussi, pour avoir un effet localisé dans la goutte qui est tombée et mesurer la température de la goutte avec une sonde de petite taille. Déjà observer si j'ai un noircissement visible assez fortement en augmentant toutes les dimensions qui donnent de la puissance.

Le premier résultat enfin faiblement positif. Mais rien n'est confirmé, je me trompe peut être. La surface est en or, ne devrait pas s'oxyder.

Toutefois une partie du fil que j'avais utilisé avait été noirci avant que je ne m'en serve, il avait trainé sur les poles d'une pile et le courant qui a circulé a chauffé le métal. La zone chauffée est à la lisière de mon filon photographié, du côté laine. Le reste était en état. Pour avoir la certitude totale que ce n'est pas ceci qui m'induit en erreur, il faut que je coupe ce bout de fil et que j'en mette un neuf à la place.


Citation (Chercheur @ lundi 14 février 2011)
Refait une partie des expériences depuis hier soir; après avoir coupé 10cm de l'extrémité du fil côté grand cône et mis à la place 10cm d'un nouveau fil sorti de la bobine, plié en zig zag. J'ai attaché les sections en tressant.

Je n'ai pu obtenir aucun point noir: tout est resté en état neuf; expériences faites avec le petit cône vers le haut. Tout s'est déroulé dans le noir; pendant cette nuit (je me suis réveillé plusieurs fois pour changer les paramètres et faire les mesures en cours de route; pas eu besoin de réveil, la préoccupation m'a réveillé plusieurs fois; occasion d'aller voir les résultats intermédiaires)

Expérience 1:
sable mouillé, pas d'eau surnageant
filons recouverts de sable mouillé
petit cône vers le haut
alimentation + sur le grand cône

vérif de faux contact: OK
début: U=0,4V ; I=2,97A

durée: 1h18min
déposées 10 gouttes d'eau sur le tas de sable recouvrant les filons
vérif de faux contact: OK
intermédiaire: U=0,4V ; I=2,97A

durée: 39min
vérif de faux contact: OK
fin: U=0,5V; I=2,98A

observations: RAS. filons parfaitement dorés à chaque extrémité. Vérification de la surface du filon côté sortie grand cône: parfaitement doré et brillant sur toute sa surface; aucun point noir nulle part.

Expérience 2:
sable+ eau qui recouvre très largement tout le sable: empli d'eau
filons recouverts de sable
petit cône vers le haut
alimentation + sur le grand cône

vérif de faux contact: OK
début: U=0,5V ; I=2,82A

durée: 5h14min
vérif de faux contact: OK
fin: U=0,5V; I=2,89A

observations: RAS. filons parfaitement dorés à chaque extrémité. Vérification de la surface du filon côté sortie grand cône: parfaitement doré et brillant sur toute sa surface; aucun point noir nulle part.

Expérience 3:
sable+ eau qui recouvre très largement tout le sable: empli d'eau
filons recouverts de sable
petit cône vers le haut
alimentation + sur le petit cône

vérif de faux contact: OK
début: U=0,5V ; I=2,88A

durée: 2h11min
vérif de faux contact: OK
fin: U=0,5V; I=3,06A

observations: RAS. filons parfaitement dorés à chaque extrémité. Vérification de la surface du filon côté sortie grand cône: parfaitement doré et brillant sur toute sa surface; aucun point noir nulle part.

Il me restera donc à refaire la même chose avec cette fois-ci le grand cône vers le haut au lieu du petit cône (cet après-midi, car là je vais aller travailler). Si il n'y a toujours rien après tout cela; je pourrais conclure que l'état de surface de mon fil était peut être déjà celui que j'ai observé et vous ai rapporté, piqué de noir; que c'était donc une fausse alerte. Bien que cela soit invisible sans microscope de poche pour la plus grande partie de ce que j'avais rapporté; il y a quand même une zone noircie qui était parfaitement visible à l'oeil et que je n'avais pas remarqué avant. Mais n'étant pas observateur.... je peux ne pas l'avoir vue avant et que ça y ait été déjà depuis le début.

On verra; là je regarde à chaque fois l'état de surface au microscope de poche après coup, pour être sûr et je l'ai vérifié au début avant les expériences...; ce que je n'avais pas fait auparavant; hier.

J'ai fait un inducteur cuivre en tresse 3 fils; ce qui fait qu'il est très très large; contrairement à la première fois où j'avais un seul fil qui faisait induction. J'ai déjà eu un mal fou à le caser le long du rhombe: le fil a du ressort et se dépliait sans cesse. J'ai dû jouer l'équilibriste en maintenant le tout et en entourant le fil. j'ai casé du coton entre les morceaux de cuivre car les spires étaient jointives presque partout. La merde quoi... enrouler un gros truc de fil avec un effet ressort énorme sur un tout petit truc qui a une énorme courbure.

Oui j'ai déjà vérifié pour la tension électrique, et comme prévu par la théorie électrique standard il n'y a absolument aucune tension aux bornes du fil argent/or; jamais.

Il n'y a pas de bulles dans l'eau, aucune.

Normalement ce branchement ne devrait rien faire; c'est là que réside l'intérêt: si ça fait quelque chose; c'est tout bonus car normalement c'est impossible. Même chose pour la "pile" avec zinc et crochets. Mais là il ne se passe rien en effet: pas de conclusion intéressante!

Je viens de refaire l'expérience avec le grand cône en haut et l'alimentation + sur le grand cône; qui est l'expérience principale que je testais d'ailleurs, et qui constitue la 3ème possibilité sur 4. ça a tourné 1h47 min dans le noir. J'ai vérifié les faux contacts entre cuivre et argent/or avant et après: tout va bien.

Mais mon filon reste parfaitement doré au microscope: absolument aucun changement de l'état de surface.

Il reste la 4ème version à tester: idem avec + en bas sur le petit cône (ce soir).

Je sais que lorsque j'ai fait le zig zag, le début de mon fil (celui qui s'est retrouvé sur le bout du filon de mon grand cône) était noirci sur une certaine longueur. Pas depuis l'extrêmité, mais disons une dizaine de centimètres à partir du bout et sur peut être une dizaine de centimètres maximum. C'était le fil de la bobine neuve; et comme le bout de fil se déroulait et trainait dans une boite avec une pile 9V et que le fil se balladait partout, je me suis dit que peut être le fil avait été en contact avec les pôles de la pile et que ça avait cramé un peu avec un court-circuit entre les bornes de la pile. C'était mon explication. Je n'ai pas coupé ce morceau et l'ai gardé quand même car il conduisait bien le courant (pour ne pas gâcher le fil d'or). Il est parfaitement possible que la partie que je croyais ne pas être noircie à l'oeil nu l'était quand même et que ça s'est vu au microscope de poche et qu'une petite partie était visiblement noirci mais que je ne l'ai pas vu. Cela expliquerait le noir.

Par contre j'ai voulu reproduire le noir et .... je n'y arrive pas. J'ai pris ma pile de 9V, qui a 8,9V de tension aux bornes et mis un morceau de fil d'or neuf dessus; mais je ne vois rien cramer et au microscope ça reste doré brillant.

Est-ce que le noir provient d'il y a plusieurs mois, en novembre, quand j'avais fait mes montages du premier rhombe? A l'époque j'avais voulu souder les fils argent/or (bien que sachant que je n'ai pas assez de température) avec une flamme d'allumette; pour faire des jonctions. Comme je n'arrivais à rien, j'avais décidé de faire mes jonctions en tressant. Peut être à ce moment là le bout de mon fil je l'avais passé à la flamme d'allumette et ça a laissé ces dépôts noirs. Je sais avoir manipulé les allumettes et le fil, mais je ne sais plus ce que j'ai fait.

En tous cas pour le moment rien n'est reproductible, et il y a le nombre d'heures qu'il faut à faire tourner... donc pour le moment c'était une fausse alerte. Il me restera le 4ème test à faire pour conclure définitivement...

4ème test:
1h20 avec alimentation + sur le petit cône en bas; grand cône vers le haut toujours; dans un petit bac d'eau recouvert de sable. Filons observés au microscope: RAS, filons parfaitement dorés et brillants.

Donc c'était une fausse alerte. Je ne sais pas comment ça a été noirci, mais ça a dû l'être AVANT de commencer les expériences.

Donc l'expérience n'a rien donné du tout.


Citation (Chercheur @ dimanche 20 février 2011)
J'ai enlevé la laine qui selon moi fait chappe isolante magnétique, empêchant le flux magnétique d'aether axial d'être correctement capté. J'ai aussi profité, selon le conseil de thx4 d'enrouler le filon de fil argent/or autour du réservoir du thermomètre (pas besoin de complications, mon thermomètre est déjà coupé en bas pour laisser dégagé la partie réservoir du liquide thermométrique):


J'ai mis les filons dans du sable sec (et le soleil tapait bien sur le bureau): le sable était à 26°C. J'ai mis de l'eau de bouteille (eau de source) dans un petit verre et j'ai monté un système d'infusion de l'eau par capillarité par un kleenex enroulé sur lui-même trempant dans le petit verre d'eau et dont l'extrémité aboutit sur le sable, au niveau de la zone de quelques millimètres séparant le filon entouré autour du réservoir du thermomètre avec le filon qui est à côté, recouvert de sable.

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J'ai noté les températures dans chaque récipient; sachant que l'eau était plus froide que le sable.

Initialement
Ture eau=21°C (n°2); Ture sable=26°C (n°1)
Au bout de moins de 10min, sans avoir toujours branché le courant:
Ture eau=21°C (n°2); Ture sable=24°C (n°1)

Mise en route du générateur. U=0,5V; I=2,94A
Durée: 1h de fonctionnement dans le noir.
Mesures au bout d'1 heure:
Ture eau=21°C (n°2); Ture sable trempé=19°C (n°1)

Le système de diffusion d'eau a trop bien marché, le réservoir de sable était entièrement rempli d'eau:

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Je note que la température du sable avec eau est inférieure à celle du verre dont provient l'eau. Pour savoir si le soucis vient d'une différence de calibration des deux thermomètres, je remets le thermomètre du verre d'eau avec l'autre thermomètre.

Je relance l'expérience (en enlevant la diffuseur d'eau à kleenex et épongeant un peu l'eau qui a débordé).

Durée de fonctionnement complémentaire dans le noir: 1h20
Mesure de la température:
Ture sable trempé=19°C (n°2); Ture sable trempé=19°C (n°1)

Donc les thermomètres sont parfaitement calibrés en accord l'un avec l'autre et c'est vraiment l'eau avec sable qui a une température inférieure de 2°C à celle du verre d'eau.

Pour vérifier cela, je coupe l'alimentation et je remets le thermomètre n°2 dans le verre d'eau; Il marquait 19°C dans le sable avec eau et remonte à 21°C dans le verre d'eau au bout de 10min.

Donc il y a incontestablement une diminution de la température dans le sable avec eau par rapport à la température du verre d'eau.

La cause est soit que l'expérience a fonctionné, soit que le fait de mettre l'eau en contact avec le sable a provoqué une réaction qui a refroidi l'eau; soit la diffusion de l'eau par le kleenex a refroidi l'eau; ce qui me parait le plus probable en première considération (en diffusant dans le kleenex, l'eau doit s'évaporer dans le kleenex avec la grande surface de contact avec l'air dans les micro pores créés par les fibres du kleenex, et l'évaporation entraîne obligatoirement une perte calorifique de l'eau qui se refroidit ainsi).

Toutefois je m'étonne que si c'est bien l'évaporation dans le kleenex qui en est la cause; que la température soit restée à 19°C dans le bac de sable avec eau alors que j'avais retiré l'apport d'eau par le kleenex justement. Pendant 1h20 il n'y avait plus d'apport d'eau et l'eau du bac aurait dû se réchauffer à 21°C; température ambiante, qui est aussi celle de l'eau du verre. Le volume d'eau est si petit...

Donc logiquement l'explication serait soit une réaction avec le sable, soit que quelque chose s'est produit.
A 45min après que tout soit coupé, l'eau du sable avec eau est toujours à 19°C et celle du verre d'eau toujours à 21°C.

Il apparait alors qu'une dernière possibilité soit la bonne; le filon métallique entourant le réservoir du thermomètre a une conductivité thermique excellente et il communique avec l'air extérieur. Donc peut être que le réservoir du thermomètre évacue trop de chaleur vers l'extérieur par le biais du fil. Toutefois le fil est très ténu et la surface de refroidissement par l'eau du bas est certainement bien supérieure à celle que permet le fil.

Pour essayer cette dernière hypothèse, je viens d'enlever le filon de métal du réservoir thermométrique et on constatera ce qu'il se passe tout à l'heure; je vous tiendrai au courant.

45min après fin de l'expérience:
Ture sable+eau (n°1): 19°C  ; Ture verre d'eau (n°2): 21°C
enlevé le filon d'argent/or du réservoir du thermomètre n°1 (sable+eau)

30min encore après ce moment:
Ture sable+eau (n°1): 19°C  ; Ture verre d'eau (n°2): 21°C
Donc cela n'a rien changé, l'eau avec le sable ne s'est pas réchauffée
mis les deux thermomètres dans le sable

30min encore après ce moment:
Ture sable+eau (n°1): 19°C  ; Ture sable + eau (n°2): 19,5°C
L'eau avec sable est plus fraiche que l'eau du verre, toujours. L'écart de lecture est de 0,5°C; erreur usuelle sur ces thermomètres.

40min encore après ce moment:
Ture sable+eau (n°2): 19,5°C  ; Ture verre d'eau (n°1): 20°C
L'eau du verre s'est refroidie (avec la pièce, le soir tombant; la ture ambiante chute dans le bureau). Celle du sable avec eau reste identique


1h50 encore après ce moment:
Ture sable+eau (n°2): 19,5°C  ; Ture verre d'eau (n°1): 19,5°C
On a atteint une égalité de ture.

Donc je n'ai pas trouvé encore ce qui posait problème. ça ne peut pas être la conductivité thermique du fil car une fois enlevé et malgré les heures qui passent, l'eau reste à la même température; elle aurait dû se réchauffer avec la ture ambiante plus haute quand même.

Soit il y a eu une réaction avec le sable qui a refroidi le tout légèrement, soit l'eau s'est chargée d'une charge magnétique qui est restée assez longtemps dans l'eau avant de se dissiper; produisant un refroidissement; auquel cas on serait content.

Donc il faudrait refaire un test. Pour cela, il faut que je recommence avec de l'eau non magnétisée, vierge; dans du sable et que j'attende plusieurs heures d'équilibre thermique, au cas où il y aurait une réaction entre le sable et l'eau. Après cela, faire à nouveau le test avec mise en route.


Citation (Chercheur @ lundi 21 février 2011)
Hier soir j'ai donc mené une expérience avec témoin, comme celles menées dans les premières séries de test d'il y a longtemps; avec de l'eau et du sable ayant préalablement été reposé 1h.

Le témoin avait un fil d'or crépelé qui trempait dans le sable avec 5cm qui dépasse dans l'air.

initial:
T(n°2) sur rhombe=20,5 à 21°C ; T(n°1) sur témoin=20,5°C

au bout de 40min:
T(n°2) sur rhombe=20°C ; T(n°1) sur témoin=19,5°C
(on est la nuit et la température chute, je le sens dans la pièce; chute égale sur les deux thermomètres)

au bout de 3h55 de plus (au milieu de la nuit)
T(n°2) sur rhombe=18,5 à 19°C ; T(n°1) sur témoin=18°C

Donc rien de significatif ne s'est passé.

La conclusion est donc que quelque chose a refroidi l'eau avec sable précédemment de manière significative. En effet rappelons-nous, qu'alors que la température ambiante était de 21°C celle du sable avec eau était de 19°C; et cela indépendamment du thermomètre utilisé (je les avais échangé plusieurs fois) et pendant plusieurs heurs.

Ici mon eau avec sable n'est jamais descendue aussi bas avec cette température ambiante de 21°C. L'eau avec sable a suivi la température ambiante très manifestement.

Ce qui serait intéressant est de refaire l'expérience qui a donné un phénomène concluant de changement de température: écoulement d'eau dans du sable préalablement sec (ce qui était le cas); et pas du sable déjà baignant dans l'eau. Mais il faut que je trouve un moyen de faire l'écoulement au goutte à goutte et pas en diffusant avec le kleenex.

Là je pourrai faire le test avec témoin ET sortie sur rhombe ayant chacun du sable sec et un goutte à goutte et voir si cette situation permet de voir une différence entre les deux. A défaut, si je n'ai pas de goutte à goutte viable, je reprendrai le kleenex; tant que j'ai un témoin pour comparer dans les mêmes conditions... on verra si il y a différence.


Citation (Chercheur @ mardi 22 février 2011)
Voilà l'expérience menée ce midi avec un témoin.

Sable sec mis dans deux bacs plastiques, sans eau donc. Eau de source (bouteille) sortie de la bouteille et mise dans deux verres. Un verre est mis à proximité de chaque bac plastique avec un mouchoir entortillé plongé dedans. Le bout du mouchoir est mis sur le sable, au niveau du réservoir du thermomètre. Le réservoir du thermomètre est ficelé du filon de sortie du grand cône pour un bac et par un fil qui sort en l'air pour le témoin. Du côté sortie rhombe, bien sûr, le deuxième filon argent/or plonge dans le sable sec.

Dans le sable sec, initialement, on relève les températures:
Ture (n°2) sur sortie rhombe: 19,5°C
Ture témoin (n°1): 18,5°C
T eau du verre branché sur le témoin (n°3): 18,5°C
Tout est donc à température ambiante approximativement; Le thermomètre n°2 semble avoir une différence de lecture de 1°C avec le n°1.

Mise en route avec U=0,5V et I=2,92A
Fonctionnement pendant 20min
J'observe que les bacs de sable se sont remplis aux 4/5 d'eau avec l'eau infusée par le mouchoir. J'enlève les mouchoirs pour que le niveau d'eau cesse de monter.

Mesure des températures:
Ture (n°2) sur sortie rhombe: 17,5°C
Ture témoin (n°1): 16,5°C à 17°C
T eau du verre branché sur le témoin (n°3): 18°C
T eau du verre branché sur le rhombe , échange du thermomètre durant 2min (n°3): 18°C aussi

Fonctionnement pendant encore 25min de plus:
Ture (n°2) sur sortie rhombe: 17,5°C
Ture témoin (n°1): 17°C
T eau du verre branché sur le témoin (n°3): 17,5°C
T eau du verre branché sur le rhombe , échange du thermomètre durant 2min (n°3): 17,5°C aussi

Conclusion: le témoin ne montre pas de différence marquée avec ce qui se passe en sortie du rhombe MAIS ... je n'ai pas eu reproduction du phénomène de différence de température entre l'eau du verre qui alimente et le sable avec eau. Il s'était passé quelque chose qui ne s'est pas reproduit ici.

Je ré essaierai de voir si je peux reproduire avec du sable initialement exposé au soleil (il était à 27°C quand j'avais commencé mon expérience car le soleil avait frappé dessus quelques heures, sur le bureau). Peut être bien qu'indépendamment du rhombe, le soleil a chargé le sable en quelque chose qui a permis cette différence de température, qui ne s'est pas reproduite ici; malgré sable sec (mais à ture ambiante...) je suis curieux de comprendre d'où vient la différence. En tous cas le rhombe seul ne produit rien de significatif tel que monté sur la sortie. Mais le sable chauffé par le soleil a peut être fait quelque chose qui n'a rien à voir avec le rhombe.

Il va falloir donc débobiner le rhombe et trouver un autre montage. Je pense à enrouler en spires serrées du fil pour bobinage isolé sur le rhombe.


Conclusions: pas de résultat avec ce second dispositif de l'expérience.


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Voici une compilation de la suite des travaux menés sur les rhombes Boutard. ce n'est qu'une partie du travail mené en zone privée; mais les autres travaux restent privés. Seul le montage rhombe, qui permet de valider le principe est exposé, comme promis depuis le début du sujet.

D'abord un extrait concernant un rhombe des laboratoires Hatinguais vu sur les photos:
Citation (Chercheur)
Photo non datée mais dans une liste indiquant la plage de dates 1949 à 1954:
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zoom précis sur le vieux rhombe:
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Photo datée du 20 mars 1954:
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zoom sur le vieux rhombe:
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Ce rhombe a été retrouvé et il a été mis à ma disposition par son possesseur.

Citation (Chercheur @ 10 mars 2011 à 11h40)

1)Vue d'ensemble du matériel:
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2)Filet de cuivre bordure plomb, très oxydé en surface (marron foncé); les fils de plomb sont ficelés par du fil de soie ou de coton:

recto:
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verso:
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C'est ce filet qu'il faut désoxyder correctement et argenter!

3)Filet de cuivre sans bordure; très bon état,pas oxydé du tout:
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Citation (Chercheur @ 10 mars 2011 à 17h25)
Les côtes du rhombe prises à plusieurs reprises pour avoir une référence à exploiter avant de poursuivre:
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Citation (Chercheur @ 11 mars 2011 à 13h11)
En le pliant de manière intelligente, les mailles se superposent au milieu des autres et forment au total un nouveau grillage à maille plus fine. Voilà une photo de la chose:
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Citation (Chercheur @ 12 mars 2011 à 18h15)
fin de la partie conique axiale:

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Attache sur le bas de la partie conique axiale et passage à la partie extérieure:

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Couture du fil coton pour tenir le filet de cuivre non replié à plat sur la bande de coton:

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Citation (Chercheur @ 19 mars 2011 à 23h59)
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C'est très très long comme travail; un travail fastidieux. J'ai ligaturé toutes les spires entre elles afin qu'elles tiennent sur le rhombe; ce qui fait que j'ai pu enlever tous les clous. Donc il n'y aura rien sur ce rhombe à part l'inducteur cuivre et du coton.


Citation (Chercheur @ 23 mars 2011 à 23h53)
Voilà un côté:
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Et l'autre:
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Citation (Chercheur @ 21 mars 2011 à 23h53)
Donc 7,20m de filet monté oxydé à défaire de ses fils de plomb (avec le cutter):
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Puis voilà les deux fils de plombs enroulés et le filet super oxydé:
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7,20m de filet de cuivre en bon état coupé aussi et mis de côté:
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Le filet est disposé dans le jardin, dans l'allée, sur un papier permettant de disposer le désoxydant et frotter pour désoxyder le filet (bien sûr j'ai fait les deux faces):
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Voilà le filet après lavage à l'eau chaude et essuyage; bien désoxydé (et sans traces de graisse de doigt dessus):
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Retour à l'allée du jardin pour passer l'argenture à froid (sur les deux faces là aussi):
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Puis nettoyage à l'eau chaude savonneuse, essuyage et retouches sur le bureau après inspection sur les deux faces des zones mal argentées; et argenture en deux passages de la totalité de la bande de nouveau dans un coton faisant fourreau:
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Puis encore nettoyage à l'eau chaude savonneuse et essuyage.

Voilà le filet obtenu:
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Le flash fait ressortir la couleur cuivre, certainement car la couche d'argent est peu épaisse, mais avec une lumière de lampe classique je ne vois que de la couleur argent parfaite sans couleur cuivrée sur la surface; de l'argent brillant partout.

Au tour des fils de plomb à désoxyder: 1 verre de vinaigre blanc et 9 verres d'eau chaude, je mélange et je mets une grosse cuillère à soupe de bicarbonate de soude et je plonge les fils de plomb dedans pour désoxyder:
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Voilà le plomb après coup:
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La prochaine fois je prévois de nettoyer encore le plomb avec de l'essence F et un chiffon en frottant bien. ça devrait finir la désoxydation de surface.


Citation (Chercheur @ 23 mars 2011 à 21h00)
Nettoyage à l'essence F deux fois de la surface du plomb avec un sopalin et nettoyage à l'eau chaude savonneuse et essuyage au sopalin de nouveau; et on obtient le plomb enfin fini:
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Puis quelques heures à plier le filet argenté en deux sur lui-même de façon minutieuse pour obtenir le grillage à maille plus fine. Je tasse le filet (le rebord arrondi replié notamment) avec un petit rouleau de bois.Le tout enroulé ensuite:
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Le tassement au rouleau de bois a fait frotter le filet sur le support et arraché des particules d'argent, il est un peu désargenté parfois. Donc j'ai ré-argenté le tout à nouveau, avec un coton tige, sur chaque face, soigneusement:
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Après nettoyage à l'eau chaude savonneuse et essuyage (le filet est resté un peu longtemps avec tout ceci dessus, un peu du produit reste déposé en traces de poudres blanches qui seront enlevées par frottement à sec plus tard):
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Et enfin l'étape importante: couture du fil de plomb le long d'un des rebords du filet argenté:
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Après avoir pris un rythme de croisière j'ai mesuré l'avancée:
16cm en 10min; soit 7h30min pour faire tout le filet de 7,20m avec un fil; et ensuite la même chose pour faire l'autre bord.

Et il restera encore les nombreuses heures de couture (10h je dirais) du filet sur la bande de coton avec la laine et de la bande de coton sur le rhombe.


Citation (Chercheur @ 26 mars 2011 à 20h04)
Après plusieurs heures de couture (mon dos en a pris un coup à force de me pencher, je suis cassé du dos); voilà enfin le premier fil de plomb cousu sur la totalité de la longueur:
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Citation (Chercheur @ 27 mars 2011 à 15h49)
J'ai modifié mon idée de montage du support du rhombe, afin qu'il y ait le moins de matière possible au-dessus et au-dessous des pointes du rhombe; pour perturber le moins possible le champ.

Voilà ce que donne le support fini:
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Les petites pointes utilisées pour clouer le carton annulaire sur les barres de bois tendre sont les pointes en laiton étamées; elles n'ont aucune propriété magnétique.


Citation (Chercheur @ 30 mars 2011 à 18h58)
Etat de surface du filet argenté, pris au microscope de poche avec appareil numérique sur l'objectif:
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ici on voit le fil de plomb en partie en plus du filet argenté:
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On voit que c'est parfois moins argenté qu'à d'autres. Il y a aussi des taches de sale un peu, mais si je nettoie à l'essence F j'ai peur d'enlever carrément la couche d'argent déposée... Et déposer de l'argenture dessus c'est impossible avec le fil de plomb sans en mettre dessus. J'avais déjà fait plusieurs passages; le souci est seulement que l'argenture à froid ainsi n'est pas une solution exceptionnelle. Il aurait mieux valu argenter en électrolytique mais je n'avais pas de vendeur de nitrate d'argent sous la main...

Bon voilà je ferai avec ce qui est en l'état. C'est argenté mais pas uniformément, voilà tout.


Citation (Chercheur @ 30 mars 2011 à 19h59)
ça y est,le filet argenté est entièrement cousu avec les deux filets de plomb; après plusieurs nouvelles heures de travail réparties aujourd'hui encore:

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Je vais pouvoir passer à l'étape suivante prochainement.


Citation (Chercheur @ 30 mars 2011 à 23h12)
Voilà le ruban de coton pur en bleu marine foncé que j'utilise pour faire la couture de l'induit d'argent et plomb:
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J'ai nettoyé les deux surfaces de l'ensemble avec un coton tige imbibé d'alcool à 70°. ça a bien dégraissé et enlevé les taches de sale restées de la dernière argenture (le produit avait laissé quelques traces en séchant).

Voilà le filet ré-enroulé après nettoyage:
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Test d'opacité du ruban coton bleu marine utilisé:

Photo de l'applique du plafond avec le ruban accolé contre l'objectif:
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Même photo de la même zone sans le ruban de coton pour comparaison:
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L'opacité est bonne. Le ruban de coton a pour fonction de permettre d'accoler les enroulements de filet d'argent avec bordure de plomb les uns contre les autres sans problème de courts-circuits d'une spire à l'autre; ni sans souci de contact avec les morceaux de filet de cuivre qui pointent du ruban de coton blanc de l'inducteur. C'était l'objectif initial de ce filet. Bien m'en a pris de le choisir sombre pour faire aussi opacité!

Voilà le début de la couture du filet dans le ruban:
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Citation (Chercheur @ 2 avril 2011 à 12h16)
ça y est! C'est fini d'être cousu:
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Reste à l'enrouler sur le rhombe, faire tenir là aussi par de la couture sur les inducteurs, passer dans la galerie en ayant soin de mettre la laine avant le passage galerie sur la bonne zone, couper la bonne longueur pour enrouler l'autre partie sur les zones cylindriques; puis enrouler la laine en spirale autour et faire tenir en cousant aussi. Vous avez compris que ce n'est pas encore la fin...


Citation (Chercheur @ 3 avril 2011 à 14h08)
Passage du fil dans la galerie:
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Enroulement sur le premier cône:
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Lainage de la partie qui va dans la galerie:
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Puis remise dans la galerie de la partie lainée:
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Sortie de l'autre côté:
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Ajustement par coupure du trop long de laine et enroulement sur l'autre partie conique:
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Voilà cette étape finie:
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Je suis allé hier acheter du ruban de coton de 10mm noir pour augmenter le calefeutrage à la lumière de l'enroulement induit. ça a été un travail de couture assez long encore (long sur les parties qui dépassent et qui serviront à aller vers les expériences):
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Voilà l'ensemble une fois achevé:
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Comme je l'avais précisé hier soir, je ne sais pas si il faut ou pas aussi isoler magnétique le dessous de l'inducteur pour que le flux mis en rotation par l'inducteur n'aille pas s'engouffrer au center du rhombe dans le bois. L'observation de ce qui est dit dans le brevet et Héraklès montre que c'est isolé de ce côté là aussi. J'ai regardé l'amplificateur: isolé aussi par du cuir dessous; de plus le tout est enfermé dans de la baudruche...

Donc il est possible que rien du montage ne fonctionne à cause de cette isolation qui serait à faire; en plus de l'isolation par-dessus.

Alors comme il reste la zone de mi-rayon sur laquelle je compte faire un autre enroulement plus tard, j'ai testé voir si je pouvais mettre de la laine en-dessous pour ne pas avoir à tout démonter pour tout remonter:
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C'est faisable mais ça pousse les spires de l'inducteur, tout se dévisse par le haut et se barre. J'ai dû tout enlever. Peut être avec moins de laine pour moins tout pousser ça marcherait.

Donc si je n'ai pas de résultat il me restera à faire cela si possible; sinon tout démonter et remonter en enrobant inducteur+induit collés ensembles le tout dans de la laine. J'espère ne pas en arriver là car les tests à faire seront alors faits sans le générateur de sourceverte59; je ne pourrai pas avoir le temps de tout démonter et remonter avant la fin de la semaine.

Donc je vais tester ce qui est monté tel quel déjà et on verra.

Il restera une dernière étape, qui est d'entourer de la laine autour des parties en noir maintenant et coudre/attacher cette laine pour la faire tenir. Là grande pause pour toute l'après-midi, contrainte familiale oblige. Donc je finirai la laine ce soir et le montage devra probablement être prêt pour tourner tard ce soir pour la première fois.


Citation (Chercheur @ 3 avril 2011 à 22h52)
Fin du travail de ce soir:
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Vision d'ensemble:
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Comme vous avez pu le voir, je n'ai pas tout à fait respecté mon engagement, à savoir qu'il me reste encore à lainer la sortie longue de l'induit; mais comme il y en a pour 40min environ (vous n'imaginez pas que seulement pour lainer tout ceci jointivement et correctement et que ça tienne il a fallu un total de 2h à 2h30... rien que pour un peu de laine sur les deux parties coniques et sur le cordon court de sortie... tout prend un temps infini sur ce montage)

Donc je finirai ça demain après-midi et les premiers tests suivront. Cette fois-ci c'est la fin du tunnel pour le test n°1 demain.


Citation (Chercheur @ 4 avril 2011 à 21h48)
Voilà les photos de la fin de la réalisation du montage:
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Sur son support:
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Voilà les deux sorties des filets induits:
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Le tout mis sur le bureau d'expérience prêt à fonctionner:
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Zoom sur le tube à essai qui contient les deux sorties des filets induits avec la sonde thermique digitale:
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Vue du tube de test avec début d'enroulement de bande noire pour assombrir la zone d'expérience:
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Et fini de calefeutré, test lancé:
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Avant ce premier test, j'ai fait des tests à la lumière. Je précise que pour tous les tests, le sable utilisé a été lavé de nombreuses fois à l'eau bien chaude; puis plusieurs fois à l'eau de source de bouteille pour ne pas être pollué par l'eau du robinet.
Les tubes à essai ont été rincés de la même manière; et l'eau utilisée est de l'eau de bouteille aussi tout le temps.

Dans mes premiers tests, j'avais observé une diminution de température importante, début: 24,9°C à 16h09; et chute jusqu'à 23,4°C sur 10min. Mais la chute persistait après avoir coupé l'alimentation et en fait c'est le fait que les filets de métal soient dans le tube à essai, ils dissipent de la chaleur de l'eau par conduction de façon importante, il faut très longtemps pour atteindre un équilibre thermique.

A 17h16, 22°C dans le tube à essai et à 17h36 21,5°C. A partir de 17h46 la température est stabilisée à 21,3°C; donc il a fallu 1h30 pour avoir un équilibre thermique correct.

Là commencent les premières expériences sérieuses, avec calefeutrage du tube à essai avec ruban noir, et toute la pièce est plongée dans le noir (volets fermés).

Alimentation inversée avec + en haut:
17h46: 21,3°C (10,03A / 8,3V)
17h56: 21,3°C (9,56A / 8,3V)

Alimentation dans le bon sens avec + en bas:
17h56: 21,4°C (9,66A / 8,3V)
18h06: 21,4°C (9,31A / 8,3V)
18h14: 21,5°C (9,23A / 8,3V)

On constate que plus le temps passe et plus le courant diminue. C'est logique, plus le temps passe et plus le cuivre chauffe et la température fait augmenter légèrement la résistance.

Je calcule une résistance à froid de 0,8 ohms (10,04A / 8V) et à chaud de 0,9 ohms (9,23A / 8,3V)
Le filet chauffe fort le rhombe qui me fait un peu mal aux mains à tenir fermement dans les mains par la chaleur. La thermo-sonde mise sur le rhombe donne 46°C; mais ça doit être plus, c'est à la surface avec l'air libre sur l'autre face.
L'alimentation du générateur chauffe un peu l'environnement.
Il ne se passe rien de notable dans le tube à essai. Le tube après coup contient en suspension des particules de fibres de laine (qui a trempé dedans) mais rien d'autre de particulier. Aucune décoloration ou désoxydation sur les bouts des filets ni rien de remarquable dans le tube à essai.

J'ai donc mené un autre test avec deus tubes à essai, chacun avec sa sortie magnétique séparée, dès fois que ça soit le bon protocole (le brevet n'indique rien là dessus; mais il parait logique au vu du volume 2 que les deux sorties aillent dans le même flacon).

Le deuxième test (toujours dans le noir évidemment):
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Le tube de gauche je l'appelle A (branché sur la sortie haute); celui du milieu le B (branché sur sortie basse) et le C est un témoin.

+ branché en bas (sens normal)
18h36: A:21,6°C / B:21,8°C / C:22,1°C (10,05A/8,3V) ; j'ai mis le tube C après les deux autres, avec de l'eau de bouteille venant d'une bouteille ailleurs, pas à la même température initiale exactement
18h45: A:21,7°C / B:21,8°C / C:21,6°C (9,47A/8,3V)
18h55: A:21,8°C / B:21,8°C / C:22,1°C (9,32A/8,3V)
19h03: A:21,9°C / B:22°C / C:22,1°C (9,26A/8,3V)

Rien d'exceptionnel à remarquer là aussi; sauf que le chauffage de l'environnement par le rhombe et l'alimentation a un petit effet d'augmentation de la chaleur d'ensemble dans les tubes à essai (léger).

Comme la sonde thermique ne va pas assez loin au fond des tubes à essai, je suis obligé de mettre assez haut le niveau d'eau. Il se pourrait donc que si il y a refroidissement en bas, et léger, il ne puise modifier la température de l'eau situé trop haut. Donc expérience à nouveau avec un bécher plastique assez large pour faire ça bien:

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Là aussi j'ai fait tourner avec un carton pour faire assombrissement local:
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J'ai d'abord fait le test sans le carton autour:
+ en bas tout le temps (et dans le noir évidemment)

19h32: 21,4°C (10,03A/8,1V)
19h44: 21,4°C (9,37A / 8,1V)

Puis avec le carton autour:
19h46: 21,9°C (9,36A / 8,3V) (j'ai bougé la thermo sonde et il n'y a pas la même longueur de thermo-sonde dans le bécher qui trempe dans l'eau, donc ça ne mesure pas la même température, car une longueur différente reste à l'air et une autre dans l'eau)
19h55: 21,8°C (9,21A / 8,3V)

Les tubes à essai après coup:
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Dans l'ordre de gauche à droite:
A,B,C puis celui ayant servi à mettre les deux sorties dans le même tube (plus gros tube); du début.
L'eau n'a pas été modifié dans son apparence; rien de visible de particulier.

Donc il n'y a rien à signaler. Je pourrai demain essayer de mettre un peu de bicarbonate dans l'eau voir si ça change quelque chose. Il faudra surtout que je bobine la partie à mi rayon pour faire le même tests avec cette zone là (partie cylindrique). Il me reste ce qu'il faut pour ça, j'avais fait la longueur d'induit suffisante; donc du travail à ajouter... car là pour le moment c'est sans résultat.

Petite vidéo de visualisation de la force de magnétisation du rhombe mesurée avec la boussole:



PS: le rhombe est enroulé en dextre, comme sur le brevet (et sur Héraklès) ce qui correspond à une alimentation + en bas pur avoir pôle Sud en bas, boréal; et pôle nord en haut, austral. Cette convention de pôle est l'opposée de celle qu'on utilise en physique; liée probablement au fait que le nord terrestre est un pôle sud magnétique. Bref c'est enroulé comme il fallait en tous cas.


Citation (Chercheur @ 5 avril 2011 à 19h22)
Je me suis attelé donc à ce que j'avais exposé précédemment à titre d'essai si j'y arrive correctement; et ça a l'air de réussir: à caser la laine sous les spires de l'inducteur de la partie à mi-rayon qui n'est pas encore bobinée pour l'induit.

J'ai débord découpé tous les fils de liaison de couture entre spires:
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Puis j'ai commencé à fourrer avec la laine colorée sur un côté des pires: côté vers la pointe:
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Le bourrage sous les spires se font avec un tournevis plat et comme ça compacte la laine, elle n'occupe pas toute la surface sous la spire; donc je fais un autre bourrage sur l'autre côté de la spire avec la laine en gris fil blanche:
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Le tout permet donc d'obtenir un bon recouvrement entre spires de l'inducteur et le rhombe. Evidemment je ne peux pas aller voir si c'est bien, mais ça a l'air pas mal quand même.

Ensuite je mettrai l'inducteur en bande bleu que j'ai coupé l'autre fois, la longueur qu'il faut (si je ne me suis pas trompé) pour mettre sur le mi rayon, puis bandeau noir et laine extérieure, comme pour la pointe pour tout dire, et hop! expérience avec le mi-rayon. Et là avec de la laine sur les deux faces. Je ne pourrai pas faire mieux sans devoir ensuite tout défaire... mais pour le mi-rayon ça ne sera pas utile, car ça reviendra au même. Donc si le mi-rayon ne donne pas quelque chose... c'est que ça ne marche pas.

Le mi-rayon devrait produire un réchauffement et aussi production de certains corps dans l'eau... à voir donc!! Il y en a encore pour un petit moment, surtout que demain je suis chargé des trois gosses toute la journée dont le bébé; donc je n'aurai que peu de temps pour avancer. Je risque d'avoir fini ce deuxième essai à peine pour vendredi soir avant de devoir ramener l'alimentation.

Avec l'alim en 10A, je délivre une puissance (pas seulement Joule perdue mais magnétique dans le rhombe) proportionnelle à I²=100 alors qu'avec celle de 3A une puissance proportionnelle à I²=9. Donc 10 fois plus de puissance délivrée (au niveau magnétique) avec l'alim 10A que 3A. Donc il faut que je fasse le test avec avant de revenir.

Si ça ne marche pas, c'est le principe même des rhombes et par là de Héraklès et tout le reste qui est remis en cause: on a beaucoup de courant (le brevet parle de 2V alors que j'arrive à monter à 8V aux bornes avec le géné 10A); il y a plein de tours de spire, tout est bobiné avec du coton, sans métal, sans colle, etc. Tout est dans le respect parfait; et même en bonus il y a les fils de plomb pour mieux attraire les atomes alors que dans le brevet d'origine c'est un simple zig-zag d'argent/or; ici il y ale filet argent + plomb. La prise axiale N a été prise bien avant le mi rayon, respect de la zone correct (j'ai mesuré 46mm de diamètre à la prise finale axiale N que j'ai faite, alors que le mi rayon est de 50mm, donc je suis impeccable dedans).

Donc si ceci ne donne rien... je douterai très fortement que les rhombes aient un jour donné quelque chose. On va voir donc.
Le brevet rhombe parle de résultats sans mercure; donc dire qu'il en faut c'est dire que le brevet ne fonctionne pas; donc cet argument je le mets de côté. Donc il ne restera plus rien: je n'avais que le souci de la laine quant à moi qui restait et que je règle sur le mi-rayon.

Je pourrai faire un test avec du bicarbonate avec l'axial que j'ai actuellement aussi pour occuper la fin de journée, mais je ne pense pas que ça changera quelque chose. Il me faudrait aussi un autre cohéreur que mon sable ocre: du marbre serait bien (mais à mettre en poudre... je ne sais pas comment là).


Citation (Chercheur @ 5 avril 2011 à 23h39)
Me croierez-vous si je vous dis qu'il m'a fallu un peu plus de 2h pour caser correctement la laine sous les 6 spires d'inducteur de ce premier cône:

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Tout prend un temps infini avec ce montage; surtout quand la laine ne veut plus se caser et qu'il faut traffiquer longtemps au tournevis pour faire rentrer 2mm de long de laine.


Citation (Chercheur @ 6 avril 2011 à 20h03)
Comme prévu, quasiment rien eu le temps de faire de la journée; je n'ai pu m'y remettre que depuis 18h. Voilà ce que j'ai pu faire:

L'autre lainage fini (et des coutures pour faire tenir car ça partait un peu):
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Et l'enroulement de l'induit commencé sur une portion (en attente de mettre dans la galerie):
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Citation (Chercheur @ 6 avril 2011 à 22h12)
Fin pour ce soir:
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Pas assez de ruban noir pour recouvrir l'induit du deuxième cône. Je prendrai du bleu marine. Restera donc la laine à mettre et à couper la sortie longue haute pour l'adapter sur l'induit haut et lainer la sortie basse qui est assez longue.


Citation (Chercheur @ 7 avril 2011 à 16h51)
Et voilà le résultat de 2h de travail de plus dessus:

J'ai coupé la sortie basse de l'axial pour la mettre sur la sortie à mi-rayon (pas assez de fil pour la sortie sinon):
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C'est tressé avec du fil d'argent recouvert d'or et la conduction testée à l'ohmmètre est excellente!
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On camoufle tout ça de la lumière avec deux tours de ruban:
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Et voilà tout est lainé; avec de la laine sur les bords et les trous, que ça soit bien recouvert sans zone de faiblesse:
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Quand on voit ça on se dit qu'en 5min ça peut être fait... mais quand on le fait vraiment et qu'il faut tout tendre, faire passer les fils, serrer, faire tenir, coudre en prise; et faire un travail propre, et bien non c'est beaucoup plus long!

Il reste à faire la même chose pour l'autre côté; c'est déjà bien commencé.


Citation (Chercheur @ 7 avril 2011 à 18h52)
Et voilà la fin du travail de l'autre côté:

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Donc c'est terminé et il ne reste plus qu'à lancer l'expérience.
Toutefois comme ce week-end je serai absent de chez moi et que c'est mon anniversaire, on fête ça ce soir, c'était prévu ainsi depuis un moment et là on va commencer les réjouissances. Donc je ne commencerai l'expérience que tard ce soir (pour tout dire cette nuit)... je réserve donc une part de suspense d'ici là.


Citation (Chercheur @ 8 avril 2011 à 18h24)
Expériences du 07/04/2011:

Montage:
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+ connecté en bas
L'eau était bien thermiquement équilibrée. Le fait de mettre la sonde et les fils provenant du rhombe a changé cet équilibre (cela évacue de la chaleur par la conductivité du métal, surtout la sonde qui n'est pas enfermée dans de la laine et du coton).

eau utilisée: pure (bouteille; eau de source)

22h00: 24,9°C
22h07: 24,0°C
22h17: 23,5°C
22h20: 23,5°C
La température semble stabilisée (peut être pas complètement mais essentiellement oui; ça diminuera de manière très faible si ça doit diminuer) donc je commence l'expérience:

22h20: début de branchement du générateur
22h20: 23,5°C -> 10,05A / 8V
22h26: 23,3°C -> 9,48A
22h36: 23,2°C -> 9,23A
22h41: 23,2°C -> 9,11A
22h51: 23,2°C -> 8,97A

On voit que la température a bien diminué un petit peu, mais s'est stabilisée complètement sur une période de 25min. Donc le montage ne change pas la température du bécher.

Pour voir cela, je coupe la sortie de l'alimentation (tout en la laissant sous tension pour ne pas changer les conditions de réchauffement de l'air par le refroidisseur thermique de l'alim).
22h52: 23,2°C et coupure de l'alimentation
22h58: 23,2°C
On voit que la température reste stabilisée.
Les effets sont sensés être visibles rapidement; là il n'y a aucune modif alim coupée ou pas.

En inspectant le contenu du bécher qui était caché par le carton, j'observe que l'eau surnageante a disparu: le sable est mouillé mais plus trempé d'eau. L'eau a été bue par les fils de laine par capillarité (et le coton peut être aussi):
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J'ai donc sorti le bécher de son carton et remis de l'eau en quantité suffisante pour que ça surnage. Du coup je ne le remets pas dans le carton pour surveiller que l'eau n'est pas bue durant l'expérience quand je passe noter les températures de temps en temps:
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23h04: 23,8°C: démarrage de l'expérience de nouveau
23h10: 23,6°C -> 9,58A
23h13: 23,5°C -> 9,27A
23h16: 23,3°C -> 9,10A
23h32: 23,1°C -> 8,86A
23h50: 22,9°C -> 8,74A

Bon il y a diminution lente de la température; mais comme je l'ai dit, à chaque nouvelle expérience, il faut longtemps pour avoir stabilisation thermique; la sonde fait baisser la température par sa tige de métal.
Donc pour voir ce qu'il en est, si il y a vraiment quelque chose (ce qui est plus qu'improbable vu la diminution faible de température); cela devrait cesser en inversant l'alimentation.
Je mets le + en haut du rhombe (inversion de la sortie de l'alim):
23h51: 22,9°C ->8,74A
00h07: 23°C ->8,65A

Moi ça m'a l'air bien stable; je dirais qu'on a eu stabilisation thermique aux alentours de 23°C et que changer l'alimentation de sens n'a rien changé, il ne se passe rien de spécial.

Expériences du 08/04/2011:

Avec de l'eau bicarbonatée.
Montage:
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Les sorties sont séparées dans un tube à essai chacune.

J'ai attendu que la température se stabilise apparemment dans les deux tubes à essai (A à gauche et B à droite); puis lancé l'expérience:

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16h42: A:23,7°C ; B:23,7°C ; 9,79A
17h07: A:23,9°C ; B:24°C ; 9,02A
17h35: A:24,3°C ; B:24,4°C ; 8,76A

La température semble monter un peu; la stabilisation n'est pas achevée totalement. Ici il y a réchauffement ce qui est un peu bizarre. Ce n'est pas énorme; mais c'est le cas dans les deux tubes. On pourrait penser que c'est le réchauffement des fils induits dont la chaleur est conduite par ces fils depuis le rhombe qui lui chauffe très fort au niveau des enroulements; mais si c'était le cas; cela réchaufferait aussi dans les autres cas; or on a vu que ça se refroidit dans les autres cas: la chaleur venant par conduction doit être trop faible.

Donc intéressant!

Autre montage: les sorties sont remises ensemble dans un bécher.
Là j'ai vide l'eau surnageante et fait en sorte que le sable soit seulement mouillé.

D'abord on tourne à vie, sortie d'alim coupée.
L'expérience ne se déroule pas dans le noir pour cette fois ci (tout le reste a été fait dans le noir) et je suis à côté d'ailleurs sur mon ordinateur, en train de taper ce compte-rendu:
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17h42: 24,5°C (pas d'alim)
17h45: 24,4°C (pas d'alim)
17h51: 23,9°C lancement de l'expérience
18h01: 23,6°C -> 8,67A
18h08: 23,6°C -> 8,64A
18h14: 23,6°C -> 8,61A
Donc ça a l'air stable

Je coupe l'alimentation
18h20: 23,6°C
La température reste stable. Là aussi on a eu stabilisation thermique en descente lente et puis ça ne bouge plus; alim coupée ou pas: il ne se passe rien de spécial.

le seul cas potentiellement intéressant est donc les sorties séparées, chacune dans un tube à essai. Je vais refaire le test (avec l'eau bicarbonatée) pour voir ce qu'il en est si quelque chose a lieu ou pas.


Citation (Chercheur @ 8 avril 2011 à 22h37)
Alors j'ai recommencé l'expérience avec tubes à essais séparés.

J'ai d'abord attendu un très long temps de stabilisation certaine de la température.
A gauche le tube A et à droite le B.

18h27: A=24,3°C ; B=24,0°C (alim coupée)
18h31: A=24,3°C ; B=??°C (alim coupée)
18h33: A=24,4°C ; B=24,1°C (alim coupée)
18h38: A=24,4°C ; B=24,2°C (alim coupée)
18h42: A=??°C ; B=24,2°C (alim coupée)
18h49: A=??°C ; B=24,3°C (alim coupée)
18h59: A=??°C ; B=24,3°C (alim coupée)

J'ai décidé de travaille en mesurant dans le tube B qui a le niveau d'eau le plus haut (la sonde reste bien plongé dans l'eau sur toute sa longueur).

user posted imageuser posted image

18h59: mise en route de l'alimentation et mise au noir du montage
19h00: B=24,3°C ->9,56A
Là j'ai laissé tourner longtemps. Puis ayant reçu un coup de fil à 19h48 je viens dans le bureau, allume la lumière et parle au téléphone, je suis situé à quelques dizaines de centimètres de l'expérience
19h48: B=24,9°C
19h49: B=25,1°C
19h50: B=25,1°C
19h52: B=25,3°C
19h57: B=25,5°C -> 8,58A

Je note que la température a augmenté tout le temps, mais elle augmente plus vite quand je suis arrivé on dirait bien: 0,6°C en 10min quand je suis là alors que ça a monté de 0,6°C en 48min. Peut être les spots au plafond (120W) qui chauffent? (peu probable quand même que ça ait un effet sur les fils). Ou moi qui ait une action. Je ne sais pas là....

En tous cas pour vérifier que la chauffe vient seulement de la conduction thermique depuis le rhombe (qui est bouillant je le rappelle avec ce courant!) je fais interversion des fils d'alimentation. Le magnétisme tournant à l'envers, les flux périphériques sensés être libérés par la rotation de l'inducteur (c'est la théorie sur les rhombes qu'on a dans le volume 2) seront au contraire plus prisonniers et donc cela change la dynamique des flux magnétiques (si il y en a).

19h57: Inversion alim: + en haut
20h10: B=25,6°C ->8,55A
20h31: B=25,6°C ->8,45A
20h32: Remise de l'alimentation dans le bon sens: + en bas
20h32: B=25,6°C
20h55: B=25,6°C -> 8,47A

Donc que le que soit le sens de branchement ça a chauffé et ça arrive à un équilibre thermique; qui est celui entre la chaleur apportée par conduction du rhombe (chauffé au maximum, on voit que la consommation de courant se stabilise c'est à dire la chauffe du cuivre s'est stabilisée; et comme par hasard la température dans le tube à essai aussi.... c'est parfaitement lié: c'est donc de la chauffe par conduction thermique bête et simple. La grande longueur de fil dans le tube à essai et bien immergée, permet une bonne communication de cette chaleur à l'eau.

Donc au final il n'y a eu aucun phénomène bizarre à observer; sauf le fait que la ture ait augmenté plus vite quand j'étais là (lumière???)

Au final rien des effets indiqués dans le brevet sur les rhombes en bois n'est observable. Ce système là ne marche pas. Soit il est faux dans le principe (et alors questions sur pourquoi? Et le reste alors?); soit il y a volontairement mensonge ou omission d'éléments importants (même dans l'exemplaire de labo non rendu public... ça parait bizarre?)

Il faudrait absolument que je puisse chercher si il est resté des notes originales de Boutard sur ses premières expériences de début de ses recherches, quand il travaillait sur les rhombes de bois et ces tests là; car là on ne fait que prouver que ce qui est dans le document ne marche pas.

Des investigations documentaires supplémentaires sont indispensables pour comprendre pourquoi le brevet indique un montage non opérationnel.


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