Grâce à littlemat qui m’a prêté un MEG qu’il a fait monter par un ingénieur en électronique pour des tests, et avec le concours de pascal pascal et moi avons fait des mesures infructueuses sur le MEG que nous avons en prêt, il y a quelques jours.Après études complémentaires des défaillances possibles et erreurs de montage, informations précises récoltées sur le groupe des constructeurs de MEG à l’adresse:
http://groups.yahoo.com/group/MEG_builders/
et à l’aide des commentaires de Bearden et de Naudin pour conseiller d’autres personnes, deux rectifications ont été faites (une sur les aimants, et une autre sur la fréquence d’accord du circuit).S’en suit ce qui semble être un succès ce soir, je dis ce qui semble car il faut des calculs complémentaires pour confirmer ou infirmer les résultats, étant donné la nature alambiquée des signaux de sortie; mais c’est vraiment un premier pas qui met motive à souhait!!Voilà les mesures effectuées, qui donnent à l’heure actuellement COP=2,2 soit 220% d’efficacité (ramené à COP=3,4 soit 340% d’efficacité si on mesure seulement la consommation du MEG et pas celle du circuit attenant)J’espère seulement que le prochain message de calcul précis du COP avec méthodes numériques donnera confirmation de ces résultats et n’annoncera pas que ceci était de faux espoirs!!Une remarque: les premiers tests il y a quelques jours donnaient une efficacité de 25% (en clair on perdait les 3/4), et on ressentait une énorme émission d’ondes électromagnétiques sur la peau (confirmée par un petit champ mètre très grossier): voilà où partaient les 75% de perte je pense. Dans les expériences de ce soir (que j’ai dû abréger, aussi elles ne sont pas complètes, une seule l’est) je ne ressentais plus cette émission du tout (mais je n’ai pas fait de mesure). Il faudra vérifier la pollution électromagnétique du MEG (si on se procure de l’énergie au prix d’un cancer pour exposition à des champs électromagnétiques intenses sur longue durée on n’a rien gagné). Par contre pour la pollution sonore c’est perdu: un bruit strident (de 3KHz je pense, fréquence des impulsions émises) se fait entendre lors du fonctionnement du MEG de ce soir.Voilà le compte rendu détaillé de ce qui a été fait ce soir:
(PS: désolé pour les photos basse qualité, mais n’ayant pas d’appareil numérique, j’ai utilisé ma webcam, qui est assez pourrie!!)MEG adapté de la version 3.1 de JL Naudin
Expériences du 07/03/2004 vers 19h00
France (dép 77)Bobinage n°1 (bobinage gauche): connecté sur Résistance 1MOhms
Bobinage n°2 (bobinage droite):VDR1 = VDR2 = 420V / 400pF
Rch = résistance 12ohms, 10Watts
Bobinage n°2
U1 _______mmmmm_______ U2
| |
———–VDR1–VDR2-*-Rch—–
| | |
sB sA |
| | |
CHB CHA masse
*: point de mesure entre VDR2 et Rch
sB: sonde B reliant U1 à CHB
sA: sonde A reliant * à CHA
CHB: sur oscillo ( mesure la trension aux bornes de la bobine: V=tension entre U1 et U2)
CHA: sur oscillo ( mesure la tension aux bornes de la résistance de charge Rch, pour mesurer le courant I
qui parcourt le circuit, pertes de courant par CHA et masse oscillo négligées )
___________________________________________________________
mesure capacité VDR1+VDR2 : C=200pF
mesure inductance Bobinage n°2: L=12,8 Henrys
résonance estimée à: 1/(2 x pi x square (LC)) = 3,1KHz (estimation seulement car sB et sA, ainsi que l’oscillo
ont des capacités parasites)
d’où modification du circuit Naudin MEG 3.1 par adjonction d’une capacité de 10nF en parallèle sur le 1nF
de réglage de la fréquence des impulsions du TL494CN.
Gamme de fréquence alors disponible: 1,6KHz à 5,5KHz environ
___________________________________________________________
sB: rapport de tension de mesure 10:1
sA: rapport de tension de mesure 1:1
CHB: 0,1 Volts/Division, 0V sur la ligne du bas du schema reference.jpg
CHA: 20 Volts/Division, 0V sur la ligne du haut du schema reference.jpg
Base de temps: 50 micro secondes/Division

Tension générateur alimentation du montage, à vide: Ugen=29,4V
Courant générateur alimentation du montage, à vide: Igen=0,04A
Pconsommée à vide gén= 1,2 Watts
(le max et le min dépassant l’écran, j’ai dû déplacer la position du zéro et prendre un
point de référence pour la lecture des crêtes de tension)
—————-
1ère expérience:
—————-
Tension générateur alimentation du montage: Ugen=28,6V
Courant générateur alimentation du montage: Igen=0,12A

CHB: 12 divisions crête à crête, soit 12 x 20 = 240V mesurés sur CHB, soit 240 x 10 = 2400V entre U1 et U2 (sB en 10:1)
CHA: 3 divisions crête à crête, soit 3 x 0,1V = 0,3V mesurés sur CHA entre * et U2
estimation de la période: 6,3 divisions, soit 6,3 x 50 micro sec = 315 micro sec <–> 3,2 KHz
Vcrête à crête = 2400V
I crête à crête = courant correspondant à 0,3V sur une résistance de 12 ohms, soit 0,3 / 12 = 25mA
signaux V et I en phase: angle theta=0° (non sinusoïdaux, difficile à estimer, mais maxima et minimas atteints en même temps)
Vmax=Vcrête à crête/2 = 1200V
Imax=Icrête à crête/2 = 12,5mA
Pmesurée = cosinus (angle theta) x Umax x Vmax / 2 = Umax x Vmax / 2 = 1200 x 0,0125 = 7,5 Watts
Pfournie gén = 28,6 V x 0,12 A = 3,4 Watts
soit COP = 2,2
(et si on tient compte seulement de la puissance consommée par le MEG et pas le circuit, on a:
Pconsommée MEG = Pfournie gén – Pconsommé à vide gén = 3,4 – 1,2 = 2,2 Watts
alors COP = 3,4)
Il faut calculer numériquement Pmesurée par calcul numérique
en traçant la courbe de U x I instantané, puis en intégrant numériquement sur une période pour avoir Ptotal, pour ensuite calculer
la puissance moyenne sur cette période en divisant Ptotal par la longueur de la période pour avoir une valeur exacte de P
même si le signal n’est pas sinusoïdal (tous les calculs précédents sont basés sur U et I sinusoïdal, ce qui n’est pas du tout le cas,
donc calculs à faire pour avoir une vraie mesure du COP)
—————-
2ème expérience:
—————-
Tension générateur alimentation du montage: Ugen=29V
Courant générateur alimentation du montage: Igen=0,07A
Dans les mêmes conditions, fréquence des impulsions modifiée (au maximum soit environ 5,5 KHz)
Pas de lecture crête à crête de CHA ni CHB manuelle, lire sur le graphique capturé par webcam

—————-
3ème expérience:
—————-
Tension générateur alimentation du montage: Ugen=29V
Courant générateur alimentation du montage: Igen=0,07A
Dans les mêmes conditions, fréquence des impulsions modifiée (au minimum soit environ 1,6 KHz)
Sauf modifié base de temps, positionnée sur 0,1 milli secondes.

Pas de lecture crête à crête de CHA ni CHB manuelle, lire sur le graphique capturé par webcam
Il semble qu’il y ait un pic de consommation de courant (et aussi de puissance donc, vu que la tension d’entrée
est presque constante pour f = 3,2Khz, qui doit être la fréquence de résonance du circuit de mesure sur le bobinage n°2)
Suite de l’expérience: calcul précis de la puissance de sortie par calcul numérique
Après études numériques longues et fastidieuses dont le détail va suivre, la conclusion est que les calculs estimés précédemment pour les signaux sinusoïdaux sont complètement inadaptés: la puissance calculée est de 1,84 Watts (calculs aux erreurs de lecture et d’approximation de la courbe, 10% d’erreur maxi)
d’où COP = 0,54
ou en tenant compte seulement de la consommation du MEG et pas du circuit à vide COP=0,84
Donc c’est le bide complet!!!
Notes:
-Penser à écrire un programme qui effectue tout le calcul manuel que je me suis tapé pour arriver à ça pour les prochains essais de mesure de puissance, parce que là y en a marre de calculer!
-Penser à ne plus jamais utiliser de formules pour signaux sinusoïdaux lorsqu’ils ne le sont pas!!
Bon, déception, mais on est à mieux que les 25% du début quand même. Mais enfin pas de sur-unité, sniff!!
On va pas se laisser décourager et continuer d’arrache-pied, suite au prochain épisode.
Voilà les détails:
D’abord traiter la capture de la webcam avec Paint pour repasser les séparateurs de carreaux de l’oscilloscope:

Puis imprimer et retracer à la main les courbes de l’intensité et la tension en rouge et bleu, ainsi que choisir une période du signal sur laquelle faire les calculs, et la diviser en un découpage par pas (lignes vertes verticales):

Après cela mesurer les distances en cm sur ces courbes, et convertir les distances mesurées en mA (intensité) et Volts(tension), ainsi que les temps en micro secondes:

Saisir le tout (en convertissant les puissances de la feuille de calcul qui étaient en milliwatts, vers de watts) sur un logiciel grapheur de nuage de points:

Puis, saisir le tout sur une feuille Excel et faire le calcul de la puissance moyenne sur la période: (calcul de l’intégrale de la puissance puis division par la longueur de la période, donc calcul de l’aire moyenne sous la courbe de la puissance):

Et voilà le résultat: Pmoyenne = 1,8371232 Watts
sniff!
Bon, une autre idée: j’ai utilisé seulement une sortie du MEG, sur les deux sorties. Or, j’alimente le MEG avec les deux entrées, donc à bloc. Du coup, si je mesure la puissance sur les deux sorties au lieu d’une, est-ce que je mesurerai 2 fois 1,84 Watts? Auquel cas là on serait sur unitaire (même pas trop mal puisque la consommation réelle du MEG est de 2,2Watts, car le circuit d’alimentation de l’électronique consomme 1,1Watts à vide, donc il ne faut pas vraiment compter les 3,4Watts d’entrée au total).
Mais peut être une mauvaise surprise attend les intrépides expérimentateurs si en mesurant sur les deux sorties les puissantes sont réduites par deux (enfin je ne vois pas comment mais on ne sait jamais….)
Et puis aussi relier les deux sorties ensemble en série et voir ce que ça donne. au TAF!!
—
MEG adapté de la version 3.1 de JL Naudin
Expériences du 11/03/2004 vers 17h00
France (dép 77)
Bobinage n°1 (bobinage droite): montage identique au bobinage n°2
Bobinage n°2 (bobinage gauche):
VDR1 = VDR2 = 420V / 400pF
Rch = résistance 12ohms, 10WattsBobinage n°2U1 _______mmmmm_______ U2
| |
———–VDR1–VDR2-*-Rch—–
| | |
sB sA |
| | |
CHB CHA masse |
*: point de mesure entre VDR2 et Rch
sB: sonde B reliant U1 à CHB
sA: sonde A reliant * à CHA
CHB: sur oscillo ( mesure la tension aux bornes de la bobine: V=tension entre U1 et U2)
CHA: sur oscillo ( mesure la tension aux bornes de la résistance de charge Rch, pour mesurer le courant I
qui parcourt le circuit, pertes de courant par CHA et masse oscillo négligées )
___________________________________________________________
mesure capacité VDR1+VDR2 : C=200pF
mesure inductance Bobinage n°2: L=12,8 Henrys
résonance estimée à: 1/(2 x pi x square (LC)) = 3,1KHz (estimation seulement car sB et sA, ainsi que l’oscillo
ont des capacités parasites)
d’où modification du circuit Naudin MEG 3.1 par adjonction d’une capacité de 10nF en parallèle sur le 1nF
de réglage de la fréquence des impulsions du TL494CN.
Gamme de fréquence alors disponible: 1,6KHz à 5,5KHz environ
___________________________________________________________
sB: rapport de tension de mesure 10:1, capacité parasite de 47pF
sA: rapport de tension de mesure 1:1, capacité parasite inconnue
Base de temps: 50 micro secondes/Division
Tension générateur alimentation du montage, à vide: Ugen=29,1V
Courant générateur alimentation du montage, à vide: Igen=45,4mA
Pconsommée à vide gén= 1,3 Watts
—————-
1ère expérience:
—————-
CHA: 0,05 Volts/Division, 0V sur la ligne du haut du schema ci-dessous
CHB: 20 Volts/Division, 0V sur la ligne du bas du schema

Tension générateur alimentation du montage: Ugen=27,2V
Courant générateur alimentation du montage: Igen=138,6mA
Puissance en entrée = 3,77Watts, environ 3,8 Watts
Choix de la fréquence pour maximiser la consommation de courant consommée par le générateur
(pic de puissance en entrée)
estimation de la période: 7 divisions, soit 7 x 50 micro sec = 350 micro sec <–> 2,86 KHz
(le calcul 1/(2 x pi x square (LC)) donne alors une valeur correspondante pour C de 247pF
ce qui est rassurant: la sonde sA a une capacité parasite constructeur annoncée de 47pF)
mesures:
CHA et CHB sur bobine n°1:



(mesures avec décalage de la référence pour avoir l’ensemble du signal)
CHA et CHB sur bobine n°2



(mesures avec décalage de la référence pour avoir l’ensemble du signal)
Un montage des mesures a été fait afin d’obtenir une image unique de l’ensemble du signal à partir des
mesures diversement décalées, sur la bobine n°1, et tracé des références des deux signaux en jaune:

Suite et fin du montage par le repassage à la main avec deux couleurs différentes des deux signaux
(bleu pour CHA et rouge pour CHB):

Découpage sur une période du travail précédent, avec pixels de couleur positionnés pour le programme
de calcul de la puissance par échantillonnage:

calcul de la puissance
(avec lecture graphique des divisions: entre 50 et 52 pixels, soit 51 pixels en moyenne pour la séparation
entre deux divisions de l’oscillo lues par la webcam.
50 micro secondes/51 =0,980392 micro secondes par pixel
200V/51 = 3,921568 V par pixel
0,05V/12ohms = 4,17mA par division –> 4,17mA/51=0,081699mA par pixel)

(Les calculs sont réalisés par un petit programme de ma conception, qui refait en mieux et en plus précis
les calculs que j’avais fait à la main pour la précédente expérience du 07/03/2004)
Résultat: Puissance moyenne = 1724mW soit environ 1,7Watts
La lecture des signaux sur la bobine n°2 donne des signaux complètement comparables à quelques pouillèmes
près (normal puisque les deux sont sensés être symétriques). Je n’ai pas fait le calcul, mais
il est clair que la puissance est aussi de l’ordre de 1,7 Watts.
On a donc en sortie: 1,7W+1,7W=3,4Watts
Résumons:
Pentrée: 3,8 Watts
Psortie: 3,4 Watts
mais, Pentrée à vide= 1,3Watts donc Pentrée consommé MEG=3,8-1,3=2,5Watts
Alors on est surunitaire!!
COP = 1,36
Mais on ne peut pas boucler le MEG malgré tout car le montage électronique consomme plus de puissance que
ce qui est obtenu par surunité.
Jean Louis Naudin avait constaté lui aussi (mais sur une version 2.0 du MEG) que le rebouclage n’était pas
possible: le MEG s’arrête, bien qu’étant surunitaire. Peut être à cause du même genre de problèmes.
Remarque:
Sachant que la consommation à vide est constante, il faudrait réaliser un deuxième MEG,
puis brancher la sortie du premier MEG à l’entrée du deuxième (moyennant une adaptation, donc pertes)
Alors on peut espérer avec COP=1,36 que:
Pentrée MEG1=1,3Watts électronique + 2,5Watts bobinages entrée = 3,8 Watts
Psortie MEG1=2,5Watts x 1,36 = 3,4Watts sur bobinages sortie
Pentrée MEG2=pas d’électronique consommant (alimenté par impulsions sortie MEG1) + 3,4 Watts sur bobinages entrée
Psortie MEG2=3,4Watts x 1,36 = 4,6 Watts sur bobinages sortie dont 3,8 Watts à renvoyer sur l’entrée MEG1 pour boucler
Bien sûr ceci est pure spéculation théorique, il faut tout tester pour dire.
Essayons de voir si on peut améliorer quelque chose pour augmenter le COP du MEG, si on l’augmente assez,
on aura assez de puissance pour boucler la sortie sur l’entrée.
Question:
Est-ce que le choix de VDR de tension inférieure change quelque chose?
Est-ce que le choix des aimants (les notre sont sous-dimensionnés clairement) change quelque chose?
—————-
2ème expérience:
—————-
Influence de la VDR:
CHA: 0,05 Volts/Division, 0V sur la ligne du haut du schema ci-dessous
CHB: 20 Volts/Division, 0V sur la ligne du bas du schema 
Tension générateur alimentation du montage: Ugen=27V
Courant générateur alimentation du montage: Igen=0,33A
Puissance en entrée = 8,9Watts
Choix de la fréquence pour maximiser la consommation de courant consommée par le générateur
(pic de puissance en entrée): impossible: pas de pic constaté, la consommation augmente avec la fréquence
Choix d’une fréquence butoir.
estimation de la période: 4 divisions, soit 4 x 50 micro sec = 200 micro sec <–> 5 KHz
mesures:
CHA et CHB sur bobine n°1:

Repassage à la main avec deux couleurs différentes des deux signaux
(bleu pour CHA et rouge pour CHB):

Découpage sur une période du travail précédent, avec pixels de couleur positionnés pour le programme
de calcul de la puissance par échantillonnage:

calcul de la puissance
(avec lecture graphique des divisions: entre 58 et 60 pixels, soit 59 pixels en moyenne pour la séparation
entre deux divisions de l’oscillo lues par la webcam.
50 micro secondes/59 =0,847458 micro secondes par pixel
200V/59 = 3,389831 V par pixel
0,05V/12ohms = 4,17mA par division –> 4,17mA/59=0,0070621mA par pixel)

Résultat: Puissance moyenne = -2119mW soit environ 2,1Watts (pourquoi ce signe moins là??? je ne comprend pas)
Donc l’ensemble des deux bobinages délivre 2 x 2,1Watts = 4,2 Watts
Résumons:
Pentrée: 8,9 Watts
Psortie: 4,2 Watts
mais, Pentrée à vide= 1,3Watts donc Pentrée consommé MEG=8,9-1,3=7,6Watts
là on travaille à perte, on a COP = 0,55
Donc la tension de la VDR joue un rôle important. Diminuer la VDR a diminué fortement la puissance.
Bearden signale en effet que le MEG fonctionne si on laisse la tension monter avant de consommer
la puissance en sortie, là on consommé dès 420V, alors que dans l’expérience n°1 on consommait dès 840V.
Prochaine expérience à prévoir: augmenter la VDR jusqu’à 1075V en ajoutant en série une VDR 275V.
Cela pourrait augmenter le COP peut être bien?
J’ai fait d’autres séries de test aujourd’hui, mais les résultats des dernières expériences (n°3 et 4) ont des conclusions si désespérantes, que je n’ai pas encore fait le traitement numérique des premières expériences (n°1 et 2); je ne ferai donc ce traitement que plus tard, et m’est avis qu’il aboutira forcément encore à une puissance de sortie du MEG inférieure à celle à l’entrée du pilote électronique du MEG, en clair à un COP objectif inférieur à 1. Mais je les ferai plus tard pour confirmer.
Disons qu’hier, objectivement, COP=0,89 soit presque 90% d’efficacité du MEG (donc un bon transformateur…)
et que j’avais espéré la surunité en faisant la soustraction de la puissance consommée par le pilote électronique du MEG. Mais cette soustraction est tendancieuse car, la consommation de l’électronique à vide n’est pas forcément la même lorsqu’elle alimente le MEG: elle peut chuter très fortement lorsque le MEG fonctionne (voir pourquoi: consommation des transistors de puissance, … des tas de paramètres que je ne maîtrise pas).
Hier j’avais donc donné COP=1,36 dans le cas de la soustraction, mais objectivement, la seule preuve de COP>1 est lorsque le COP est calculé avec la consommation du pilote électronique du MEG inclu.
Voici les test décevants du jour:
Bobinage n°1 (bobinage droite): montage identique au bobinage n°2
Bobinage n°2 (bobinage gauche):VDR1 = VDR2 = 420V / 400pF
VDR3 = 275V / 135pF
Rch = résistance 12ohms, 10WattsBobinage n°2U1 ___________mmmmm___________ U2
| |
|—–VDR1–VDR2–VDR3–*–Rch——-|
| | |
sB sA |
| | |
CHB CHA masse———————
expériences diverses:
———————1) en utilisant des combinaisons diverses de condensateurs sur l’oscillateur d’entrée, j’ai pu faire varier les périodes
des signaux de 600 micro secondes (f=1,6Khz) à 20 micro secondes (f=50 KHz), sans VDR3 en charge de sortie
(donc expériences identiques à hier)Seule la fréquence correspondant à la période T=125 micro secondes délivre presque exactement des signaux sinusoïdaux
pour à la fois la tension et l’intensité. On a alors f=8KHzJ’ai alors mesuré:
Tension générateur alimentation du montage: Ugen=26,7V
Courant générateur alimentation du montage: Igen=0,38A
donc: Pentrée=10,1 Watts
U sinusoidal allant de -1200V à +1000V
I sinusoïdal allant de -13,3mA à 8,3mA
Déphasage = 115°
J’ai alors calculé une puissance de: P=cos dephasage*Umax*Imax/2 + 250mW (les formules qui marchent pour les signaux sinusoïdaux)
(les 250mW correspondent au décalage de U et I qui ne sont pas centrées sur leur zéro:
centrage de U sur -100V et de I sur -2,5mA)
La puissance de sortie est alors de 2,3 Watts sur un bobinage soit 4,6 Watts sur deux bobinages, d’où COP=0,23
Très mauvais!!!)Ainsi le choix de la fréquence qui permet de rendre les signaux sinusoïdaux donne un COP très mauvais!!
Pourtant Naudin lui mesure des signaux sinusoïdaux en phase avec un COP largement supérieure à 1. Comment?? De plus il précise que la fréquence est variable dans le pilote pour choisir la fréquence qui rend les signaux sinusoïdaux qui correspond aux maxima des mesures. Mais Naudin fait ses mesures avec une résistance « conditionnée », ce qui n’est pas identique à notre système de mesure.2)La mesure de L a été refaite par acquis de conscience et quelle n’a pas été la surprise de mesurer
L=6,36 Henrys sur chaque bobinage alors que la même mesure avait donné 12,8 Henry il y a quelques jours
(à cette époque les aimants ne collaient pas à l’intérieur du U)Les mesures de L durant toute la journée ont toujours donné L=6,36 Henrys (je les ai faites plusieurs fois). Mais dès que j’ai enlevé les aimants
et les ai remis, tout s’est mis à changerJ’ai refait les mesures de L sur les deux bobinages à la fin de mes expériences de la journée et j’ai trouvé
L=12,1 Henrys une fois les aimants enlevés
Puis j’ai remis les aimants, et refait fonctionner l’engin, et j’ai ré-enlevé les aimants et mesuré:
L=10,3 Henrys
Puis remis les aimants et je mesure
L=10 Henrys
je ne comprend plus rien à ces mesures d’inductance!! J’ai essayé de changer le sens des aimants et je suis encore à
L= 10 Henrys
—————-
3ème expérience:
—————-
VDR3 supprimée
T=350 micro sec <–> 2,86 KHz
avec deux rangées d’aimants: 
avec une rangée d’aimants: 
sans aucun aimant: 
Conclusion: les aimants n’influent en rien sur la courbe
(j’ai vérifié à l’oscillo en faisant glisser vers le haut et le bas que les courbes étaient exactement les mêmes
même en dehors de l’écran)
—————-
4ème expérience:
—————-
VDR1, VDR2 et VDR3 remplacées par une résistance de 120Kohms
T=125 micro sec <–> 8 KHz
Tension générateur alimentation du montage: Ugen=27,4V
Courant générateur alimentation du montage: Igen=140mA
avec deux rangées d’aimants:

sans aucun aimant:

Conclusion: les aimants n’influent en rien sur la courbe
(j’ai vérifié à l’oscillo en faisant glisser vers le haut et le bas que les courbes étaient exactement les mêmes
même en dehors de l’écran) |
Donc une conclusion s’impose: si rien ne change dans les signaux avec ou sans aimant, et qu’avec aimant on a un MEG, et sans aimant un transformateur; le MEG en question n’est pas un MEG mais un transformateur. Il ne fonctionne donc pas, et forcément COP<1 doù ma démotivation à faire les calculs des premières expériences de la journée.
(Ces premières expériences ont été faites avec une VDR supplémentaire afin de vérifier l’hypothèse de l’impact de l’augmentation de la tension des VDR sur le COP)
De plus le MEG continue à irradier pas mal, même si je sens moins ses effets physiquement, le petite champ mètre sonore le confirme.
Alors il reste deux choses:
1) régler le mystère des mesures fluctuantes de L pour les bobinages de sortie. J’ai l’impression que le fait d’avoir laissé tourner le MEG avec les aimants a eu un effet de mémoire sur le coeur en U (hystérésis?) Et que les problèmes viennent de là, mais franchement là je ne vois plus trop, il faudrait une batterie de tests pour comprendre ce phénomène qui n’a certainement rien de lié au MEG mais à des phénomènes physiques sur le magnétisme.
2)essayer de mettre d’autres aimants dans le MEG, car les paramètres de fréquence et de tension des VDR ont été essayés, sans obtention de COP>1, (sauf mesures de la journée non traitées… mais sans espoir en fait); et puisque les aimants actuels semblent n’avoir aucun effet…
Ensuite, et bien il restera soit à:
0)mesurer réellement la puissance consommée dans les bobinages primaires du MEG, afin de savoir quel est le COP objectif; mais bon tant qu’on n’obtient pas une sortie supérieure à l’entrée du pilote, ça n’a pas de réelle importance car en l’état le MEG n’est pas utilisable pour re-bouclage
1) Construire ou obtenir une résistance « conditionnée » comme Naudin, car lui seul a obtenu des mesures sinusoïdales en phase. Le groupe des MEG builders a obtenu beaucoup de déboires, comme moi actuellement et a fini par se rabattre sur des résistances conditionnées, mais pas de la même manière que Naudin, et ont obtenu aussi des déphasages importants et donc COP inférieur à 1.
2)Voir si le bobinage des enroulements autour du MEG a un effet sur son fonctionnement (sens du bobinage, technique employée)
3)jeter l’éponge ensuite si rien de tout n’y fait. Franchement là ce soir je suis pas loin de ça… Une prière vers Naudin pour une petite aide serait vraiment la dernière solution, parceque là je ne vois pas comment avoir COP>1
Longue série de mesures aujourd’hui, avec l’adjonction d’un autre oscillo pour mesurer simultanément les signaux d’entrée sur un des deux bobinages et de sortie sur l’un des deux aussi.
Les valeurs des inductances des bobinages de sortie sont les suivantes:
14h30: L=11,6H avant mise sous tension
16h20: L=12H après mise en charge de quelques minutes
17h00: L=11,9H après de nombreuses expériences
22h40: L=13H après d’encore plus nombreuses expériences
(les inductances des bobinages d’entrée on varié elles aussi:
14h30: L=48,7mH
16h20: L=49,8mH
17h00: L=46,3mH
22h40: L=56,7mH)
Des expériences ont été réalisées avec la mise en série de plusieurs Varistances (VDR) en série, sur chaque sortie, ou sur une seule des deux avec l’autre sur une résistance. Ceci sur plusieurs fréquences: de 50kHZ à 17,5kHz / de 5,5kHz à 3,1kHz
Les signaux de sortie sont de même forme que les précédentes mesures réalisées, et les signaux d’entrée sont non sinusoïdaux eux aussi. Ils montrent une puissance sur le bobinage d’entrée inférieure environ de 1watt à celle de la consommation totale du pilote du MEG, mais en fait variable selon la fréquence et la charge de sortie.
La mesure a été effectuée de la manière suivante sur le bobinage d’entrée
QUOTE |
–mmmm–R–
| | |
B A M |
On mesure le courant par une résistance R de 12ohms.



On n’arrive donc jamais à avoir de signal d’entrée sinusoïdal (les signaux de sortie ne le sont jamais non plus)
Pour ce qui est du signal de sortie, j’ai fait des expériences en reliant en série les deux bobinages de sortie, sur un circuit de charge formé de Varistances.
J’ai relié les bobines de sortie en série de deux manières différentes:
Bobine 1: 1–mmmm–2
Bobine 2: 1–mmmm–2
J’ai relié 1 sur 1 et 2 sur 2, puis essayé 1 sur 2 et 2 sur 1.
On obtient des signaux sinusoïdaux pour la tension dans un cas et pas dans l’autre.
cas non sinusoïdal:

cas sinusoïdal (à f=5,5kHz)

Conservant le montage donnant des signaux sinusoïdaux pour la tension de sortie, j’ai essayé à plusieurs fréquences, afin d’obtenir aussi un signal sinusoïdal pour l’intensité. Ceci a été obtenu:

Tous les calculs montrent à chaque fois une puissance de sortie largement inférieure à l’entrée. le MEG émet un son désagréable dans la gamme de fréquence test allant de 5kHz à 2kHz, et étant donné que ce n’est pas la gamme prévue initialement, et que les mesures ne donnent rien d’intéressant, je me suis rabattu à la gamme initiale de 17kHz à 50kHz.
De plus, le but est de reproduire les signaux obtenus par JL Naudin. Il montre ses mesures:


Elles sont obtenues avec des fréquences allant de 16 à 25KHz. Dans cette gamme de fréquence, on arrive à obtenir des tensions sinusoïdales (à l’aide de la mise en série des deux bobines), mais jamais d’intensité sinusoïdale en phase. On obtient au mieux:
Avec les bobinages en série:

Sur un bobinage seul:

Étant donne que le problème est que JL Naudin a fait ses tests avec une résistance conditionnée, on n’aura jamais les mêmes résultats.
J’ai donc décidé de réaliser une expérience commune avec Mr Naudin, celle avec le tube au Néon fluo comme charge:

Là, j’aurais dû obtenir la même chose que Mr Naudin normalement. Mais encore là échec. les signaux sont archi biscornus:

J’ai calculé la puissance de sortie:

C’est le bide!! On a 0,8 watts de sortie pour 4 Watts d’entrée
Bref, on a toujours COP<1 quel que soit l’essai réalisé, et des signaux très différents de ceux de Mr Naudin, même avec des charges identiques (Néon), et un MEG identique aux aimants près.
Ainsi, il ne reste qu’une seule chose à faire: essayer de refaire des tests avec d’autres aimants plus adaptés à la taille du MEG et voir si cela change quelque chose.
PS: j’ai essayé comme charge de sortie des MOV en série avec le Néon, le Néon seul ou plusieurs néons… mais pas de différence: la sortie reste inférieur à l’entrée. De plus la brillance des néons affiche clairement une sous puissance d’alimentation des néons.
Note: j’ai écrit ce texte en anglais:
I have continued my tests over the MEG and I have not yet succeeded in a COP greater than 1, it is less than 1, very less than 1. My las t experiments have showed no overunity with frequency range from 17kHz to 50kHz with a MOV (see my last email), so I have tried with a Neon tube in this frequency range, and I tried again with MOV at 2,7kHz (because it was my best output power result last time, and I am now able to measure simultaneously input signals too)
The MEG radiates powerfull electromagnetic waves, which I can’t measure because I have no device to do so, but I feel these radiations in my body (on face, arms, etc) because it’s very powerfull. This is, in my sense, the way the missing Output power goes out (because a lot of power is missing from expected at output!)I have used 2 oscilloscopes to measure simultaneously input and output (on one input coil, and one output coil). My experiments lead me to ask wether to compute power and which one using to compute COP. In effect, I read electronic litterature, and we have 3 power types:P apparent power = Power calculated withe the product U(t) and I(t)[see http://whatis.techtarget.com/definition/0,,sid9_gci213719,00.html]
P active power (or real power) = Power dissipated in Joule effect in a resistor (Watts)[see http://whatis.techtarget.com/definition/0,,sid9_gci213720,00.html]
P reactive power = Power alternately stored and released by inductors and/or capacitors[see http://whatis.techtarget.com/definition/0,,sid9_gci213721,00.html]
I consider the Output Coil as a power source and my dipole power consumer is Neon+Resistor or MOV+Resistor
In my numeric computations, I compute:P = (1/T) * Integral of (V(t)*I(t)*dt, from 0 to T) apparent average power
P = (1/T) * Integral of (R * I(t)², from 0 to T) = average active power throw resistor R (the problem is that this value can’t be computed because I don’t know and can’t measure MOV resistor value or Neon resistor value, because it changes with the applied voltage)And what can I do with apparent power? Sometimes it goes negative, what does it mean? I have not changed the way I measure currents, so why a negative powe sometimes? What is the link with the powerfull radiated electromagnétic waves? All this leads me to a more profond questionning about power, its meaning and the way we compute power. What do you consider as a correct power for COP computations? If you can help me with your advices, i would be very happy.Thank you in advance for you comments.
Mr Naudin, if you read this email, please help me: how do you manage measuring sinusoidal phased signals? (with Neon tube experiment, you have had this and not me). I really try to obtain something with my MEG, but each time it doesn’t work.(en français: Mr Naudin, pourriez-vous s’il vous plaît aider un constructeur de MEG qui essaie tant bien que mal de suivre vos traces et souffre de ne pas être capable de reproduire un tant soit peu vos résultats concernant les signaux sinusoïdaux en phase dans l’expérience du tube au Néon (ou des varistances d’ailleurs) avec le MEG 3.1).Sincerely,————- Experiment Resume —————-
Experiment number 1: operating frequency about 18Khz
I have experienced with Neon tube 4W+Resistor 12ohms on each Output coil, instead of MOV or conditionned resistor (I have not built such a device resistor) because I wanted to reproduce Naudin’s experiment: http://jnaudin.free.fr/images/meg32io.jpg
It’s disappointing, because I have not at all the same signals than Naudin (and the cause is not the conditionned resistor this time; I have the same 3.1 MEG than Naudin’s one, except for magnets). The operating frequency is in the rspacified Naudin’s range. But my COP is very poor (problem with power computations used to compute the COP??)
pictures related to this experiment:





——
Experiment number 2: operating frequency about 2,7 KHz
I have experienced with a MOV 840V(two MOV 420 serialized in fact)+Resistor 12 ohms on each Output coil. I have tuned operating frequency to maximise input current consumption by the MEG driver in the 2kHz to 5,5kHz range.
Disappointing too. COP very little.
pictures related to this experiment:





————- Experiments Notes—————-
———————
EXPERIMENT 1
———————-
LINleft=50mH LINright=48mH
LOUTleft=11,90H LOUTright=11,94H
CequivRIGHTload<1pF
CequivRIGHTload<1pF
Neon tube: 4Watts fluorescent tube (F4T5/D)
Resistor=12ohms (10Watt, ceramic, non inductive)
(same resistor for INPUT and OUTPUT measurements)
MEG driver consumption:
V no load=29,1V
I no load=45,4mA
(P no load= 1,32 Watts)
V load =33,7V
I load =0,06A (large imprecision due to multimeter 200mA fuse crash, I have used another calibration, 10A)
(P load= 2 Watts, bettween 2 and 3 Watts I presume)
Operating frequency = approximately 18Khz
INPUT oscilloscope:
calibrated experience:
chA=1V/div
chB=5V/div (probe 1:10)
T=5 micro sec
uncalibrated experience:(56 pix / div)
chA=1V/div [1,4880952 mA / pix]
chB=10V/div (probe 1:10) [1,785714 V / pix]
T=5 micro sec uncalibrated ratio 56/53 [0,0943396 micro sec / pix]
P apparent power (equal to true power given par MEG driver oscillator?) = 1,05Watts (x 2 = 2,1 Watts)
P active power throw resistor = 89 milli Watts
OUTPUT oscilloscope: (56 pix / div)
chA=0,05V/div [0,07440476 mA / pix]
chB=10V/div (probe 1:10) [1,78571429 V / pix]
T=5 micro sec uncalibrated ratio 56/50 [0,1 micro sec / pix]
P apparent power (equal to true power given par MEG driver oscillator?) = 0,7Watts (x 2 = 1,4 Watts)
P active power throw resistor = 0,17 milli Watts
COP = 0,67 ???
which power do I compute?
(P OUTPUT apparent power / P INPUT apparent power = 0,67)
(P OUTPUT real power watt on resistor / P INPUT active power throw resistor = 0,00019)
———————
EXPERIMENT 2
———————-
LINleft=50mH LINright=48mH
LOUTleft=11,90H LOUTright=11,94H
CequivRIGHTload=188pF
CequivRIGHTload=187pF
MOV1=MOV2=420V (DNR14D431K)
Resistor=12ohms (10Watt, ceramic, non inductive)
(same resistor for INPUT and OUTPUT measurements)
MEG driver consumption:
V no load=29,1V
I no load=45,4mA
(P no load= 1,32 Watts)
V load=28,8V
I load=0,13A (large imprecision due to multimeter 200mA fuse crash, I have used another calibration, 10A)
(P=3,8 Watts, beetween 3,5 and 4 Watts I presume)
INPUT oscilloscope: (on picture: 55pix/div)
chA=1V/div [1,5151515 mA / pix]
chB=1V/div (probe 1:10) [0,18181818 V / pix]
T=50 micro sec [0,90909091 micro sec / pix]
P apparent power (equal to true power given par MEG driver oscillator?) = 1,32Watts (x 2 = 2,64 Watts)
P active power throw resistor = 222 milli Watts
OUTPUT oscilloscope:
calibrated measurements:
chA=0,1V/div
chB=20V/div (probe 1:10)
T=50 micro sec
uncalibrated measurements: (on picture: 55pix/div)
chA=0,1V/div [0,151515 mA / pix]
chB=20V/div (probe 1:10) ratio 1/0,71 –> 28,17V/div (1:10) [5,121639 V / pix]
T=50 micro sec [0,90909091 micro sec / pix]
P apparent power = -0,32 Watts ( x 2 = 0,64 Watts) What’s the meaning of this minus sign?
P real power watt on resistor (usable) = 0,000995Watts (x 2 = 1 milli Watts)
COP = 0,48 ???
which power do I compute?
(P OUTPUT apparent power / P INPUT apparent power = 0,48)
(P OUTPUT real power watt on resistor / P INPUT active power throw resistor = 0,0045) |
Je n’ai jamais obtenu de réponse concluante des membres du groupe…. et aucune réponse du tout de JL Naudin.
Le MEG : Expériences 2005
Le matériel utilisé
0) Rappel: le contrôleur du MEG
Le contrôleur du MEG, copie de la version 3.1 de Naudin, excepté qu’il a été rajouté une LED rouge avec une résistance de 2,4Kohms pour indiquer la mise en fonction et que les BUZ11 ont été remplacés par des IRF740. Sue le schéma ci-dessous j’ai aussi noté les valeurs des inductances et résistances des bobinages.
Cliquer pour agrandir le schéma de Naudin modifié utilisé

Voilà à quoi ressemble le contrôleur:


Les bobinages étant alimentés par des signaux pulsés du contrôleur, je les ai ôtés du coeur magnétique et j’ai vérifié l’orientation due leur champ magnétique avec une boussole.

L’aimant a et inséré dans le sens de son axe de magnétisation, avec le pôle Nord vers le haut, en opposition aux pôles Nord des bobines primaires pulsées, comme le spécifie le brevet du MEG. En effet le champ magnétique engendré par un bobinage primaire pulsé doit repousser une partie du flux de l’aimant dans le coeur magnétique opposé. L’un des bobinages primaires ne respectait pas l’orientation correcte pour les expériences de 2004, c’est maintenant chose faite.

Voilà le schéma qui a été respecté aussi bien avec la pile d’aimants qu’avec l’aimant unique taillé sur mesure.
1) Ancienne pile d’aimant pour les expériences de 2004

C’est une pile de 10 aimants cylindriques Terre rare recouverts de Nickel, de petite dimension. La pile s’insère à force dans le coeur magnétique car la hauteur de la pile est la même que celle du coeur.
Prix: 15€

La photo date de 2004, je n’en ai pas refaite.
2) Nouvel aimant pour les expériences de 2005
Un nouvel aimant a été fabriqué sur mesure par la société Aimants Calamit
(15 rue de la justice, 75020 Paris, tél: 01 40 30 99 44, email: aimants@calamit.com)

Aimant Terre Rare, recouvert de Nickel. La densité magnétique du flux est de 1,2 Tesla. On reste en-dessous de la saturation pour ce coeur qui est de 1,5 Tesla.
Prix: 60€ H.T. + port 12€



L’aimant s’ajuste parfaitement, sans laisser d’espace vide supérieur à un dixième de millimètres en haut et en bas, le sens de magnétisation est bien sûr de bas en haut.
De très nombreuses expériences ont été menées (une trentaine) avec ce nouvel aimant, conduisant aux résultats synthétisés suivants.

0) Courant d’entrée: loin du courant idéal avec le contrôleur de Naudin
Le courant d’entrée tel que fourni par le contrôleur de Naudin version 3.1 (avec un IRF740 au lieu du BUZ11) a la forme suivante:

Ce courant d’entrée devrait être rectangulaire en créneaux. La différence est probablement due au bobinage primaire qui produit des courants parasites induits lors du changement de tension qu’on lui impose. Bref l’entrée est loin d’être idéale.
On désignera par U la tension maximale de crête et I le courant maximal de crête.
1) Sortie résistive: pas de surunité
Sortie sur deux résistances en série: 120Kohm et 12ohms. Tensions et courants en phases
0,45<COP avec controleur<0,50
selon la fréquence (de 17KHz à 50 KHz)

Exemple: Ici on a: 200 V/div et 1,67mA/div (courant mesuré sur la résistance de 12 ohms).
Fréquence = 17,2KHz
Puissance en entrée = 29,8V * à,19 A = 5,7 Watts
Puissance en sortie: UI/2 = 1,3 Watts ou bien U²/(2*R) = 1,3 watts
(Il faut ensuite multiplier par deux car le montage a toujours été symétrique sur les deux sorties)
COP = 0,46 (ou COP sans contrôleur = 0,62 car Puissance à vide = 1,5 Watts)
2) Sortie sur MOV: pas de surunité
En mettant en série une MOV, une résistance de 120Kohms et une résistance de 12 ohms, on obtient le même genre de signaux que précédemment, sans MOV, avec un léger déphasage imperceptible, quasi nul: cela ne change rien aux calculs. En fait l’impédance de la MOV est trop faible par rapport à la résistance de 120Kohms, et elle ne déphase presque pas le courant (et la tension reste la même).
Sortie sur une MOV en série avec une résistance de 12ohms. Tensions et courants déphasés de presque 90°. Le cos phi est donc très faible, en pratique entre 0,05 et 0,2 selon le nombre de MOV utilisé (de 1 à 4 MOV 420 V en série). Le courant mesuré est aussi beaucoup plus fort, mais le gain en courant est plus que compensé par le déphasage. Au final on a toujours un COP très faible.
0,2<COP avec controleur<0,50
selon la fréquence (de 17KHz à 50 KHz) et selon la symétrie de la charge de sortie sur l’autre bobinage

Exemple: Ici on a: 200 V/div et 4,17mA/div (courant mesuré sur la résistance de 12 ohms).
Fréquence = 18,5KHz
Puissance en entrée = 29,8V * à,18 A = 5,4 Watts
phi=(1,6/5,3)*2pi= 1,9 -> cos (phi) = 0,32
Puissance en sortie: UI*cos(phi)/2 = 1 Watt
(Il faut ensuite multiplier par deux car le montage a toujours été symétrique sur les deux sorties)
COP = 0,37 (ou COP sans contrôleur = 0,51 car Puissance à vide = 1,5 Watts)
3) Sortie sur Neon: pas de surunité
Sortie sur une MOV en série avec une résistance de 12ohms. Tensions et courants non déphasés, mais non sinusoïdaux.
0,45<COP avec controleur<0,8
Les calculs ont été effectués en considérant que les signaux son sinusoïdaux (les parties en pointe des signaux sont une approximation correcte de ceci). Les résultats obtenus sont donc approximatifs mais suffisent à voir clairement qu’on est loin d’être surunitaire.

4) Conclusions
Le changement d’aimant n’a rien changé aux expérimentations sur le MEG: ça ne marche toujours pas. Etant donné la forme des signaux d’entrée qui n’est pas celle préconisée aussi bien par Bearden que Naudin, bien que ce montage soit celui de Naudin; il faut essayer de modifier le circuit afin que les signaux d’entrée soient corrects, pour donner une chance au MEG de marcher.
En l’état ça ne fonctionne pas. D’ailleurs en l’état, les signaux d’entrée mesurés ne sont pas ceux donnés en mesure sur le site de Naudin.

1) Forme initiale du courant
Courant d’entrée dans le contrôleur initial:
Au lieu d’un signal rectangulaire de 30V (source d’alimentation), on observe des pics allant jusqu’à 400V.

100V/div -> pics de 100V à 400V
2) Schema modifié

J’ai voulu mesurer le courant dans le circuit par la mesure de la tension aux bornes de la résistance de 12ohms, mais ça m’a été impossible, car la masse de l’oscilloscope est par défaut la même que la masse de mon alimentation du secteur. Du coup je mesure en fait la tension entre la sortie de la bobine primaire et la masse (à la tension aux bornes de la résistance s’ajoute la tension aux bornes du transistor). Ce qui m’intéresse est la FORME du courant qui va être une réplique de ce signal, donc ce n’est pas grave.
3) Forme modifié du courant
Voilà la forme du courant à f= 20,8KHz (C=33nF)

50V/div -> vague de 115V de crête
Voilà la forme du courant à f= 41,7 KHz
(note: j’ai dû remplacer mes condensateurs de 33nF par des condensateurs de 10nF car j’en ai grillé un avec une fausse manipulation)
signal sur chA (20V/div -> vague de 80V de crête), C=10nF

signal sur chB (20V/div -> vague de 80V de crête), C=10nF

les deux canaux chA et chB ensembles: c’est conforme aux exigences

Ce sont ces signaux d’entrée qui seront utilisés pour la suite des expériences. En effet le MEG nécessite l’envoi d’un courant alternativement pulsé dans les deux bobines d’entrée, et c’est bien le cas ici. La pulsation est nette, et non pas haché avec des pics multiples comme auparavant.
Voici la forme des signaux d’entré de Naudin en comparaison (c’est le courant, en jaune qui nous intéresse)

On a bien réussi à obtenir ce résultat. Peut être la différence entre nos signaux avant l’insertion du condensateur est due à l’utilisation des IRF740 au lieu des BUZ11 (c’est la seule différence entre mon contrôleur et celui de Naudin). En tous cas maintenant nous voilà équipés avec de bons signaux.
Sortie résistive sur un bobinage secondaire
1) Schema

Note: dans le doute que le nouvel aimant soit trop puissant et sature le coeur (ce qui ne devrait pas être le cas), j’ai fait l’expérience avec l’ancienne pile d’aimants beaucoup moins puissante et avec le nouvel aimant, et les résultats sont les mêmes (dois-je ajouter qu’on obtient aussi les mêmes résultats sans aimant: les aimants ne font aucune différence). Ce qui suit a été réalisé avec l’ancienne pile d’aimants.
2) Puissance d’entrée
Puissance à vide:

|
Puissance en charge:

|
Pvide = 30×0,05 = 1,5 Watts
Pin = Puissance d’entrée = 30×0,26 = 7,8 Watts (ou bien Pin sans le controleur = 6,3 Watts)
Signaux d’entrée du genre indiqué précédemment
3) Signaux de sortie
Oscilloscope (cliquer pour agrandir): chA et chB, T=20micro-secondes/div, f=20,8KHz

On voit que chA et chB sont en phase (courant et tension)

chA: 0,02V/div = 1,67mA/div (sur résistance de 12ohms)

chB: 200V/div (sonde x10)

4) Puissance de sortie
U=540V, I=4mA
Pout = Puissance de sortie = UxI/2 = 1,1 Watt ou bien Pout = U²/(2xR) = 1,2 Watts
(avec R = 120Kohms+12ohms=120Kohms)
Comme le montage est symétrique, la puissance totale de sortie est multipliée par 2
Pout total = 2,2 Watts
COP = 2,2/7,8 = 0,28 (ou bien COP sans contôleur = 0,35)
COP ~ 0,3
Sortie résistive sur les deux bobinages secondaire en série
1) Schema

Les deux bobinages ont été reliés en série de manière que les tensions induites en phase s’ajoutent (si on branche à l’envers, les tensions se soustraient). J’ai d’abord mesuré les tensions sur les deux secondaires pour déterminer le sens dans lequel les brancher en série.
Ce qui suit a été réalisé avec l’ancienne pile d’aimants (les mêmes expériences réalisées avec le nouvel aimant donnent les mêmes résultats).

2) Puissance d’entrée
Puissance à vide:

|
Puissance en charge:

|
Pvide = 30×0,05 = 1,5 Watts
Pin = Puissance d’entrée = 30×0,15 = 4,5 Watts (ou bien Pin sans le contrôleur = 3 Watts)
Signaux d’entrée du genre indiqué précédemment
3) Signaux de sortie
Oscilloscope (cliquer pour agrandir): chA et chB, T=20micro-secondes/div, f=20,8KHz

On voit que chA et chB sont en phase (courant et tension)
4) Changement de l’aimant du MEG en cours de fonctionnement
Fonctionnement initial avec la pile d’aimants:

Fonctionnement sans pile d’aimants:

Fonctionnement avec la pile d’aimants inversée:

On observe ainsi ce que j’ai déjà affirmé, à savoir qu’il n’y a aucune différence dans le comportement du MEG avec ou sans aimant, et cela que ce soit sur une sortie seule, ou bien en combinant la puissance disponible sur les deux sorties en même temps.
4) Puissance de sortie dans chaque cas et conclusion
Calcul approximatif de la puissance de sortie: Pout= U²/(2xR) = 700²/(2×120 012) = 2 Watts
COP = 2/4,5 = 0,44 (ou bien COP sans contôleur = 0,67)
Il reste à savoir si la nature de la charge de sortie conditionne le fonctionnement du MEG comme l’affirme Naudin, et contrairement à la fois à ce qu’affirme le brevet du MEG de Bearden et aux photos d’expériences de Bearden. De plus on a déjà vu qu’avec une MOV comme charge de sortie, contrairement encore à ce qu’affirme Naudin, on n’arrive pas à avoir de signaux courant et tension en phase; mais il semble qu’il n’ait fait les tests qu’avec sa résistance conditionnée et un néon, le MOV n’étant pas son idée, mais une idée qu’il a relayée et peut être pas testée.
COP ~ 0,5
la transformation est peu efficace
Tant qu’il n’y aura pas de différence entre montage avec aimant et montage sans aimant, le MEG ne risque pas de fonctionner car on a alors affaire à un transformateur classique. Le problème est que dans tous les montages pratiqués, en enlevant l’aimant on obtient les mêmes courbes de mesure.
Sortie non linéaire sur les deux bobinages secondaire en série
1) Schema

Les deux bobinages ont été reliés en série de manière que les tensions induites en phase s’ajoutent (si on branche à l’envers, les tensions se soustraient). J’ai d’abord mesuré les tensions sur les deux secondaires pour déterminer le sens dans lequel les brancher en série.
J’ai utilisé des résistances variant avec la tension = varistance, appelés VDR (Voltage dependant Resistor) ou MOV (Metal Oxide Varistor). ce composant est caractérisé par une tension au delà de laquelle il devient un bon conducteur, en dessous de cette tension il présente une forte résistance.
Ce qui suit a été réalisé avec l’ancienne pile d’aimants (les mêmes expériences réalisées avec le nouvel aimant donnent les mêmes résultats).
2) Puissance d’entrée
Puissance à vide:

|
Puissance en charge:

|
Pvide = 30×0,05 = 1,5 Watts
Pin = Puissance d’entrée = 30×0,08 = 2,4 Watts (ou bien Pin sans le contrôleur = 0,9 Watts)
Signaux d’entrée du genre indiqué précédemment
3) Signaux de sortie sur ancienne pile d’aimant

T=20micro-secondes/div
Le courant est sur chA, c’est le signal le plus haut ci-dessous (0,02V/div)
La tension est sur chB, c’est le signal le plus petit ci-dessous (200V/div, sondex10)
a) 1 MOV
chA et chB, f=20KHz, 1 MOV de 420 V
(avec aimant ou sans aimant c’est exactement la même chose)

chA = 1,7mA/div (R=12ohms) et chB = 200V/div
U=-180V .. +140, I=-6,7mA.. +5,8mA
b) 2 MOV
chA et chB, f=20KHz, 2 MOV de 420 V en série
(avec aimant ou sans aimant c’est exactement la même chose)

chA = 1,7mA/div et chB = 200V/div
U=-280V .. +240, I=-6mA.. +5mA
c) Déphasage
phi = (0,6/2,5) x 2 pi = 1,508
cos (phi) = 0,063
4) Signaux de sortie sur nouvel aimant

T=10micro-secondes/div
Le courant est sur chA, c’est le signal le plus haut ci-dessous (0,02V/div)
La tension est sur chB, c’est le signal le plus petit ci-dessous (200V/div, sondex10)
a) 1 MOV
Cliquer pour agrandir

chA et chB, f=21,3KHz, 2 MOV de 420 V en série

chA = 1,7mA/div (R=12ohms) et chB = 200V/div
U=-180V .. +140, I=-6,7mA.. +5,8mA
b) 2 MOV
Cliquer pour agrandir


chA = 1,7mA/div (R=12ohms) et chB = 200V/div
U=-280V .. +260, I=-6mA.. +5,3mA
c) Déphasage
phi = (1,3/4,7) x 2 pi = 1,738
cos (phi) = 0,166
5) Puissance de sortie
a) sur 1 MOV
Sur ancienne pile d’aimant ou sur nouvel aimant c’est exactement la même chose
(à des fréquences légèrement différentes):
U=(180+140)/2=160V, I=(6,7+5,8)/2=6,25mA, cos(phi)=0,063
Uoffset=-20V, Ioffset=-0,45mA, Poffset=UoffsetxIoffset=0,009Watt
Pout=UxIxcos(phi)/2 + Poffset = 0,0315Watt+0,009=0,0405Watt
COP = 0,017 (ou bien COp sans contrôleur= 0,045) , la puissance de sortie est ridicule!!
b) sur 2 MOV
U=(280+240)/2=260V, I=(6+5)/2=5,5mA, cos(phi)=0,166
Uoffset=-20V, Ioffset=-0,5mA, Poffset=UoffsetxIoffset=0,01Watt
Pout=UxIxcos(phi)/2 + Poffset = 0,119Watt+0,01=0,129Watt
COP = 0,054 (ou bien COP sans contrôleur= 0,14) , la puissance de sortie est ridicule encore une fois!!
6) Conclusion
COP < 0,1
la transformation de puissance est exécrable.
On observe que les courants sont beaucoup plus importants que sur une charge résistive, mais que le déphasage est proche de 90°, ce qui efface toute la puissance. Il valait mieux avoir une charge résistive plutôt. Le MEG ne marche toujours pas.
Utilisation d’un Générateur de Fréquence au lieu du contrôleur

Les deux bobinages ont été montés en série, de manière que lorsqu’un courant les traverse, les champs magnétiques produits respectent le standard du brevet.
Si i>0, alors L1 repousse le flux de l’aimant à droite (et L2 attire le flux, ce qui est inutile, mais avec un montage série impossible de faire autrement). C’est cette situation qui est représentée sur le dessin.
Si i<0, alors L2 repousse le flux de l’aimant à gauche (et L1 attire le flux): les champs magnétiques sont inversés par rapport au dessin.
Comme on ne peut pas pulser alternativement chaque bobinage séparément l’un de l’autre, j’ai fait en sorte que l’autre bobinage attire le flux de son côté, au lieu de ne pas être alimenté.
On se retrouve dans la situation dessinée sur le site de Naudin:
i>0

|
i<0

|
Voilà le montage réalisé pour la mesure:

1) Signal rectangulaire injecté
J’ai recherché la fréquence de résonnance du courant, pour avoir un courant maximal.
Signal en rectangles, fréquence 17.258KHz |
Alimentation:

Pin = 2.1Watt
|
chA= 1,67mA/div, chB=200V/div, Cliquer pour agrandir

Je n’ai affiché que la tension, car la tension et le courant étaient en phase et en rapport du pont diviseur de tension 120Kohm/12ohm

Puissance de sortie = Pout= U²/(2xR) = 400²/(2×120 000) = 0,67 Watts
COP = 0,32
2) Signal sinusoïdal injecté
J’ai recherché la fréquence de résonnance du courant, pour avoir un courant maximal.
Signal en rectangles, fréquence 9.971KHz |
Alimentation:

Pin = 3.9Watt
|
chA= 1,67mA/div, chB=200V/div, Cliquer pour agrandir

Ici j’ai affiché courant et tension

La puissance sera inférieure à celle du même signal sinusoïdal variant de U=-600V à +800V. C’est une très grosse approximation, mais même ainsi on trouve une puissance de
Puissance de sortie = Pout= U²/(2xR) = 700²/(2×120 000) = 2 Watts
Et en réalité on est bien au-dessous de cette valeur. Même alors cela donne: COP = 0.5
COP < 0,5
3) Conclusion
Le générateur de fréquence qui a permis de faire varier la forme des signaux d’entrée ainsi que la fréquence au-delà de celle permise par le contrôleur n’a rien apporté de plus au MEG qui ne marche toujours pas.
Le MEG : Théorie selon son auteur
A peu d’intérêt au vu du fait que l’expérience ne fonctionne pas, mais je donne à titre indicatif
1/ Lien entre MEG et électrodynamique
Cette invention se base sur les propriétés dynamiques des champs magnétiques manifestées par certains matériaux notamment utilisés pour la fabrication du noyau des transformateurs électriques. L’analyse, dans le cadre de l’électrodynamique O(3), de l’équilibre dynamique de l’énergie volumique du champ magnétique généré par un matériau à aimantation permanente, autorise un « pompage » d’énergie du vide par l’intermédiaire d’une reconstitution « asymétrique » de l’énergie volumique (potentiel scalaire) à partir des courants du vide. C’est ici qu’interviennent les fameuses densités de courants du vide décrites dans les équations de Lehnert. L’originalité du procédé consiste à créer et à entretenir un phénomène transitoire de régénération de cette énergie volumique. L’énergie magnétique récoltée à chaque phase est directement transformée en courant électrique alternatif, comme dans un banal transformateur. Les fréquences utilisées sont les fréquences habituelles (de l’ordre des dizaines de Hertz). L’ensemble du procédé sera entièrement décrit dans le texte qui accompagnera le brevet qui devrait être prochainement délivré par l’administration américaine après une âpre bataille avec les inventeurs. Performances: l’appareil affiche un coefficient de performance nettement supérieur à l’unité, c’est à dire que l’énergie récoltée par le fonctionnement de la machine est nettement supérieure à celle qui est nécessaire à l’entretien de son fonctionnement. Le français Jean-Louis Naudin est l’un des premiers à avoir répliqué avec succès cette technologie. Les inventeurs sont au nombre de quatre, parmi lesquels figure T. Bearden, et la commercialisation de cette technologie est gérée par la société Magnetic Energy Limited .
Voir « Derivation of the Lehnert field equations from gauge theory in vacuum: Space charge and current » Foundations Of Physics Letters, 13(2), avr 2000, pp.179-184.
D’après: http://(…)ElectroDyn_FR.rtf
Il existe plusieurs théories d’électrodynamique, 3 majeures:
Électrodynamique de Maxwell-Heaviside: Courants du vide: inexistants et impossibles; les incohérences sont inhérentes, dans le fameux courant de déplacement de Maxwell, au fait qu’il n’y a pas de densité de charge d’espace correspondante dans le vide. Il est montré que si la condition de Lorentz n’est pas prise en considération, les équations de champ de Maxwell-Heaviside deviennent les équations de Lehnert, qui indiquent la présence d’une densité de charge et d’une densité de courant dans le vide.
Électrodynamique Quantique: Courants du vide: modifications et influences locales des potentiels scalaires du vide (polarisations virtuelles à l’échelle des particules, effet Aharonov-Bohm)
Électrodynamique O(3) développée par M.W.Evans à partir des travaux de Mendel Sachs: Courants du vide possibles: les équations de champ de Lehnert dans le vide (qui sont un sous-ensemble des équations de champ O(3) de Yang-Mills), avec leurs densités de courants et leurs densités de charges du vide correspondantes, peuvent être dérivées directement de la théorie de jauge standard appliquée au vide, en utilisant le concept de dérivée covariante et celle d’influence universelle de Feynman.
D’après: http://(…)U(1)vsO(3).htm
2/ Équations de champ de Lehnert et utilisation en électrodynamique
Résumé de la théorie de Lehnert : Il est montré que les équations de champ de Lehnert dans le vide, avec leur densité spatiale de courant et de charge, peuvent être dérivées directement de la théorie standard des champs de jauge appliquée au vide, en utilisant les concepts de dérivée covariante et de perturbation universelle de Feynman. Il est montré une interrelation entre les équations de champ de Lehnert et celles de Proca à travers le célèbre théorème de de Broglie, dans lequel la masse du photon peut être interprétée comme finie. Ces idées vont dans le sens de la mise en cause d’une incohérence dans le fameux courant de déplacement de Maxwell, qui n’a pas de densité de charge de vide correspondante. D’après: NII-REO
Hypothèses de travail et réflexions de Lehnert:
Les équations de Maxwell ont été modifiées sur la base de deux hypothèses:
1. La divergence du champ électrique peut différer de zéro dans le vide.
2. Les équations de champ doivent rester invariantes par transformation de Lorentz.
Les équations de Maxwell dans le vide ont été modifiées en affectant un coefficient de conductivité au vide petit mais non nul (sigma différent de 0). Ceci donne lieu à un déplacement de courant comme déjà observé par Bartlet et al. Si nous assignons un coefficient de conductivité non nul au vide de Maxwell au lieu d’une charge spatiale, alors le photon perd son énergie quand il se propage à travers un tel vide. Mais pour rendre cette étude pleinement relativiste, il est nécessaire d’introduireune une charge spatiale dans le vide.
Conclusions de l’étude:
L’isotropie et l’homogénéité de notre univers sont les deux composants de base du principe cosmologique. 1. L’hypothèse d’une masse restante non nulle pour le photon conduit à la violation d’isotropie des propriétés de la lumière.
2. Plusieurs tentatives ont été faites pour relier la masse restante non nulle du photon avec le procédé de dissipation du vide qui amène à une interprétation du décalage vers le rouge (redshift) des lignes spectrales à l’échelle cosmologique.
3. Les évènements astrophysiques récents à fort décalage vers le rouge peuvent être utilisés pour imposer des limites strictes aux variations de la vitesse de la lumière, la masse du photon et l’échelle d’énergie de la gravité quantique.
D’après:http://(…)V07N1LEH.pdf
3/ Fonctionnement électrodynamique du MEG
3.1. Fondements théoriques
Il n’y a aucun substitut en science à la lecture de cette littérature. Ce n’est pas à moi de convaincre d’autres expérimentateurs de quoi que ce soit; ils peuvent « croire » ce qu’ils veulent. Ce n’est pas une matière de « croyance » de toute manière, mais une matière de ce que nous avons fait et ce que nous utilisons, et de ce que la physique a à dire à ce propos. Si quelqu’un ne comprend pas la différence entre un potentiel vectoriel magnétique sans courbure A, et un potentiel vectoriel magnétique courbé A, alors il ne comprendra jamais le MEG et son fonctionnement. Si quelqu’un est intéressé sérieusement et par ses aspects techniques à savoir comment l’énergie est extraite du vide local par le MEG, il y a deux documents d’électrodynamique plus ardue de symétrie de groupe sur le MEG qui ont été publiés par l’AIAS dans « Foundations of Physics Letters ». Ces documents très techniques expliquent le processus par lequel l’énergie est extraite du vide. Par : Thomas E. Bearden, Co-inventeur du MEG. D’après: http://(…)energy.htm
3.1.1. Explication du MEG avec l’électrodynamique O(3) :
Résumé : Récemment, Bearden et associés ont développés un dispositif connu sous le nom de générateur électromagnétique sans mouvement (MEG) qui produit un coefficient de performance (COP) largement excédentaire à l’unité. Ce dispositif a été reproduit indépendamment par Naudin. Dans ce document, le principe opérationnel fondamental du MEG est expliqué en utilisant une version hautement symétrique de l’électrodynamique connue sous le nom d’électrdynamique O(3), qui est basée sur l’existence empirique de deux états de polarisation circulaires de la radiation électromagnétique, et qui a été développé de manière intensive dans la littérature. L’explication théorique du MEG avec l’électrodynamique O(3) est simple: l’énergie magnétique est extraite directement du vide et utilisée pour remplir les aimants permanents du dispositif MEG, qui produit alors une source d’énergie qui, en théorie, peut être renouvelée indéfiniment à partir du vide. Un tel résultat est incompréhensible en électrodynamique U (1) de Maxwell-Heaviside. D’après: http://(…)4&I=6.
Explanation of the Motionless Electromagnetic Generator with O(3) Electrodynamics)
Foundations of Physics Letters Vol. 14., No. 1: 87-94; Feb 2001
par: P. K. Anastasovski, T. E. Bearden, C. Ciubotariu, W. T. Coffey, L. B. Crowell, G. J. Evans, M. W. Evans, R. Flower, A. Labounsky, B. Lehnert, M. Mészáros, P. R. Molnár, J. K. Moscicki, S. Roy, J. P. Vigier. Article ici: http://www.cheniere.org(…)index.php
3.1.2. Explication du MEG avec la théorie électrodynamique de Sachs :
Résumé : Il est démontré que les principes de relativité générale développés par Sachs peuvent être utilisés pour expliquer le sprincipes du générateur électromagnétique sans mouvement (MEG), qui extraits l’énergie électromagnétique de l’espace-temps courbe de Rieman et en conséquence produit approximativement 20 fois plus d’énergie que consommé. Donc, il est montré de manière la plus générale que l’énergie électromagnétique pzut être extraite à partir du vide et utilisée pour alimenter des dispositifs opérationnels comme le MEG, dispositifs qui sont reproductibles et répétables. D’après: http://(…)4714&I=9
Explanation of the Motionless Electromagnetic Generator by Sachs’s Theory of Electrodynamics
Foundations of Physics Letters Vol. 14., No. 4: 387-393; Aug 2001
par: P. K. Anastasovski, T. E. Bearden, C. Ciubotariu, W. T. Coffey, L. B. Crowell, G. J. Evans, M. W. Evans, R. Flower, A. Labounsky, B. Lehnert, M. Mészáros, P. R. Molnár, J. K. Moscicki, S. Roy, J. P. Vigier. Article ici: http://www.cheniere.org/references/megsachs/index.htm
3.1.3. Liens entre les deux théories :
sachsO3.pdf
3.2. Fonctionnement technique détaillé du MEG, liens.
http://web.archive.org/web/20051024082640/http://www.help4all.de/energy/MEGpaper.pdf
Brevet: http://www.cheniere.org/references/MEG_Patent.pdf
Le MEG : LIENS
The Motionless Electromagnetic Generator (MEG) / The Tom Bearden Website
http://www.cheniere.org/megstatus.htm
Motionless Electromagnetic Generator (MEG) / rexresearch.com
http://www.rexresearch.com/meg/meg.htm
The Motionless Electromagnetic Generator / JLN Labs home page
http://jnaudin.free.fr/meg/meg.htm
Scalar Wars / Scalar Electromagnetics
http://www.prahlad.org/pub/bearden/scalar_wars.htm |